Kimi Räikkönen, pilote automobile.

Kimi-Matias Räikkönen, né le 17 octobre 1979 à Espoo en Finlande, est un pilote automobile finlandais, champion du monde de Formule 1 en 2007. Les médias l’ont surnommé Iceman en raison de sa capacité à conserver son sang-froid en toutes circonstances, ainsi que son tempérament assez réservé.

Il fait ses débuts en Formule 1 en 2001, avec l’écurie suisse Sauber. L’année suivante, il s’engage avec l’écurie McLaren-Mercedes avec laquelle il termine deux fois vice-champion du monde, en 2003 et 2005. Après cinq saisons sans parvenir à remporter le titre, il rejoint la Scuderia Ferrari et devient, dès sa première année, champion du monde en devançant sur le fil, Lewis Hamilton et Fernando Alonso à l’issue de l’ultime épreuve de la saison. Malgré une année 2008 en demi-teinte, il contribue au titre  constructeur de son équipe. Fin 2009, Ferrari met un terme à son contrat, ce qui incite le Finlandais à quitter la discipline pour se reconvertir dans le championnat du monde des rallyes, au sein du Citroën Junior Team et du Ice One Racing ; il termine dixième du championnat en 2010 et 2011, en  effectuant au passage une pige de deux courses en NASCAR, avec l’écurie Kyle Busch Motorsports.

En 2012, Räikkönen fait son retour en Formule 1 avec Lotus F1 Team et se classe troisième du championnat après avoir renoué avec la victoire, lors du Grand Prix d’Abou Dabi. Après deux saisons au sein de l’équipe britannique, il retourne chez Ferrari, où il fait d’abord équipe avec Fernando Alonso puis avec Sebastian Vettel. En remportant le Grand Prix des États-Unis 2018, après avoir disputé 114 courses sans s’imposer, il devient, avec vingt-et-un succès, le Finlandais le plus victorieux de la discipline, devant Mika Häkkinen. Fin 2018, la Scuderia Ferrari met un terme à leur collaboration ; l’année suivante, il rejoint Alfa Romeo Racing tandis que Charles Leclerc fait le chemin inverse pour le remplacer au sein de l’écurie de Maranello. Le 1er septembre 2021, il annonce la fin de sa carrière en Formule 1 à l’issue du championnat ; après dix-neuf saisons, il a obtenu 21 victoires, 103 podiums, 18 pole positions, 46 meilleurs tours et un titre de champion du monde.


Kimi Räikkönen va s’intéresser au sport automobile par l’intermédiaire du karting. Vers l’âge de sept ans, alors qu’il pratique du hockey sur glace, son père le conduit avec son frère chez un ami dont le fils pratique le kart : les deux frères sont conquis. Dès ses dix ans, il connaît une longue série de succès. Sa première course en dehors de son pays d’origine a lieu pour ses quinze ans à Monaco.

En 1999, il participe pour la première fois à des courses de monoplaces et se fait remarquer en gagnant les quatre courses auxquelles il participe en Formule Renault. En 2000, il remporte le championnat britannique en s’imposant à sept reprises sur les dix courses figurant au calendrier.

Une telle performance attire l’attention des responsables des écuries de Formule 1 et, après des essais au cours desquels il étonne les ingénieurs de l’écurie suisse Sauber, Peter Sauber l’engage pour la saison 2001. La FIA hésite à accorder une super licence, sésame indispensable pour pouvoir piloter en Formule 1, à un si jeune pilote qui parait totalement inexpérimenté, ayant seulement disputé dix-sept courses en monoplace (treize victoires, trois podiums et un abandon) et âgé de 21 ans au moment de sa signature.

Après avoir finalement obtenu sa super licence, d’abord à titre provisoire, le Finlandais dispute la saison 2001 chez Sauber-Petronas, aux côtés de l’Allemand Nick Heidfeld, protégé de McLaren Racing, saison au cours de laquelle il termine notamment deux fois à la quatrième place en Autriche et au Canada, cinquième en Grande-Bretagne et sixième pour son premier Grand Prix en Australie, le classant finalement dixième avec neuf points. Cette performance paraît suffisante à McLaren pour l’engager au détriment de son coéquipier à qui la place semblait promise après avoir obtenu le seul podium de l’écurie en 2001 et de se classer devant lui au championnat pour remplacer Mika Häkkinen parti à la retraite.

En 2002, la McLaren MP4-17 n’est pas la voiture la plus fiable du plateau (Räikkönen abandonne d’ailleurs les onze fois où il n’inscrit aucun point) mais cela ne l’empêche pas de prendre rapidement la mesure de son équipier David Coulthard qui dispute sa septième saison chez McLaren et de se classer sixième du championnat, avec quatre podiums dont le premier de sa carrière obtenu en Australie en terminant troisième, et un meilleur tour en course. Il passe proche de sa première victoire à l’occasion du Grand Prix de France où, piégé par une traînée d’huile, il cède le commandement de l’épreuve à Michael Schumacher à quelques boucles de l’arrivée. Le  Finlandais termine sa deuxième année à la sixième place avec 24 points quand son coéquipier termine cinquième avec 41 points.

Kimi Räikkönen commence la saison 2007 en fanfare. Lors de la première épreuve, en Australie, il devient le premier pilote Ferrari depuis Juan Manuel Fangio en 1956 à réussir un hat-trick (pole position, meilleur tour en course, victoire) dès sa première course en rouge. Ce hat-trick est d’ailleurs le premier de sa carrière. Lors des deux courses suivantes, il est dominé par le champion du monde en titre Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) au Grand Prix de Malaisie, puis par son nouveau coéquipier Felipe Massa à Bahreïn et termine à chaque fois sur la troisième marche du podium, devancé également par le débutant Lewis Hamilton.

Contraint à l’abandon dès le début de la course en raison de problèmes électriques lors du Grand Prix d’Espagne remporté à nouveau par son coéquipier qui le domine également en qualification, Räikkönen, qualifié en seizième position à Monaco parvient péniblement à entrer dans les points en terminant huitième, à un tour du vainqueur Fernando Alonso. Au terme de la campagne nord-américaine qui voit les deux premières victoires de Lewis Hamilton, le Finlandais finit cinquième au Canada et quatrième à Indianapolis pour le Grand Prix des États-Unis. Il est quatrième du championnat, distancé de 26 points après sept Grands Prix.

Le 29 novembre 2011, bien que convoité par Williams, Kimi Räikkönen signe un contrat d’un an avec Lotus F1 Team pour 2012, plus une option pour 20137. Il est aligné aux côtés du Français Romain Grosjean. Le 23 et 24  janvier 2012, à l’occasion de deux séances d’essais à Valence pour retrouver ses marques, il pilote une monoplace de Formule 1 pour la première fois depuis le Grand Prix d’Abou Dabi 2009.

Après des essais prometteurs durant l’hiver, le pilote finlandais aborde la saison avec enthousiasme. Au Grand Prix inaugural en Australie, il prend le départ en dix-septième position à cause d’une erreur en qualification mais se classe septième en course en gagnant trois places dans le dernier tour. En Malaisie, il obtient le cinquième temps des qualifications mais démarre la course en dixième position à cause d’une pénalité pour avoir changé sa boîte de vitesses. Au terme d’une course mouvementée et animée par la pluie, il termine cinquième et signe le meilleur tour en course. Lors du Grand Prix de Chine, Räikkönen prend le départ en quatrième position sur la grille. Il se bat longtemps pour défendre sa deuxième place acquise au quarante-et-unième tour, mais à neuf tours du terme, ses pneus complètement dégradés lui font lâcher prise et termine quatorzième, à plus de cinquante secondes du vainqueur Nico Rosberg. Ce score vierge le relègue à la huitième position du championnat, à 29 points du leader Lewis Hamilton. Une semaine plus tard à Bahreïn, il réalise son premier podium depuis son retour en Formule 1 en terminant deuxième derrière Vettel. En Espagne, il s’élance quatrième juste derrière son coéquipier, et se classe troisième de la course, à moins de quatre secondes du vainqueur Pastor Maldonado, remontant ainsi à la quatrième place du championnat et revenant à 12 points de Sebastian Vettel et Fernando Alonso. Lors du Grand Prix de Monaco, malgré des difficultés avec ses pneumatiques pendant tout le week-end, Kimi Räikkönen parvient à entrer dans les points en finissant neuvième de la course.

Au Grand Prix inaugural en Australie, Kimi Räikkönen se qualifie en neuvième position et gagne une place en course. À Bahreïn, il récolte les points de la septième place après une bataille avec le débutant Lando Norris. En Azerbaïdjan, disqualifié des qualifications pour non-conformité de son aileron avant, il doit s’élancer de la voie des stands ; en course, il termine dixième. En Espagne, après une erreur dans le premier tour, il termine pour la première fois hors des points, à la quatorzième position. Pour son 300e départ, au Grand Prix de France, le pilote finlandais finit septième et remonte à la huitième place du championnat. Une semaine plus tard, lors du Grand Prix d’Autriche, après un bon départ, il franchit la ligne d’arrivée neuvième devant son coéquipier Antonio Giovinazzi.

Il réalise la meilleure qualification d’Alfa Romeo Racing depuis son retour dans la discipline en prenant la cinquième place du Grand prix d’Allemagne. Au terme d’une course mouvementée et animée par la pluie, il termine septième mais reçoit une pénalité de trente secondes pour une irrégularité de l’embrayage lors du départ et est reclassé douzième. En Hongrie, il s’élance de la cinquième ligne, aux côtés de Romain Grosjean et finit septième de l’épreuve, à un tour du vainqueur Lewis Hamilton. À Singapour, il abandonne en fin d’épreuve après avoir été percuté par Kvyat qui tentait de le dépasser. En Russie, il connaît un weekend difficile qui se solde par un drive-through pour faux départ. Après sept courses hors des points, Räikkönen obtient son meilleur résultat de l’année, lors du Grand Prix du Brésil, grâce à une quatrième place et se classe ainsi douzième du championnat avec 43 points.

La pandémie de Covid-19 perturbe fortement le championnat 2020, comme l’ensemble des manifestations sportives dans le monde ; si bien que la saison débute en Autriche le 5 juillet. Lors de la première épreuve de la saison, Kimi Räikkönen se qualifie en dernière ligne et abandonne en course après la perte de sa roue avant-droite mal fixée. En Grande-Bretagne, il connaît un weekend compliqué et se classe dernier à la suite de la défaillance de son aileron avant. Après avoir battu, lors de l’épreuve précédente, le record du nombre de tours en course en Formule 1, le Finlandais établit en Espagne, le nouveau record du nombre de kilomètres parcourus en Grand Prix avec 84 013 km ; plus de deux fois la circonférence de la Terre (records battus en 2022 par Fernando Alonso). Lors du Grand Prix de Toscane, il profite d’une course à rebondissements pour inscrire ses premiers points de l’année grâce à une neuvième place. À l’occasion du Grand Prix de l’Eifel, il devient le nouveau recordman du nombre de départs dans la discipline, (record battu en 2022 par Alonso), et se classe douzième. Sur le circuit d’Imola, qui fait son retour au calendrier après quatorze ans d’absence, il finit neuvième et prolonge son contrat d’un an avec Alfa Romeo. Au terme de la saison, Kimi Räikkönen termine seizième du championnat avec 4 points, son pire classement depuis ses débuts avec Sauber en 2001.

Lors du Grand Prix inaugural à Bahreïn, Räikkönen se qualifie en fond de grille ; en course, il remonte au fil des tours et termine onzième. Neuvième sous le drapeau à damier du Grand Prix d’Émilie-Romagne, au terme d’une course mouvementée et animée par la pluie, il reçoit une pénalité de trente secondes et est reclassé treizième. Au Portugal, sujet à un moment  d’inattention, il percute son coéquipier Antonio Giovinazzi et arrache son aileron avant qui se coince sous son fond plat ; le Finlandais privé d’appui, sort de la piste et abandonne. En Azerbaïdjan, qualifié à la quatorzième position, il profite de divers incidents de course pour marquer son premier point de la saison en franchissant la ligne d’arrivée dixième. Au Grand Prix d’Autriche, il est pénalisé d’un drive-through pour avoir provoqué une collision sur Sebastian Vettel lors du dernier tour de l’épreuve ; cette sanction ne pouvant pas être appliquée, elle est transformée, après  l’arrivée, en pénalité de vingt secondes ajoutées à son temps de course, ce qui le reclasse quinzième. Onzième sous le drapeau à damier en Hongrie, il bénéfice d’une pénalité infligée à Vettel pour obtenir la dixième place. Le 1er septembre 2021, à l’occasion du Grand Prix des Pays-Bas, il annonce qu’il prendra sa retraite de pilote de Formule 1 à la fin de l’année. Positif au Covid-19, il ne prend pas part aux deux courses suivantes, où il est remplacé par Robert Kubica. De retour en Russie, il connaît un weekend solide qui se solde par les points de la huitième place, comme au Mexique. Pour son dernier Grand Prix à Abou Dabi, à son 350e départ, est inscrit sur les flancs de son Alfa Romeo C41 : « Dear Kimi, we will leave you alone now » (Cher Kimi, on va te laisser tranquille maintenant), référence à son « Leave me alone » adressé à son ingénieur de chez Lotus-Renault, alors qu’il roulait vers la victoire à Abou Dabi en 2012. Kimi Räikkönen abandonne sur problème de frein après vingt-cinq tours de course et se classe seizième du championnat, avec 10 points.

Source : Wikipédia.

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