Danilo Kiš (en serbe cyrillique : Данило Киш ; en hongrois : Kiss Dániel ; né le 22 février 1935 à Subotica et mort le 15 octobre 1989 à Paris) est un écrivain serbe. Il a été membre correspondant de l’Académie serbe des sciences et des arts.

Né en Voïvodine, de mère monténégrine et de père juif de langue hongroise (que parlait Danilo Kiš : il traduisit en serbe des œuvres d’écrivains  hongrois notamment de Dezső Kosztolányi). Il est marqué très jeune par la mort à Auschwitz d’une partie de sa famille, après quoi il se réfugie à Cetinje. Après des études de lettres à Belgrade, il s’installe en France en 1962, enseignant le serbo-croate à Strasbourg où il écrit son roman Jardin, cendre, puis à Bordeaux et Lille. Le Sablier (1972) vient clore une trilogie autobiographique qui fut publiée par la suite sous le titre Le Cirque de famille. En 1979, il s’installe à Paris (16 rue Arthur-Groussier) où il vivra jusqu’à sa mort, des suites d’un cancer.

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Valtazar Bogišić (serbe cyrillique : Valtazar Bogišić ; 20 décembre 1834 – 24 avril 1908), également connu sous le nom de Baltazar Bogišić , était un juriste serbe et un pionnier de la sociologie.

Dans le domaine du droit privé, ses recherches les plus notables ont porté sur la structure familiale et le code civil monténégrin unique de 1888. Il est considéré comme un pionnier de la sociologie du droit et de la jurisprudence sociologique. Il était également un adepte de l’ école historique allemande de droit et peut être considéré comme une figure de transition entre l’école historique et les approches sociologiques du droit. En 1902, Bogišić est élu président de l’ Institut international de sociologie de Paris.

Après avoir finalisé ses travaux sur le Code, Bogišić a été pendant un certain temps ministre de la Justice de la Principauté du Monténégro. Par la suite, en 1899, la deuxième et dernière version améliorée du Code général de la propriété est publiée. Il a ensuite continué à vivre à Paris en tant que professeur de russe à la retraite. Il a été actif dans de nombreuses sociétés savantes parisiennes. En 1902, il est élu président de l’Institut international de sociologie.

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Vitomir Vito Nikolić (Mostar , 27 avril 1934 – Podgorica, 10 septembre 1994 ) était un poète, journaliste et écrivain voyageur monténégrin. Il a publié trois recueils de poèmes au cours de sa vie. Le quatrième recueil de poèmes a été publié par son ami Rajko Babović. Plusieurs éditions de poèmes ainsi qu’un recueil de feuilletons, de récits de voyage, de récits et d’archives sont publiés à titre posthume.

Originaire de Nikšić, il est né en 1934. à Mostar, où son père faisait son service militaire. La Seconde Guerre mondiale interrompt son enfance. En avril 1941. sa famille s’enfuit à Nikšić.

“Je suis né à Mostar. Ma mère est de Bukovica, de Jegdić. Mes Nikolics sont d’ Ozrinić. Je suis un Nikšić complet, même si je vis à Titograd depuis longtemps “, a-t-il toujours souligné. “

Vito Nikolić a été témoin des épreuves de la guerre et victime des années où l’on apprend les lettres. Il a été blessé lors de l’explosion de la bombe qui a tué son frère et ami. En 1943 , les Italiens tué le père de Vito. La guerre le ramena à Mostar , où il vécut quelque temps avec sa tante. Il a dû s’enfuir de Mostar vers Nikšić pour la deuxième fois . Dans le bombardement de Nikšić le 7 avril 1944 . Vito a échappé de peu à la mort. À la fin de la guerre, il a vécu dans des foyers pour orphelins de guerre. Il souffrait de tuberculose. Il écrivait souvent en vers sur la génération qui devait comprendre toute la cruauté de la vie à une époque où “il est difficile de comprendre quoi que ce soit”.

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