Peter Benoit, compositeur et professeur de musique.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :28 décembre 2022
  • Temps de lecture :9 min de lecture

Petrus Leonardus Leopoldus Benoit est un compositeur et professeur de musique belge né le 17 août 1834 à Harelbeke et mort le 8 mars 1901 à Anvers.


Peter Benoit reçut ses premières leçons de musique de son père, Petrus, qui était lui-même un musicien polyvalent du chœur et de l’orchestre paroissiaux et un enseignant de musique. C’est en tant que choriste de l’église Saint-Sauveur de sa ville natale que le jeune Benoit apprit à connaître la musique sacrée. En 1847, il était entré comme apprenti chez un pianiste et organiste de Desselgem, Pieter Carlier, auprès de qui il resta jusqu’en 1851. Il eut également des contacts avec les compositeurs Pieter Vanderghinste et Joannes Vandewiele de Courtrai. En 1851, il s’inscrivit au Conservatoire royal de Bruxelles où, outre les cours de piano de Jean-Baptiste Michelot et d’harmonie de Charles Bosselet, il suivit les cours de contrepoint, de fugue et de composition du directeur François-Joseph Fétis. En dépit des entraves d’ordre familial, financier et psychologique, il termina ses études après trois ans. Il reçut le diplôme d’harmonie et de composition en 1854 et remporta un 1er prix.

En général, la littérature sur le compositeur situe le début de sa période nationaliste plus tardivement, vers l’époque où il écrivit des œuvres telles que l’Oratoire Lucifer ou De Schelde (L’Escaut, 1869) : Lucifer, parce que, dans cette œuvre, il opta pour la langue vernaculaire, et De Schelde pour son sujet historique et national et le traitement du Wilhelmus comme leitmotiv de Guillaume d’Orange. Cependant, Benoit avait déjà précédemment écrit quelques autres pièces sur des textes néerlandais, comme Het dorp in ‘t gebergte (1854, Le village dans les montagnes) et De Belgische Natie (1856, La Nation belge) et deux pièces de théâtre musical sur des textes de Jakob Kats (1804-1886). « L’éminent compositeur belge Pierre LL Benoit » ne devint donc pas d’un jour à l’autre « Peter Benoit, l’homme qui a appris à son peuple à chanter ». Ses idées nationalistes avaient déjà progressivement mûri après ses études au Conservatoire de Bruxelles, lieu où il entra en contact avec Charles-Louis Hanssens (1802-1871), un compositeur et chef d’orchestre de tendance orangiste, et avec le metteur en scène, autant anticlérical que flamingant, Kats. Cette prise de conscience ne fut pas un simple processus en ligne droite. Benoit fréquenta les salons francophones bruxellois et, après avoir remporté le prestigieux prix de Rome en 1857, il devint un compositeur estimé par l’ordre établi en Belgique. Il nourrit davantage ses idées sur le nationalisme et le naturalisme au cours du voyage d’études qu’il fit en Allemagne dans les années 1858-1859 en tant que lauréat du prix de Rome.

(suite…)

Continuer la lecturePeter Benoit, compositeur et professeur de musique.

Le Château de Bouillon (Belgique).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Sites et Monuments
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :28 décembre 2022
  • Temps de lecture :3 min de lecture

Le château de Bouillon est un château fort construit au Moyen Âge situé en Wallonie dans la ville belge de Bouillon en province de Luxembourg.

Sis sur un éperon rocheux surplombant la Semois et dominant la ville moderne, il a appartenu à Godefroy de Bouillon qui en a hérité de son oncle. Il l’a revendu afin de financer son départ pour la première croisade vers la Terre sainte. Avec les châteaux de Beersel, de Corroy, de Horst, de Gand, de Lavaux et de Vêves, il constitue un des plus beaux châteaux médiévaux de Belgique.


Les premières fortifications commencent au VIIIe siècle. Le donjon du château est construit entre 1080 et 1090. Suivant la promesse conclue entre le prince-évêque de Liège et Godefroy de Bouillon en 1096 et la mort du dernier en 1100, le château devient la propriété des princes-évêques de Liège puis des ducs de Bouillon et le reste jusqu’à la conquête française en 1794. En 1134, Raymond de Bar prend le château par surprise, mais il le perd la même année après un siège par le prince-évêque. Sous les

guerres de Louis XIV, les fortifications sont aménagées par Vauban. En 1815, le duché et le château deviennent néerlandais: le donjon est détruit au cours de cette période. Après la révolution belge en 1830, ils passent à la Belgique. La forteresse est déclassée par les autorités belges en 1853. Après la bataille de Sedan en 1870, l’armée prussienne utilise quelques parties du château comme hôpital. Aujourd’hui le site est ouvert aux visiteurs et abrite un musée.

(suite…)

Continuer la lectureLe Château de Bouillon (Belgique).

Carnet de 20 timbres “lettre verte” pour distributeur automatique de billets.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nouvelles émissions France
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :28 décembre 2022
  • Temps de lecture :1 min de lecture

Le timbre et les carnets “lettre prioritaire” étant supprimés, La Poste propose désormais un carnet de 20 timbres “lettre verte” dans certains distributeurs automatiques de billets

Prix 23,20€, tirage 80.000 exemplaires. Disponible aussi sur le site laposte.fr 

(suite…)

Continuer la lectureCarnet de 20 timbres “lettre verte” pour distributeur automatique de billets.