Philatélie thématique

Maréchal Joseph Joffre, vainqueur de la bataille de la Marne.

Vainqueur de la bataille de la Marne au cours de la Première Guerre mondiale, Joseph Joffre sauva Paris et la France du désastre. Entré en conflit avec le pouvoir civil en 1916, il fut évincé du haut commandement tout en conservant son prestige.

Issu d’une famille de viticulteurs aisés, Joseph Joffre fait ses études secondaires à Perpignan, puis à Paris. Sorti de l’École polytechnique en 1869, comme officier du génie, spécialiste des fortifications, il commence sa carrière militaire lors de la défense de Paris en 1870. Envoyé en Extrême-Orient (Formose [1884], Tonkin [1885]), au Soudan (1892) et à Madagascar (1897), il contribue à la présence française dans ces territoires. En 1905, il obtient ses galons de général de brigade et, après un passage au ministère de la Guerre, il devient en 1910 vice-président du Conseil supérieur de la guerre. Dès 1911, il est nommé au poste de chef d’état-major général de l’armée qui vient d’être créé – en y étant aidé, semble-t-il, par son passé de franc-maçon. À ce titre, il préparera le plan de guerre français.

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Pont de la guillotière, à Lyon.

Ce pont est l’une des grandes affaires urbanistiques du XIIIe siècle lyonnais. Entamé à la fin du XIIe siècle, le chantier est financé par des dons, des legs et des offrandes faites à la chapelle édifiée à l’extrémité du pont sur la rive gauche. Achevé en 1183, le premier pont en bois s’effondre sous le passage des croisés en 1190. Reconstruit en partie en pierre et en partie en bois, il subit tout le long du siècle de nombreux dégâts et sa construction n’est réellement achevée qu’au début du XIVe siècle.

Le , le pont est le lieu d’une tragédie, appelée « bousculade du pont de la Guillotière » ou « tumulte du pont du Rhosne ». La vogue de saint Denis à Bron génère un fort flux sur le pont, qui a l’époque à Lyon était le seul pour traverser le Rhône et fermait la nuit, un accrochage entre le carrosse de Catherine de Servient et un charroi bloque le passage sur le pont. La foule s’écrase contre cet obstacle. On dénombre 241 victimes, dont 25 noyés et 216 personnes mortes écrasées contre la barricade.

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Le château féodal de Pau, devenu palais royal, impérial & musée.

Château féodal, devenu au fil des siècles palais royal, impérial, national puis musée, le château de Pau offre à ses visiteurs une véritable plongée dans l’histoire locale et nationale.

L’architecture du monument témoigne d’une histoire longue de plus de mille ans. Du Moyen-Age au XIXe, les siècles ont laissé leurs traces sur ses murs et dans ses décors. Nombreuses sont les figures historiques qui marquent ce lieu et au-dessus de toutes les autres, celle d’Henri IV, premier roi de France et de Navarre qui y voit le jour le 13 décembre 1553.
La première mention connue du château de Pau remonte au XIIe siècle, mais il est probable qu’une fortification a été édifiée dès le Xe siècle sur l’éperon rocheux surplombant le gave de Pau et l’un de ses affluents, le Hédas. Cet édifice était certainement entouré d’une palissade de bois, en béarnais un « pau », terme qui aurait donné son nom à la ville.

Ce premier ouvrage fortifié est progressivement agrandi et renforcé par les vicomtes de Béarn. Trois tours datent ainsi des XIIe-XIIIe siècles : l’actuelle tour Mazères, au sud, haute de 22m30 avec des murs de 1m65 d’épaisseur, la tour Billère à l’ouest et, au nord, le donjon Montauser qui se trouvait alors à l’intérieur de l’enceinte castrale.

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