Eva Mameli Calvino, botaniste.

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Giuliana Luigia Evelina Mameli dite Eva Mameli Calvino, née le 12 février 1886 à Sassari et morte le 31 mars 1978 à Sanremo, est une botaniste italienne. Elle est la première à lancer la culture du palmier, du kiwi et du pamplemousse en Italie dans les années 1920.

Elle est la mère de l’écrivain Italo Calvino.


Née dans une famille de la haute-bourgeoisie, elle est la quatrième des cinq enfants de Maria Maddalena Cubeddu et du colonel des carabiniers Giovanni Battista1. Envoyée étudier dans une école « réservée » aux garçons, elle s’inscrit ensuite en mathématiques à l’Université de Cagliari dont elle ressort diplômée en 1905. À la mort de son père, elle s’installe à Pavie avec sa mère et son frère aîné où elle fréquente le Laboratoire de cryptogamie de Giovanni Briosi tout en étudiant à l’université de Pavie dont elle est diplômée en 1907. Continuant ses études grâce à plusieurs bourses, elle devient en 1915 la première femme en Italie à enseigner les sciences.

Pendant la Première Guerre mondiale, Eva Mameli rejoint les rangs de la Croix-Rouge italienne en tant qu’infirmière. Pour ces activités, elle reçoit la médaille d’argent de la Croix-Rouge et la médaille de bronze du Ministère de l’Intérieur italien.

En 1920, elle rencontre Mario Calvino qui lui propose de le suivre à Cuba pour collaborer avec lui dans la station agronomique expérimentale de production de canne à sucre qu’il dirige depuis trois ans. Là-bas, elle s’implique dans le développement de la culture du tabac, du chanvre et de la canne à sucre. Leur premier fils Italo Calvino naît en octobre 1923.

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Elena Cornaro Piscopia, philosophe et mathématicienne.

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Elena Lucrezia Corner Piscopia (souvent italianisée en Cornaro), (née le 5 juin 1646 à Venise et morte le 28 juillet 1684 à Padoue) est une philosophe et mathématicienne vénitienne, membre de la famille Cornaro qui donna quatre doges à la République de Venise.

Elle est la première femme à obtenir un doctorat de philosophie et est passée à la postérité comme ayant été la première femme à obtenir un diplôme universitaire.


Elena est la cinquième des sept enfants de Giovan Battista Cornaro et de Zanetta Boni. Son père, qui appartient à l’une des plus importantes familles vénitiennes, est procurateur de la basilique Saint-Marc. Il noue avec Zanetta, une femme de très humble origine, une longue relation au cours de laquelle naquirent tous leurs enfants : tous sont légitimés à leur naissance, mais le couple ne se marie qu’en 1654. En raison de l’origine de la mère, les deux jeunes garçons, Francesco et Girolamo ne peuvent être inscrits au Livre d’Or de la noblesse avant 1664, quand leur père obtient cette reconnaissance qu’il désire tant en versant 105 000 ducats.

Cette famille ancienne est pendant des siècles exclue des plus hautes magistratures de la République, mais il lui reste le prestige que lui donnent son nom, son patrimoine et sa culture : le grand-père maternel de Giovan Battista, Giacomo Alvise Cornaro, est un scientifique ami de Galilée ; son père, Girolamo, érudit en physique, constitue une grande bibliothèque ainsi qu’une collection de peintures et d’instruments scientifiques.

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Maria Gaetana Agnesi, mathématicienne.

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Maria Gaetana Agnesi, née à Milan (Italie) le 16 mai 1718 et morte le 9 janvier 1799 dans sa ville natale, est une mathématicienne italienne. Elle a écrit un traité d’analyse mathématique renommé pour sa clarté et l’unité de sa méthode. Un ouvrage de philosophie est également paru sous son nom alors qu’elle avait neuf ans ; elle présente un discours, en latin, sur le droit des femmes à l’éducation.

Nommée à l’université de Bologne par le pape Benoît XIV, mais elle n’y a jamais enseigné. Délaissant la science après la mort de son père, elle a consacré toute la seconde partie de sa vie à « servir Dieu ainsi que le prochain ».


Maria Gaetana Agnesi naît le 16 mai 1718 à Milan de parents « nobles et riches ». Sa famille s’est enrichie dans l’industrie de la soie ; elle est l’aînée de très nombreux enfants. Sa mère, qu’elle perdra à l’âge de 13 ans, s’appelle Anna. Son père, Pietro, dont c’est le premier mariage (il en aura deux autres), est riche ; le talent de deux de ses filles, qu’il met en vitrine, servira à sa promotion sociale.

Elle parle déjà le français, appris de sa nourrice, à l’âge de cinq ans. Son père lui donne des précepteurs. Le 18 août 1727 (elle a neuf ans), devant une assemblée qu’on a réunie pour l’entendre, elle présente de mémoire un discours d’une heure, en latin, sur le sujet du droit des femmes à l’éducation8,9 ; ce texte est publié la même année. À onze ans, elle sait assez de grec pour traduire sans préparation de cette langue au latin. Vers la même époque elle se met aux Éléments d’Euclide.

En décembre 1730 on la trouve atteinte d’un mal étrange, qu’on attribue au manque d’exercice ; on lui conseille donc la danse et l’équitation. « Comme elle était, tant par son âge que par son caractère, pleine de feu et entreprenante », elle se jette dans les activités, mais devient alors la proie de crises quotidiennes de convulsions. C’est à cette période qu’elle perd sa mère. Elle se rétablit en obéissant à l’injonction de se modérer.

À treize ans, outre l’italien et le français, elle a appris le latin, le grec, l’hébreu, l’espagnol et l’allemand ; ses talents de polyglotte lui valent l’admiration. Elle a quatorze ans quand son père décide de tenir salon. Elle en est l’attraction avec Maria Teresa et présente régulièrement des exposés sur les sujets philosophiques les plus complexes. C’est à cette époque qu’elle devient une newtonienne convaincue.

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