La Citadelle d’Akershus (Norvège).

La citadelle d’Akershus (Akershus slott og festning en norvégien classique) se situe à Oslo, au bord du fjord d’Oslo et juste à côté de la mairie (rådhus).


La construction de la citadelle royale a débuté à la fin du XIIIe siècle, sous le règne du roi Håkon V de Norvège, pour servir de siège au représentant du roi. La citadelle a aussi servi pendant longtemps de prison.

Au cours du XVIIIe siècle, la citadelle est transformée en un château de la Renaissance entouré de bastions, afin qu’il puisse servir de résidence.  L’église de la garnison est consacrée en 1742 sous le règne de Christian VI de Danemark. Elle a été restaurée et agrandie par Wilhelm von Hanno et Heinrich Ernst Schirmer en 1870.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 1er février 1942, Vidkun Quisling prend le pouvoir en Norvège avec le titre de Ministre-Président du « Gouvernement national norvégien », après avoir suspendu la monarchie. Il installe ses bureaux dans le palais royal d’Oslo et collabore activement avec l’occupant nazi. Il gouverne la Norvège jusqu’à son arrestation le 9 mai 1945. Il est reconnu coupable de haute trahison après la guerre, avec deux autres dirigeants du Nasjonal Samling, Albert Viljam Hagelin et Ragnar Skancke, et est exécuté par un peloton d’exécution le 24 octobre 1945 à la citadelle d’Akershus.

Après la guerre, la citadelle est utilisée pour les vacances d’État, et notamment pour le 75e anniversaire du roi Haakon VII de Norvège en 1947. Les restaurations de la citadelle, commencées avant la guerre, se sont poursuivies après.

Dans la crypte de l’église de la citadelle se trouve la nécropole royale qui renferme les tombeaux des derniers souverains de Norvège.

Le gouvernement norvégien utilise les salles du château à des fins de représentation. Le ministère de la défense et l’armée utilisent également la citadelle pour loger certains de leurs personnels.

Pendant la journée, le site est largement ouvert au public. Outre le mausolée royal, la citadelle abrite aussi le musée militaire norvégien et le musée de la résistance norvégienne, ainsi que l’ancien site d’exécution de la prison, le Mémorial pour les patriotes norvégiens, où une quarantaine de personnes ont été fusillées au cours de la Seconde Guerre mondiale entre 1940 et 1945.

Source : Wikipédia.

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