Francisco Ayala, écrivain, juriste et professeur de littérature.

Francisco Ayala, né le 16 mars 1906 à Grenade et mort le 3 novembre 2009 à Madrid, est un écrivain, juriste, professeur de littérature, sociologue et essayiste espagnol de la Génération de 27.

Son travail littéraire commence à être remarqué avec ses récits en prose d’Avant-garde comme El Boxeador y un ángel (1929) et Cazador en el alba (1930). Après s’être exilé à cause de la guerre civile espagnole, il franchit une nouvelle étape en Argentine avec son recueil de récits Los Usurpadores (1949), dont le thème est le pouvoir dans l’Histoire ; Muertes de perro (1958) et El Fondo del vaso (1962) aborderont par la suite le thème de la dictature. El Jardin de las delicias (1971), de type plus autobiographique, voit culminer son style lyrique.

Francisco Ayala fut élu membre de l’Académie Royale Espagnole en 1983 et reçoit le Prix national des Lettres espagnoles en 1988.


Francisco Ayala a étudié à Madrid puis à Berlin, avant de commencer une carrière universitaire. Ami du Président de la République Manuel Azaña, il doit s’exiler après l’avènement du Franquisme, en Argentine, puis à Porto Rico et aux États-Unis. Il ne reviendra en Espagne qu’à partir de 1960.

Au cours de sa très longue carrière, Francisco Ayala a écrit de nombreux essais (dont l’Histoire de la liberté en 1943), des romans et des livres de mémoires.

Il obtient en 1984 le premier prix national des Lettres espagnoles, en 1997 la médaille d’or du Círculo de Bellas Artes1, puis le prix Cervantes qui  distingue les meilleurs écrivains de langue espagnole, en 1991.

Source : Wikipédia.

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