Alice Tegnér, professeure, poète et compositrice.

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Alice Charlotta Tegnér (née Sandström ; 12 mars 1864 – 26 mai 1943) était une professeure de musique, poète et compositrice suédoise. Elle est la plus grande compositrice de chansons suédoises pour enfants de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.


Née Alice Charlotta Sandström à Karlshamn , en Suède, elle était la fille d’Eduard Sandström (1829-1879), capitaine de navire. Elle était très musicale et a commencé très tôt à prendre des cours de piano. Elle a suivi des séminaires à Stockholm ( Högre lärarinneseminariet ) et a suivi une formation d’enseignante. Après avoir obtenu son diplôme, elle devient gouvernante. Alice Tegnér était enseignante à la samskola de Djursholms et chantre à la chapelle de Djursholms où Natanael Beskow était prédicateur.

En 1885, elle épousa Jakob Tegnér (1851-1926), avocat, puis secrétaire de l’Association suédoise des éditeurs et rédacteur en chef de Svenska Bokhandelstidningen.

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Le Cadran solaire.

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Un cadran solaire est un instrument de mesure immobile et silencieux qui indique le temps solaire par le déplacement de l’ombre d’un objet de forme variable, le style, sur une surface, la table du cadran, associé à un ensemble de graduations tracées sur cette surface (lignes horaires principalement). La table est généralement plane mais peut aussi être concave, convexe, sphérique, cylindrique, etc.

Le style indique généralement l’heure par la longueur ou la direction de son ombre. Sur les cadrans courants, l’élément porte-ombre est généralement un axe (ou l’arête d’un plan) incliné parallèlement à l’axe de rotation de la Terre ou axe du monde. Il prend alors le nom de « style polaire ». Cette inclinaison, dont l’angle dépend de la latitude du lieu, permet de lire l’heure pendant toute l’année directement sur un même ensemble de graduations : l’éventail des lignes horaires. Les cadrans solaires ont plusieurs formes : ronde, rectangle, carrée, etc.


Le cadran solaire est considéré, du fait de sa simplicité, comme l’un des tout premiers objets utilisés par l’homme pour mesurer l’écoulement du temps. Les plus anciens indicateurs solaires connus ont été trouvés en Égypte, mais ils n’indiquaient que des instants indéfinis et non des heures au sens où nous les entendons aujourd’hui (heures résultant de mesures  astronomiques). Les premiers véritables cadrans solaires sont  probablement le polos et le scaphé, basés sur la sphère, supposés être introduits par Bérose en Grèce antique au IVe siècle av. J.-C. ; d’autres modèles en découlèrent (hémisphérique, conique, plan…), inventoriés dans les cadrans antiques.

Ces modèles indiquaient des « heures inégales » (heures également appelées « heures temporaires » variant selon le lieu et la saison) qui divisaient le jour, du lever au coucher du soleil, en 12 heures, été comme hiver : les heures d’été étaient longues, les heures d’hiver courtes. Vers le viie siècle, les cadrans canoniaux apparurent en Europe à la suite des travaux de Bède le Vénérable. Ils assurèrent une transition vers les cadrans solaires à style incliné tels que nous les connaissons aujourd’hui, et dont le principe, provenant de la civilisation arabe, apparut vers les xiiie et xive siècles. L’inclinaison du style a permis de tracer un diagramme de lignes horaires indiquant des heures égales, c’est-à-dire telles que nous les utilisons : un jour, d’un midi au suivant, est divisé en 24 h, quelle que soit l’époque de l’année.

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Le Soufflage du verre.

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Le soufflage du verre est la technique, inventée au Proche-orient au Ier siècle av. J.-C., qui permet de produire en verre des volumes en creux (à partir d’un manchon initial), ou dans des techniques anciennes de miroiterie, de constituer les vitres et glaces, par simple déroulement du manchon initial. Ce travail se fait au moyen de la canne de verrier.


Avec sa canne (autrefois une fêle), le souffleur commence par « cueiller » (ou cueillir), dans le four à pot ou creuset, ou bien dans le four à bassin, une masse de verre en fusion.

Il en régularise la masse au marbre tout en effectuant une rotation continue de sa canne(surface plate souvent en marbre). Le résultat s’appelle la paraison. D’un souffle bref (pour éviter le reflux d’air chaud) et en bouchant aussitôt l’orifice de son doigt, il fait naître une bulle due à la dilatation de l’air au contact du verre chaud.

Ensuite il a recours à la technique du souffle continu pour atteindre le volume souhaité.

Les autres opérations de verre soufflé [archive] sont éventuellement effectuées à la « place » par le « chef de place » assis, soit :

  • le centrifugeage horizontal au banc pour élargir la pièce ;
  • la régularisation de la surface à l’aide d’une mailloche (cuiller en bois mouillé) voire d’une mouillette4 (simple papier journal plié et trempé dans l’eau).

Et d’autres par le « gamin », à savoir :

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