La Forteresse de Narikala à Tbilissi (Georgie).

Tbilissi, la capitale géorgienne, séduit particulièrement par sa vieille ville pavée.

Son architecture variée rassemble des immeubles de style art nouveau richement ornés, des chapelles orthodoxes orientales et des édifices modernistes soviétiques.

Mais aujourd’hui, l’une des plus importantes attractions touristiques de Tbilissi est la forteresse Narikala.

Construite à flanc de la colline de Sololaki au IVe siècle, elle domine majestueusement la ville.

Erigée à partir du IVe siècle, la forteresse changea régulièrement de nom au cours de son histoire.

D’abord nommée « Shukris Tsikhe » signifiant « fort individuel », ensuite « Kalas Tsikhé », puis rebaptisée « Narin Kala » après l’invasion des Mongols.

depuis le XVIIIe siècle, elle a conservé l’appellation de « forteresse de Narikala » qui signifie « petite forteresse »

Elle fut agrandie par les Omeyyades au VIIe siècle et ensuite par le roi David le Bâtisseur (1089-1125). En 1827, certaines parties de la forteresse furent démolies ou détruites par un tremblement de terre.

Cette vieille citadelle représente un symbole défensif de la ville.

Des études archéologiques ont démontré que Narikala était composée initialement de deux enceintes fortifiées. De plus, à l’intérieur de l’ancienne citadelle est érigée une église datant du XIIe siècle, l’église Saint-Nicolas dont la rénovation est récente, l’ancienne église ayant été détruite au cours d’une explosion durant l’ère russe en 1827, rendant sa réhabilitation quasiment impossible.

Cette église est sans nul doute la partie la plus connue de la forteresse. Elle fût reconstruite à l’emplacement de l’église éponyme entre 1996 et 1997.

La nouvelle église est une réplique exacte de l’édifice initial.

Autrefois, il était possible de relier la forteresse de Narikala aux  fortifications de la rive gauche du fleuve via un pont. Cette forteresse servait à surveiller le déversement du fleuve Koura.

Certaines parties du mur d’enceinte de la citadelle dateraient de la période d’occupation des Perses au IVe siècle, cependant, la majorité des fondations et les tours remontent au VIIIe siècle.

Elle fut agrandie et restaurée à plusieurs reprises, jusqu’à prendre sa forme actuelle qui date du XVI-XVIIe siècle. Détruite en effet par un tremblement de terre, elle ne fut plus jamais reconstruite.

Source : Voyage-Georgie.

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