Gabriela Zapolska, femme de lettres et actrice.

Gabriela Zapolska , née Maria Gabriela Stefania Korwin-Piotrowska le 30 mars 1857 à Podhajce et morte le 21 décembre 1921 à Lwów, est une femme de lettres et une actrice polonaise. Représentante du naturalisme polonais, elle est l’auteure de 41 pièces de théâtre, 23 romans, 177 nouvelles, 252 travaux de journalisme, un scénario, de la poésie et 1 500 lettres. Son œuvre le plus célèbre fut la pièce de théâtre Moralność pani Dulskiej (La Morale de Madame Dulska), une tragicomédie devenue emblématique en tant que critique du milieu bourgeois dont elle démasque l’hypocrisie, la duplicité, le mensonge et le mépris à l’encontre des pauvres et des faibles.


Née en Volhynie dans une famille de la petite noblesse, fille d’un propriétaire terrien aisé et d’une ex-danseuse du Théâtre de Varsovie, Gabriela grandit dans une Pologne partagée entre la Prusse, la Russie et l’Autriche. À dix-neuf ans on la maria avec un lieutenant au service du tsar. Mais ce mariage malheureux fut annulé huit ans plus tard. Femme libre, moderne, elle fut vite attirée par une vie indépendante, elle rompit avec sa famille et commença à jouer sur des scènes de théâtre (à Lwów, Cracovie, Poznań) et avec des troupes itinérantes. Elle espéra, sans succès, percer à Varsovie. Elle eut un enfant hors mariage qui décéda rapidement. En 1888, elle tenta de se suicider.

Sa famille réprouva sa conduite. À Paris où elle séjourna entre 1889 et 1895, elle suit des cours de théâtre avec des professeurs issus de la Comédie-Française, puis joua au Théâtre-libre sous la direction d’André Antoine et au Théâtre de l’Œuvre dirigé par Aurélien Lugné-Poë.

Elle fréquenta le milieu nabi et se lia avec Paul Sérusier, qu’elle envisagea d’épouser. Elle fut l’amie et le modèle d’Édouard Loëvy.

En 1899, de retour au pays, elle épousa au second noces le peintre Stanisław Janowski et s’installa à Lwów.

Comme écrivain, elle débuta en 1883 (surtout par des romans), mais c’est entre 1900 et 1910 qu’on lui doit ses meilleures pièces, dont Moralność Pani Dulskiej (La Moralité de Madame Dulska). Sa correspondance épistolaire et ses chroniques dans la presse constituent un témoignage remarquable, notamment de sa période parisienne. Installée à Lwów à partir de 1904, elle y meurt en 1921. Elle est enterrée au cimetière de Lytchakiv.

Source : Wikipédia.

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