Charles-Joseph de Ligne maréchal de l’armée et diplomate.

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Charles-Joseph Lamoral, 7e prince de Ligne, né à Bruxelles le 12 mai 1735 et mort à Vienne le 13 décembre 1814, est un maréchal de l’armée du Saint-Empire, diplomate au service de l’Empereur et homme de lettres des Pays-Bas autrichiens.

Fréquentant les plus grandes cours d’Europe, il fut bon militaire mais aussi un grand séducteur. Considéré comme un des trois grands mémorialistes du XVIIIe siècle avec Giacomo Casanova et Giuseppe Gorani, il fut admiré de Goethe, Lord Byron, Barbey d’Aurevilly, Paul Valéry et Paul Morand.


Fils de Claude-Lamoral II, 6e prince de Ligne, et d’Élisabeth, princesse de Salm, il a pour parrain et marraine l’empereur Charles VI et son épouse l’impératrice Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Il perd sa mère à l’âge de 4 ans. Jusqu’en 1755, Étienne de La Porte est son gouverneur, à qui il rendra hommage dans un de ses livres : « Formant mon âme en même temps que mon esprit, il acquit d’autant plus de droits à ma reconnaissance que je crois que si je valais quelque chose, ce serait à lui que je le devrais. »

À l’âge de 15 ans, il rédige son premier ouvrage, Discours sur la profession des armes. En 1751, son père le conduit à Vienne et le présente à l’empereur François Ier et à l’impératrice Marie-Thérèse, qui le fait chambellan.

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Rembert Dodoens, botaniste et médecin.

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Rembert Dodoens (ou Rembert Van Joenckema ou Rembert Dodonée), né le 29 juin 1517 à Malines et mort le 10 mars 1585 à Leyde, est un botaniste et un médecin malinois. Après des études de médecine à Louvain où il obtient le titre de docteur  obtenu en 1535, il visite des universités de France, d'Italie et d'Allemagne. Il devient en 1574, médecin de cour de l'empereur Maximilien II à Vienne, sans doute grâce à l'aide de son ami Charles de l'Écluse. Il continue d'exercer sous le règne de Rudolf II, successeur de Maximilien II. Après un passage à Cologne et à Anvers, il obtient une chaire de médecine à Leyde en 1582. Son intérêt pour la botanique est d'abord d'ordre médical et c'est pour cette raison qu'il écrit un herbier. Il utilise les planches du travail de Leonhart Fuchs et y ajoute de nouvelles gravures. Une édition en flamand, sous le titre Crŭÿdeboeck, paraît en 1554 suivie d'une version en français, Histoire des plantes (la traduction est assurée par Charles de l'Écluse). En 1583, Dodoens publie Pemptades, une œuvre plus botaniquee que la précédente. Ses propres observations sont mêlées à celles de Charles de l'Écluse et Mathias de l'Obel, aussi il est difficile de savoir la part qu'il y prend. Source : Wikipédia.

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Jean Bolland, prêtre jésuite.

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Jean Bolland (en latin Bollandus), né le 18 août 1596 à Julémont, dans la province de Liège (Belgique) et décédé le 12 septembre 1665 à Anvers (Belgique), est un prêtre jésuite belge, hagiographe et fondateur de la Société des Bollandistes.


Né à Julémont, un village du comté de Dalhem, il entre dans la Compagnie de Jésus en 1612. Avant même d’être ordonné prêtre (en 1625), il se distingue comme professeur dans les collèges de Ruremonde et Bois-le-Duc. Il met en scène au collège d’Anvers une pièce de théâtre retraçant la vie de saint Ignace de Loyola, à l’occasion de sa canonisation (1622).

Durant ses études de théologie à Louvain, il apprend plusieurs langues orientales. Une bonne connaissance de l’Antiquité et son goût pour  l’érudition font de lui le choix naturel pour ses supérieurs lorsqu’il s’agit de mettre de l’ordre dans les nombreux documents et manuscrits sur la vie et la légende des saints rassemblés par Héribert Rosweyde, décédé inopinément en 1629. Il reçoit alors la mission d’évaluer l’opportunité de réaliser le grand projet d’édition hagiographique pour lequel Rosweyde avait travaillé1. Si donc Bolland est bien le fondateur de la Société des Bollandistes, Rosweyde en est le précurseur et l’inspirateur.

L’érudit trouve sa voie dans ce trésor sans ordre de Rosweyde et se consacre dès lors entièrement à ce travail gigantesque de recherche et de publication, en organisant systématiquement et en élargissant la perspective de  Rosweyde : non plus seulement les saints européens, mais tous les saints du calendrier de l’Église catholique.

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