Hansel & Gretel, le conte.

Hansel et Gretel, ou Jeannot et Margot (en allemand : Hänsel und Gretel), est un conte populaire figurant parmi ceux recueillis par les frères Grimm dans le premier volume des Contes de l’enfance et du foyer.

Le conte, l’un des plus célèbres parmi les contes merveilleux, met en scène un frère et une sœur perdus dans la forêt par leurs parents et qui, ensuite, se retrouvent aux prises avec une sorcière anthropophage.

On peut le rapprocher, pour ce qui est de son point de départ du moins, de Nennillo et Nennella, conte de l’Italien Giambattista Basile, publié dans la première moitié du xviie siècle. Le motif des enfants abandonnés dans la forêt est par ailleurs présent dans le conte de Perrault Le Petit Poucet (fin du XVIIe siècle), mais on trouve un épisode comparable dès le début de la seconde moitié du xvie siècle, chez Martin Montanus.


Là où les sources utilisées par les frères Grimm pour ce conte demeurent incertaines, ils affirment cependant qu’il est issu de « différentes versions de Hesse ».

Dans leurs commentaires concernant Hansel et Gretel, les frères Grimm signalent qu’on trouve en Souabe des versions du conte où la maison de sucre n’est plus habitée par une sorcière mais par un loup. Ils notent également l’étroite parenté entre Hansel et Gretel et le conte de Perrault Le Petit Poucet, publié en 1697 dans Histoires ou contes du temps passé, et les parallèles avec Finette Cendron (1696 ou 1697), conte — très littéraire — de Madame d’Aulnoy.

Par ailleurs, les Grimm donnent en réalité deux, voire trois versions de cette histoire. La version reprise dans la deuxième édition (1819) des Contes comporte en effet certaines différences par rapport à la version figurant dans l’édition originale de 1812, notamment l’ajout d’un épilogue ; en outre, à partir de la quatrième édition (1840), ce n’est plus la mère ou à l’instigation de celle-ci que les enfants sont abandonnés, mais du fait de leur belle-mère – ce qui, en réalité, était déjà le cas dans Nennillo et Nennella, conte écrit en napolitain par Giambattista Basile, et figurant dans le Pentamerone, publié vers 1635. Le début du conte de Basile est similaire à celui de Hansel et Gretel et du Petit Poucet. Les éditions postérieures à 1842 tiennent compte en outre de la version alsacienne publiée par August Stöber et intitulée Das Eierkuchenhäuslein (« La petite maison de crêpes »), en lui empruntant notamment certaines expressions populaires.

De cet épisode, fameux, où des objets sont semés pour retrouver son chemin, on trouve déjà une version très proche dans Das Erdkuhlein (« La vachette de la terre »), un conte publié en 1559 par l’Alsacien Martin Montanus (apr. 1537-apr. 1566), et apparenté à Cendrillon. Le début de l’histoire se déroule comme suit. Une marâtre et la fille aînée de son mari veulent faire en sorte que la plus jeune sœur, Marguerite, se perde dans la forêt. Par trois fois, elles l’y envoient chercher des fagots ou du bois. Marguerite a entendu les projets de ses ennemies et, sur le conseil de sa marraine, elle sème sur son chemin de la sciure la première fois, la deuxième fois du sable, et enfin, en dernier lieu, du chènevis, que les oiseaux picorent. Perdue, elle monte dans un arbre et, de là, voit une petite maison, où elle se rend et où elle trouvera, plus chanceuse que Hansel et Gretel, et que Poucet, une main secourable.

Hansel, un petit garçon, et sa sœur cadette Gretel sont les enfants d’un pauvre bûcheron. Craignant la famine, l’épouse du bûcheron — la belle-mère des enfants — le convainc de les perdre dans la forêt. Hansel et Gretel entendent son plan et, recueillant de petits cailloux blancs, marquent le chemin jusque chez eux ; ainsi la tentative de les perdre échoue. Toutefois, la mère pousse le père à réessayer, et cette fois, les deux enfants n’ont que des morceaux de pain à jeter derrière eux. Une fois abandonnés en pleine forêt, ils réalisent que le pain a été mangé par les oiseaux.

En errant dans la forêt, Hansel et Gretel trouvent une maison en pain (les versions suivantes parleront de pain d’épices) avec des fenêtres en sucre, qu’ils commencent à manger. L’habitante de la maison, une vieille femme, les invite et leur prépare un festin. Cependant, la vieille femme est une sorcière qui a construit la maison pour attirer les enfants, afin de les manger. Elle enferme Hansel dans une cage, et fait de Gretel sa servante.

Gretel doit cuisiner afin d’engraisser son frère Hansel et, chaque jour, la sorcière vérifie s’il est suffisamment gras pour être mangé. Comme elle est à moitié aveugle, elle demande à Hansel de lui donner son doigt et celui-ci lui tend à sa place un os. La sorcière a l’impression que Hansel ne grossit pas et les enfants gagnent ainsi du temps. Mais un jour, folle de rage, elle n’a plus la patience d’attendre et décide de manger Hansel.

Alors qu’elle se prépare à cuire Hansel, la sorcière demande à Gretel de regarder dans le four pour voir s’il est prêt. Mais Gretel lui dit qu’elle est trop petite et la sorcière doit vérifier elle-même. Alors qu’elle se penche dans le four, Gretel la pousse et referme la porte derrière elle. La sorcière meurt ainsi carbonisée.

Les enfants prennent les joyaux qui se trouvaient dans la maison de la sorcière, et décident de rentrer chez eux.

Mais alors que les enfants arrivent face à un lac, ils se rendent compte qu’il est trop profond pour être traversé à la nage. Gretel voit alors deux cygnes blancs ; Hansel a l’idée de monter dessus pour traverser. Ils enfourchent les cygnes et rentrent chez eux avec les joyaux de la sorcière.

Voir aussi cette vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=GVDRdDtwoHg

Sources : Wikipédia, YouTube.

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