Pamela Rosenkranz (née en 1979 à Altdorf, Uri, Suisse) est une artiste multimédia suisse qui utilise la lumière et le liquide pour démontrer ses concepts ainsi que la performance, la sculpture, la peinture et l’installation. Son travail explore les idées et les concepts de ce que signifie être humain, ses idéologies, son vide et son insignifiance, ainsi que la mondialisation et le consumérisme. Elle est représentée par Karma International, Zurich / Los Angeles ; Galerie Miguel Abreu, New York ; et Sprüth Magers Berlin, Londres et Los Angeles.

Rosenkranz est diplômée de l’ Université de Zurich en 2005 et a obtenu son MFA de l’ Académie des Beaux-Arts de Berne en 2010. En 2012, elle a effectué une résidence indépendante à la Rijksakademie d’Amsterdam. Les choix esthétiques de Rosenkranz sont souvent informés par ses recherches approfondies dans des domaines allant du marketing et de la médecine à la philosophie et à la religion. Son utilisation du verre, des bouteilles d’eau en plastique et des surfaces réfléchissantes de liquides découle de son intérêt pour la physicalité, comme en témoigne l’exposition de 2015 Open Source : L’art à l’éclipse du capitalisme. Les surfaces brillantes et réfléchissantes permettent au travail de Rosenkranz d’établir une physicalité et d’interagir avec leur environnement. Les implications biologiques et médicales de la lumière sont importantes pour l’artiste, car la lumière affecte le corps humain. L’eau en tant que milieu évoque la pureté et la détoxification, mais plus précisément les bouteilles en plastique qui fournissent de l’eau abritent des bactéries et des colonies d’hormones.

Ayant collaboré avec Robin Mackay et Reza Negarestani, le travail de Rosenkranz est souvent placé en relation avec le réalisme spéculatif. Ses expositions personnelles institutionnelles à Genève, New York et Braunschweig ont été couvertes dans une monographie de 2012 intitulée No Core.

Source : Wikipédia.