Dmitri Mamine-Sibiriak, écrivain et dramaturge.

Dmitri Narkissovitch Mamine-Sibiriak (Дми́трий Нарки́сович Ма́мин-Сибиря́к), né Mamine, le 25 octobre/6 novembre 1852 au village de l’usine Vissimo-Chatanski de l’ouïezd de Verkhotourié dans le gouvernement de Perm et mort le 2/15 novembre 1912 à Saint-Pétersbourg, est un écrivain et dramaturge russe.

Composée d’une quinzaine de romans et de près de deux cents récits, nouvelles, essais et contes pour enfants, son œuvre s’inscrit dans la meilleure tradition du réalisme russe. Maxime Gorki le considérait comme l’un de ses maîtres.


Il naît le 25 octobre (ancien style) 1852 dans la famille d’un prêtre  orthodoxe, Narcisse Matveïevitch Mamine (1827-1878). Sa sœur Élisabeth (1866-1925) devient élève en 1878 du Premier lycée de jeunes filles d’Ekaterinbourg. Son frère cadet, Vladimir (1863-1909), sera député de la Douma d’Empire. Dmitri Mamine est élevé à domicile, puis à l’école locale avec les enfants des ouvriers de la fabrique, et de 1866 à 1868 au séminaire d’Ekaterinbourg et enfin au séminaire de Perm dont il sort en 1872 avant la fin de ses études. Il entre la même année à l’Académie impériale médico-chirurgicale au département vétérinaire. Pour gagner un peu d’argent, il écrit dès 1874 des rapports de réunions de sociétés scientiques dans les journaux, ou des historiettes pleines d’action avec des personnages locaux hauts en couleur. Il publie dans Le Fils de la Patrie (Сын отечества) et Horizon (Кругозор). En 1876, il abandonne ses études de vétérinaire pour s’inscrire à la faculté de droit de l’université de Saint-Pétersbourg; mais à court d’argent et en mauvaise santé (il commence une pleurite), il abandonne au bout d’un an et retourne vivre chez ses parents à l’été 1877. Mais son père meurt l’année suivante et Dmitri doit aider la famille. Dans son roman autobiographique Traits de vie de Pepko («Черты из жизни Пепко», 1894), il exprime tout le découragement qu’il éprouve à l’époque.

Il déménage à Ekaterinbourg où il vit avec Maria Akimovna Alexeïeva qui le rassure et le conseille sur ses choix littéraires. Il voyage dans différents endroits de l’Oural et en étudie l’histoire, la littérature et le folklore. Il décide ainsi de se consacrer à la littérature. Mamine se sépare de sa compagne en 1890 pour se mettre en ménage avec une artiste du théâtre dramatique d’Ekaterinbourg, Maria Abramova, puis il déménage à Saint-Pétersbourg au début des années 1890. Maria Abramova meurt en couches en 1892 à l’âge de vingt-huit ans, laissant une fille atteinte de chorée, Hélène (dite Alionouchka), à son père éploré. Celui-ci se bat juridiquement pour prouver ses droits à la paternité. Elle mourra en 1914 de tuberculose. Dmitri Mamine écrit tout un cycle d’histoires pour enfants intitulé Les Contes d’Alionouchka.

Il visite en 1902 avec des amis littérateurs la station thermale de Kislovodsk dans le Caucase, ce qui donne lieu à son récit Désastreux Caucase («Погибельный Кавказ»). Le 4 août 1911, il a une hémorragie  intracérébrale, ce qui lui laisse les membres paralysés et à l’été 1912, il souffre de nouveau de pleurite. Il meurt quelques mois plus tard, le 15 novembre à Saint-Pétersbourg. Il est enterré au cimetière Saint-Nicolas de la laure Saint-Alexandre-Nevski et deux ans plus tard sa fille l’y rejoint. Leurs restes sont transférés en 1956 à la passerelle des écrivains du cimetière Volkovo.

Source : Wikipédia.

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