Le mot lapin est un terme très général qui désigne en français certains animaux lagomorphes à longues oreilles, que l’on différencie des lièvres par une silhouette moins élancée et par les petits qui naissent aveugles et nus, cachés dans un nid creusé au sol. Ces animaux ne correspondent donc pas à un niveau précis de classification scientifique.

« Lapin » est en fait un nom vernaculaire ambigu, désignant une partie seulement des différentes espèces de mammifères classées dans la famille des Léporidés, une famille qui regroupe à la fois les lièvres et les lapins. Longtemps classés dans l’ordre des rongeurs, ils sont maintenant regroupés dans un ordre à part : les Lagomorphes. (suite…)

Le Rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) est une espèce de passereaux. Auparavant placé dans la famille des Turdidae, il figure actuellement, avec d’autres représentants de celle-ci (particulièrement les tariers et les traquets), dans celle des Muscicapidae. La liste de la Commission de l’Avifaune française utilise l’orthographe rouge-gorge.

Le mâle et la femelle sont presque identiques, avec une couronne, des ailes, le dessus et la queue de couleur brune, une bande grise sur les côtés de la gorge, un ventre blanc et la fameuse « gorge rouge », plus précisément de couleur orange foncé tirant vers le rouge. Bien que sa face et sa poitrine soient plus orangées que rougeâtres, cet oiseau prend le nom familier de rouge-gorge au Moyen Âge. Cette contradiction est due à ce que la dénomination de la couleur orange n’apparaît en Europe qu’au XVIe siècle, par la diffusion sur ce continent de l’orange douce (le fruit) rapportée à la fin du XVe siècle par les Portugais de Ceylan et de Chine.

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Il est reconnaissable à sa longue queue et à ses teintes contrastées roux, gris, noir bleuté chez le mâle. La femelle et le jeune ressemblent au mâle, mais ont la tête de couleur gris-foncé. Les parties ventrales sont grises. L’oiseau La Vierge possède des plumes érectiles sur la tête.

L’oiseau La Vierge est exclusivement forestier et se rencontre généralement dans les forêts primaires. C’est typiquement un oiseau des forêts denses. On l’observe aussi bien dans les Hauts que dans les ravines boisées de la côte Est et Sud, ainsi que dans les reliques de forêt de basse altitude.

Il vit presque toujours en couple. De plus, territorial et asocial, il agresse tout intrus qui pénètre sur son territoire. Il est néanmoins peu farouche et suit le promeneur, venant parfois à portée de sa main. Le chant est surtout entendu pendant la période de nidification. Il est flûté, mélodieux et composé d’une cascade de notes répétitives de plus en plus hautes souvent. Le cri d’alarme est un chuintement plus ou moins accentué et long qui est à l’origine de son nom créole « Chakouat ».

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