Le Kladruber (cheval).

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Le Kladruber (tchèque : Starokladrubský Kun) est une race de chevaux originaire de Bohême, en Tchéquie. Il provient du haras de Kladruby nad Labem, sur les bords de l'Elbe. Ses origines remontent au XVIe et XVIIe siècles. La race est développée à partir de fondateurs andalous et napolitains, dans l'objectif de faire naître des chevaux d'attelage pour la royauté. Après un déclin marqué au début du XXe siècle, le Kladruber fait l'objet d'une reconnaissance et d'une protection auprès de l'UNESCO. Il appartient depuis 1995 aux éléments culturels nationaux de la Tchéquie. Le Kladruber est un cheval de type médioligne et de taille moyenne, qui a la particularité de présenter des robes uniquement grises ou noires, et de descendre de deux étalons fondateurs. Ses allures sont élégantes, ce qui lui permet de se distinguer dans les mouvements de haute école et au cirque. C'est néanmoins en attelage qu'il excelle, grâce à sa sélection originelle. Ses origines remontent au XVIe siècle et XVIIe siècle3. Le Kladruber partage une origine commune avec le Lipizzan. En 1579, un haras royal est fondé à Kladrub en Bohême, où la race est développée à partir de chevaux andalous et napolitains dans l'objectif de donner des chevaux d'attelage, notamment pour la royauté. Ce haras atteint son…

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Jean-Gaspard Deburau, mime.

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Jean-Gaspard Deburau, ou, à tort, Debureau (né Jan Kašpar Dvořák, de son nom de scène Baptiste, à Kolín, en Bohême austro-hongroise, le 31 juillet 1796 et mort à Paris le 17 juin 1846), est un mime franco-bohémien. Il a joué au théâtre des Funambules du début des années 1820 jusqu'à sa mort. Il a été immortalisé dans le film réaliste poétique de Marcel Carné Les Enfants du paradis (1945), où il est incarné par Jean-Louis Barrault dans le rôle de « Baptiste Debureau ». Sa plus célèbre création est Pierrot, un personnage qui est l'ancêtre de tous les pierrots romantiques, décadents, symbolistes et du début du modernisme. Deburau est né à Kolín, en Bohême alors austro-hongroise (aujourd'hui en République tchèque). Il est le fils d'une servante tchèque, Kateřina Králová (ou Catherine Graff) et d'un ancien soldat français, Philippe-Germain Deburau, natif d'Amiens. Avant 1814, date où il apparut à Paris, Philippe était devenu acrobate et avait commencé à se produire à la tête d'une troupe itinérante probablement formée en partie de ses propres enfants. Quand la troupe fut engagée en 1816 par le directeur du Théâtre des Funambules pour des spectacles de mime et d'acrobaties, le jeune Deburau faisait partie de la troupe. Il y commença probablement…

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Josef Sudek, photographe.

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Josef Sudek est un photographe tchèque (du temps de la Tchécoslovaquie), né le 17 mars 1896 à Kolín, en royaume de Bohême (alors intégrée à l'Autriche-Hongrie), et décédé le 15 septembre 1976, à Prague. Son père (peintre en bâtiment) meurt alors que le futur photographe a trois ans. À l'âge de quatorze ans, il part à Prague pour un apprentissage où il apprend la reliure. Il photographie en amateur dès 1913. Il accomplit son service militaire à Kadaň (Kadan) en 1915 et part ensuite pour le front italien armé de son appareil photographique. Il revient amputé du bras droit à cause d'une grenade, il devient alors photographe après avoir étudié la photographie pendant deux ans à Prague à l'école des arts graphiques de 1922 à 1923 avec Jaromir Funke. Sa pension d'invalidité lui laisse la possibilité de se consacrer à la photographie d'art et dans les années 1920 il travaille dans un style pictorialiste. En 1924, poussé par un club de photographie local, il devient le cocréateur de la Société Photographique de Prague (Pražskou fotografickou společnost). En 1927 il lance son propre studio1. Il photographie les mutilés de guerre, la restauration de la cathédrale Saint-Guy de Prague et voyage deux mois en Italie. De 1927 à 1936, il réalise des portraits, des reportages et des paysages pour la maison d'édition dp (Družstevní práce) dans les locaux de laquelle il organise…

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