Jean Mermoz, pilote et légende de l'”Aéropostale”.

Jean Mermoz est le fils de Jules Mermoz (1870-1940), maître d’hôtel, et de Gabrielle Gillet dite « Mangaby » (1880-1955), Chevalier de la Légion d’honneur en 1952. Le couple se sépare dès 1902 et divorce en 1922. Mermoz passe une partie de son enfance chez ses grands-parents, à Mainbressy, village situé au sud d’Aubenton, dans les Ardennes. Et, alors que sa mère trouve un poste de couturière à Charleville, il entre à l’école supérieure professionnelle d’Hirson en tant que pensionnaire. Lorsque le premier conflit mondial éclate, en août 1914, ses grands-parents, pris de panique, s’enfuient avec lui dans le Cantal, où il intègre le lycée d’Aurillac. Sa mère, non prévenue, et bloquée par l’avancée des troupes allemandes devra attendre trois années, et les arrangements internationaux de 1917, pour retrouver son fils, après un rapatriement en zone non occupée, via la Suisse, pays neutre. Elle amène ensuite Jean à Paris où il est admis au lycée Voltaire avec une bourse de demi-pensionnaire. Il passe avec succès la première partie du baccalauréat en 1918, mais échoue à la seconde. Il se remet difficilement de cette déception et tombe gravement malade. Une fois guéri, il renonce à préparer le concours de l’École centrale.

En 1930, Jean Mermoz épouse Gilberte Chazottes, qui, après la mort de Jean, se remariera avec l’ingénieur René Couzinet. Celui-ci se suicidera le 16 décembre 1956 après avoir abattu Gilberte Chazottes.

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Jean Jaurès, homme politique et journaliste

Thème : Presse

Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès, dit Jean Jaurès, est un homme politique français, né à Castres (Tarn) le et mort assassiné à Paris le .

Issu d’une famille de la bourgeoisie, il étudie à l’École normale supérieure (ENS) et obtient une agrégation de philosophie.

Il commence une carrière politique comme républicain. En 1885, devenu le plus jeune député de France, il prend le parti des ouvriers et propose un projet de retraites ouvrières en guise de premier pas vers le socialisme. Il soutient la grande grève des mineurs de Carmaux, s’oppose aux « lois scélérates » et dénonce la collusion d’intérêts économiques avec la politique et la presse. Il prend la défense du capitaine Dreyfus, puis fonde et dirige le quotidien L’Humanité.

En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l’État. La même année, il participe à la création de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l’un des acteurs principaux, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l’opposition d’une partie de la gauche révolutionnaire.

Il consacre les dernières années de sa vie à tenter d’empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale, se liant aux autres partis de l’Internationale ouvrière et faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d’être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du conflit. Cet événement contribue paradoxalement à entraîner le ralliement de la gauche à l’Union sacrée.

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Mémorial canadien de Vimy (Guerre 1914-18)

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Thèmes : guerre 1914-18, monuments

Le Mémorial national du Canada à Vimy honore la mémoire des soldats canadiens morts en France pendant la Première Guerre mondiale. Le monument est situé sur la crête de Vimy où s’est déroulé la bataille éponyme durant laquelle de nombreux soldats canadiens ont perdu la vie. Sur les 66 000 soldats du corps expéditionnaire canadien, 11 285 ont été portés disparus dont les noms sont inscrits sur le mémorial lui-même. Le site est géré par Anciens Combattants Canada.

C’est principalement sur le territoire de Givenchy-en-Gohelle et pour partie sur celui des communes voisines de Neuville-Saint-Vaast et Vimy, au sommet de la cote 145, que se trouve le plus important monument canadien aux victimes de la Première Guerre mondiale. Il rend hommage au rôle des Canadiens lors de ce conflit, au moyen de figures de pierre symbolisant les valeurs défendues et les sacrifices faits. Érigée entre 1925 et 1936 sur le site de la bataille de la crête de Vimy, cette œuvre d’art est le fruit du travail d’artistes canadiens, notamment Walter Allward. Le mémorial est inauguré le par le roi Édouard VIII et le président français Albert Lebrun en présence de ministres canadiens et de 30 000 personnes dont six mille anciens combattants canadiens coiffés du béret réséda à feuille d’érable, symbolique de leur nation.

Le est célébré le centenaire de la bataille de Vimy en présence du président de la République François Hollande et du premier ministre canadien Justin Trudeau. Ils furent accompagnés du Prince Charles de Galles et de ses deux fils, William et Harry.

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