Cecil Rhodes, homme d’affaires et homme politique.

Cecil John Rhodes (5 juillet 1853 – 26 mars 1902) est un homme d’affaires et un homme politique britannique. Fondateur de la British South Africa Company et de la compagnie diamantaire De Beers, il est premier ministre de la colonie du Cap en Afrique du Sud de 1890 à 1896. Il est le créateur de la Bourse Rhodes.

Idéaliste de son temps, Cecil John Rhodes est un fervent partisan de l’impérialisme britannique, véritable archétype du colonialiste anglais.

Historiquement représentative des mentalités britanniques de son époque, la figure de C. J. Rhodes, ainsi que sa postérité politique, ont été remises en question au cours de la seconde partie du xxe siècle, et sont toujours sujettes à débats. Plusieurs territoires africains de l’empire britannique ou issus de celui-ci ont porté son nom, notamment la Rhodésie du Nord (actuelle Zambie) et la Rhodésie du Sud (devenue ensuite la Rhodésie indépendante, puis le Zimbabwe).


Cinquième fils du révérend Francis William Rhodes (1807–1878) et de Louisa Peacock (1816–1873), sa seconde épouse, Cecil John Rhodes est né le 5 juillet 1853 en Angleterre. La fratrie compta en tout neuf garçons (dont deux morts en bas âge) et trois filles (dont l’une née du précédent mariage du révérend Rhodes).

Enfant brillant mais affligé d’une santé fragile, Cecil Rhodes n’a que 17 ans en 1870 quand, pour soigner son asthme1, son père lui fait interrompre ses études pour rejoindre son frère Herbert établi comme fermier au Natal en Afrique du Sud où le climat devrait lui être plus favorable.

Après 70 jours de traversée de l’océan Atlantique, Cecil Rhodes débarque en Afrique le 1er septembre 1870. C’est alors un jeune homme sorti de l’adolescence, grand, dégingandé, anémique, blondinet, timide et réservé2. Il vit d’abord à Pietermaritzburg avec l’argent prêté par sa tante Sophie avant de rejoindre son frère Herbert pour travailler dans les champs de coton de sa ferme située dans la vallée d’Umkomanzi. La terre est cependant impropre à cette culture ce qui pousse Herbert Rhodes, ayant entendu parler de la découverte des premiers diamants à Kimberley, à partir y tenter sa chance en mars 1871. Il est rejoint par son frère Cecil en octobre. Sur les champs diamantifères, le jeune Rhodes se montre audacieux et inventif. Avec son frère, C.J. Rhodes commence à creuser pour trouver des diamants mais très vite, il réalise que vendre du matériel (telle des pelles) et des denrées alimentaires aux mineurs est plus rentable. Il prend aussi conscience que le contrôle du volume de la production de diamant permet de déterminer les prix du marché à Londres. Il se donne alors l’objectif de construire un monopole sur les champs de Kimberley pour influer les prix du marché. Son frère Herbert, dépassé et dépité comme beaucoup de mineurs par la dureté de la prospection minière, abandonne pour sa part les champs diamantifères et laisse son jeune frère à ses affaires et à ses ambitions.

C.J. Rhodes réalise ses premiers profits par la vente de matériels et de denrées alimentaires, avec lesquels il rachète progressivement les concessions minières à des prospecteurs qui ne trouvent rien et qu’il rassemble en une concession unique. Il tisse également un réseau de relations d’affaires avec les diamantaires influents de Kimberley avec lequel il s’engage à travailler. Parmi ces hommes figurent Charles Rudd, Barney Barnato, Alfred Beit, Leander Starr Jameson ainsi que John X. Merriman. C’est à Charles Rudd que Rhodes confie ses intérêts financiers à Kimberley en 1873 quand il retourne en Angleterre pour compléter ses études au Oriel College à Oxford.

À partir de 1885, toutes les mines de diamants de la région de Kimberley lui appartiennent à quelques exceptions près.

En mars 1888, après avoir triomphé de son unique rival, Barney Barnato, Rhodes forme l’entreprise De Beers Consolidated Mines contrôlant 90 % de la production mondiale de diamants. Il investit également dans la Niger Oil Company au côté de Charles Rudd et fonde Rhodes Fruit Farms dans le district viticole de Stellenbosch où il achète plusieurs fermes dont notamment les domaines viticoles de Rhone et Boschendal.

Si Cecil Rhodes est désormais un homme riche, l’argent n’est pas pour lui une finalité mais un moyen au service d’une grande ambition, la suprématie de la Grande-Bretagne. Cette ambition résulte de l’influence à Oxford des cours de John Ruskin qu’il suit assidument et renforcent sa foi à la cause de l’Empire britannique. Il est notamment marqué par un discours de Ruskin exhortant ses étudiants à se fixer un objectif à réaliser pour leur pays (l’Angleterre) et pour eux-mêmes, de faire en sorte que cet objectif permette de faire de leur pays une source d’inspiration éclairée et de paix pour le reste du monde. Plus spécifiquement, Ruskin fait de la création de colonies à travers le monde la raison d’être de l’Angleterre. L’attachement de Rhodes à développer l’Empire britannique est une ambition d’autant plus notable parmi ses pairs que c’est un roturier, qu’il n’est ni membre de l’aristocratie britannique ni fonctionnaire de haut rang du gouvernement. Mais Rhodes croit en l’ascension sociale et ses études à Oxford lui ouvrent les portes d’une loge maçonnique ainsi que celles de la haute société britannique. Elles lui permettent ainsi de rencontrer des gens influents qui seront ses futurs associés en affaires, comme Rochefort Maguire et Charles Metcalfe, jusqu’à pouvoir diner avec la reine d’Angleterre.

De retour en Afrique du Sud, tout juste 28 ans et à peine diplômé, il se faisait élire en 1881 comme député de Barkly-West à l’assemblée législative du Cap avec l’appui des nationalistes afrikaners de l’Afrikaner Bond, le parti de Jan Hofmeyr. Barkly West était une circonscription rurale à majorité boer, difficile a priori pour un anglophone. Elle lui reste cependant acquise jusqu’à son dernier souffle de vie. En politique intérieure (britannique), Rhodes soutient le parti libéral en Angleterre mais aussi Charles Stewart Parnell et l’Irish Parliamentary Party du moment qu’ils acceptent de demeurer dans l’Empire britannique. En politique intérieure sud-africaine (colonie du Cap), il soutient l’égalité entre le néerlandais et l’anglais dans l’enseignement public.

En 1890, il est élu premier ministre de la colonie du Cap alors qu’au même moment, il est nommé directeur de la British South Africa Company (BSAC), société qu’il a fondée, et dont il se sert pour revendiquer et coloniser au nom de la couronne britannique les territoires situés au nord du fleuve Limpopo.

En tant que premier ministre, Rhodes fait voter des lois favorables aux mines et aux industriels, comme le Glen Grey Act qui incite les populations noires à quitter les zones rurales pour s’établir près des zones urbaines afin d’y rechercher du travail, et devenir ainsi un réservoir de main d’œuvre à bon marché pour les magnats miniers. Il est aussi à l’initiative du développement des chemins de fer pour faciliter le commerce mais aussi du développement du transport routier. Rhodes initie notamment la construction d’une grande route vers le nord (actuelle route nationale 1) qui va du Cap à Beitbridge.

Dans les années 1880, Cecil Rhodes est la personnalité politique et économique la plus influente d’Afrique australe. Globalement, son ambition est de favoriser l’impérialisme britannique en Afrique du Sud. Ses rêves impériaux ne se limitent pas à cette seule région. Son ambition impériale englobe le Moyen-Orient, les côtes de la Chine et du Japon, l’océan Pacifique et l’Amérique du Sud5. Il entreprend de faire de ses rêves une réalité à commencer par le sud de l’Afrique. Son ambition politique est d’ailleurs de repeindre celle-ci aux couleurs du Royaume-Uni. Ainsi, dès son élection au parlement du Cap en 1881, il envisage l’annexion de territoires permettant de relier l’ensemble des possessions africaines de l’Empire britannique et de créer une liaison ferroviaire allant du Caire au nord au Cap au sud. Cette ambition est cependant directement entravée par la présence des républiques boers et des possessions matabélées au nord du fleuve Limpopo. Rhodes n’est toutefois pas un ennemi des Afrikaners avec qui il collabore étroitement au Cap via l’Afrikaner Bond. Ainsi défend-il régulièrement la cause des républiques boers car le fondement de son système philosophique est l’unité de la race germanique, anglo-saxonne, appelée selon lui à diriger le monde. Les Boers sont ainsi intégrés dans sa vision du monde dominée par l’Empire britannique. Il souhaite par conséquent la mise en place d’une fédération d’Afrique du Sud comparable à celle du Canada, mais les dirigeants des républiques boers n’en veulent pas. La construction de la ligne de chemin de fer reliant le Transvaal à la baie de Delagoa en territoire mozambicain, est un frein au rêve fédéral de Rhodes, car elle permet à la République sud-africaine enclavée de ne plus être dépendante de la colonie du Cap.

Le fait que le bassin du Limpopo-Zambèze n’ait pas été attribué à une quelconque sphère d’influence lors de la conférence de Berlin de 1884-1885 complique par ailleurs les ambitions de Rhodes. Dès 1885, dans un article du Times, il incite le gouvernement britannique à établir un protectorat sur le Matabeleland, situé au nord du Transvaal. En 1887, depuis la colonie du Cap, Cecil Rhodes commence à faire campagne pour l’annexion du Matabeleland et du Mashonaland par le Royaume-Uni en faisant pression sur plusieurs hauts responsables coloniaux dont le haut-commissaire pour l’Afrique du Sud, Hercules Robinson et Sidney Shippard, l’administrateur britannique du territoire du Bechuanaland. Grâce à De Beers et à Gold Fields of South Africa, la société d’extraction aurifère qu’il créée avec Charles Rudd, Cecil Rhodes a maintenant les moyens financiers de faire de son rêve d’un empire africain une réalité. Il a encore néanmoins besoin d’une charte royale pour qu’il puisse administrer des territoires au nom du Royaume-Uni via une compagnie à charte et à cette fin, doit présenter à Whitehall une concession, signée par un souverain local, lui accordant des droits de prospection exclusifs dans les territoires qu’il espère annexer. Rhodes vise le bassin du Limpopo-Zambèze alors dominé politiquement depuis le Matabéléland par le roi Lobengula. Mais ce sont cependant les Boers de la République sud-africaine du Transvaal (ZAR) qui sont les premiers à obtenir des succès diplomatiques avec le Roi des Matabélés. Alerté par ce rapprochement diplomatique qui contrarie l’expansionnisme britannique, Cecil Rhodes dépêche dès novembre 1887, à la cour de Lobengula, ses propres représentants afin de discréditer les Boers. Parmi eux, le missionnaire John Smith Moffat doit convaincre le roi d’être plus favorable aux intérêts britanniques et de s’opposer aux Boers. Le 11 février 1888, Lobengula accepte finalement l’accord britannique. Le document que paraphe Lobengula proclame que les Matabélés et les Britanniques sont en paix, que Lobengula négocie exclusivement avec les Britanniques et que le roi ne vendra ou ne cédera aucune partie du Matabeleland ou du Mashonaland. À la suite de la signature de ce document, Rhodes peut maintenant négocier une concession et désigne Charles Rudd pour mener le groupe des négociateurs britanniques auprès de Lobengula. Le 13 octobre 1888, celui-ci, en échange de fusils et d’une rente, « concède » aux commanditaires de Rudd des droits miniers sur les territoires du Matabeleland, au sud du fleuve Zambèze, paraphant alors l’annexion de son royaume (195 000 km2) mais aussi celui du Mashonaland sur lequel il ne règne pas en totalité. Pour Rhodes, cette concession est « tellement gigantesque, que c’est comme donner toute l’Australie à un homme ». Inquiet cependant à l’idée de s’être fait flouer, Lobengula décide de suspendre la concession et envoie une délégation en Angleterre, munie d’une lettre et d’un message oral, à destination de la reine Victoria.

Rhodes passe alors plusieurs mois du printemps 1889 à rassembler des soutiens à sa cause dans le West End, la Cité de Londres mais aussi dans les propriétés rurales de l’aristocratie foncière. Il parvient ainsi à rallier des personnalités influentes comme Harry Johnston et à recevoir celui de la presse britannique pour la création d’une compagnie à charte dans le centre-est de l’Afrique. Le 29 octobre 1889, près d’un an jour pour jour après la signature de la concession Rudd, la nouvelle compagnie de Rhodes, la British South Africa Company (BSAC ou « Compagnie britannique d’Afrique du Sud »), reçoit officiellement la charte royale de la part de la reine Victoria9 garantissant la légitimité de la concession par la Couronne britannique. La charte, accordée pour une durée de 25 ans, donne à la BSAC l’autorisation d’exploiter la concession et lui attribue tous les pouvoirs similaires à ceux des compagnies d’Afrique de l’Est, du Niger et de Nord-Bornéo. La zone d’opération de la BSAC est cependant définie de manière extrêmement vague : elle a le droit d’opérer au nord du Bechuanaland et du Transvaal et à l’ouest du Mozambique portugais mais les limites septentrionale et occidentale ne sont pas indiquées. La Compagnie est enfin rendue responsable du maintien de la paix et de l’ordre dans ses territoires et a non seulement ainsi l’autorité pour entretenir des forces de police mais aussi pour missions d’abolir l’esclavage, d’interdire la vente d’alcool aux autochtones et de protéger les traditions locales.

Cecil Rhodes capitalise la BSAC à hauteur d’un million de livres (environ 630 millions de livres de 2012) et utilise ses autres sociétés pour investir dans sa nouvelle entreprise. De Beers et Gold Fiels investissent respectivement 200 000 et 100 000 £ tandis que Rhodes apporte personnellement 45 000 £. Finalement, près de la moitié du capital de la Compagnie est détenu par ses principaux responsables (Rhodes, Beit, Rudd et leurs associés).

En juillet 1890, Rhodes devient Premier ministre de la colonie du Cap grâce au soutien de l’Afrikaner Bond et annonce que son premier objectif est l’occupation du bassin du Limpopo-Zambèze. En quelques mois, sa Compagnie constitue la Pioneer Column (ou colonne de pionniers) composée d’une centaine de volontaires qui a pour mission d’occuper et de commencer le développement du Mashonaland.

Le 6 mai 1890, au nom de l’Empire britannique, pour Cecil Rhodes et pour la Reine Victoria, ces pionniers quittent de Kimberley, en direction du Matabeleland, menés par le major Frank Johnson et le célèbre explorateur Frederick Courtney Selous, escortés par des policiers. À chaque pionnier la BSAC attribue 12 km2 de terres et 15 droits de prospection en récompense de ses services. Après avoir contourné le centre des territoires de Lobengula, ils fondent Fort Victoria (27 juin 1890) et Fort Charter avant de s’arrêter sur le site de la future capitale, Fort Salisbury (nommé d’après le premier ministre britannique), le 12 septembre 1890 où ils hissent le drapeau du Royaume-Uni.

En 1891, Cecil Rhodes rachète la concession de l’homme d’affaires hambourgeois, Eduard Lippert, que celui-ci avait conclu avec Lobengula pour administrer le commerce, frapper de la monnaie et fonder des banques dans le territoire de la BSAC et sur des terres du Mashonaland, situées sur la bordure extérieure. Rhodes récupère notamment des droits fonciers exclusifs accordés pour un siècle par Lobengula, y compris la permission de fonder des fermes et des villes et de lever des impôts. Si Lobengula pensait conclure avec un concurrent de la BSAC, il ne réalise la tromperie, et la cession du contrat à Rhodes, qu’en mai 1892. Le royaume matabélé affaibli coexiste alors difficilement avec les implantations de la BSAC dans le Mashonaland et au nord du Zambèze. Le 13 août 1893, Lobengula refuse d’accepter le paiement qui lui était dû dans les termes de la concession Rudd. Après quelques escarmouches18, la Première Guerre ndébélé) éclate en octobre 1893. Très vite, grâce à leur puissance de feu, les troupes de la BSAC progressent tandis que les Ndébélé subissent une grave défaite à la bataille de la Shangani (25 octobre 1893). Le Kraal royal ndébélé de Bulawayo est incendié par Lobengula, obligé de s’enfuir. Ses terres sont partagées par la BSAC qui accorde 3 000 morgens, 20 titres aurifères et une partie du bétail aux colons de Fort Victoria. Quant aux autres chefs tribaux matabélés, ils acceptent à l’unanimité la paix avec la BSAC.

Les négociations d’armistice entre Rhodes et les chefs Ndébélés le 21 août 1896 dans les collines de Matopos.

Le nom de Rhodésie, qui était utilisé depuis 1892 par la plupart des premiers colons pour désigner les possessions de la BSAC, est officialisé par la compagnie de Rhodes en mai 1895 et par le Royaume-Uni en 189819. Plus particulièrement, les territoires jusque-là divisés en Zambézie du Nord et Zambézie du Sud en amont et en aval du fleuve Zambèze, sont baptisés Rhodésie du Nord et Rhodésie du Sud en l’honneur de Rhodes (le nom faillit être celui de Cecilia, en l’honneur de la marquise de Salisbury).

En janvier 1896, constatant la faiblesse de l’armée de la BSAC après l’échec du raid Jameson sur le Transvaal, les Ndébélés déclenchent la « première chimurenga » (rébellion ou guerre de libération) pour protester contre les conditions de vie imposées par les Britanniques. Les districts isolés du Matabeleland sont évacués par les colons retranchés dans les enceintes de Bulawayo, Gwelo, Belingwe et Tuli qui sont vite assiégées. En juin, le Mashonaland est à son tour gagné par la révolte. La route Salisbury-Umtali est coupée par les rebelles shonas. Assiégés dans leurs villes, les colons rhodésiens plaident alors auprès de Cecil Rhodes pour qu’il mette en œuvre une politique d’extermination des autochtones. Il refuse mais sous la pression du gouvernement de Londres, il vient en personne et seul au milieu des monts Matobo afin de négocier un armistice avec les chefs ndébélés le 21 août 1896. Deux mois plus tard, la paix est signée : les Ndébélés récupèrent une partie de leurs terres et un certain degré d’autonomie sur leurs affaires intérieures mais de leur côté, les Shonas continuent de résister. Rhodes est tenté d’accepter la proposition de paix du chef shona Makoni mais le haut commandement britannique s’interpose, résolu à exiger une reddition sans condition. Celle-ci intervient finalement après la pendaison des principaux dirigeants, Kagubi et Nehanda, le 27 avril 1898.

Tenant en estime les Ndébélés, Cecil Rhodes se déclare prêt à pratiquer une politique humaniste et libérale de coopération loyale. Lord Grey, un autre administrateur de la BSAC, est quant à lui convaincu de la capacité des Shonas à moderniser leur économie et ne les juge nullement serviles ou stupides comme les lui avaient décrits les colons20 mais ces derniers, opposants irréductibles à l’assimilation, empêcheront de telles politiques de se réaliser.

Cecil Rhodes se retire à Muizenberg près du Cap où, âgé de 48 ans, il meurt d’un cancer le 26 mars 1902.

Après des funérailles nationales au Cap où son corps est exposé dans l’enceinte du parlement, sa dépouille est transportée par train jusqu’en Rhodésie du Sud via des arrêts marqués à Kimberley et Mafeking. Il est enterré le 10 avril 1902 près de Bulawayo sur les Monts Matopo, après la lecture d’un poème spécialement écrit en son honneur par Rudyard Kipling et salué par des centaines de guerriers Ndébélés qu’il avait combattus quelques années auparavant.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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