Ville de Vignola (Italie).

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Vignola (Vgnóla en dialecte modenese) est une commune italienne de la province de Modène en Émilie-Romagne sur la rivière Panaro.

À 125 mètres d’altitude et placée sur la rive gauche du fleuve Panaro, la commune de Vignola est située aux pieds des Apennins, à 25 km au sud de Modène et 27 km de Bologne, juste en face de la commune de Savignano sul Panaro (rive droite du fleuve).

La cité est desservie par les routes SS623 qui descend de Modène, de la bretelle Modène-Sud de l’autoroute A1, traverse la commune de Spilamberto (6 km) et continue le long de la vallée du Panaro. La SS569 relie la cité à la commune de Maranello (12 km).


La dénomination « Vignola » dérive du latin vineola ou « petite vigne », cultivée à l’époque romaine sur les terrains alluvionnaires du Panaro.

Un témoignage archéologique parle de deux bourgs Sibinianum, Feronianum et de l’actuelle route, l’antique via Claudia des Étrusques qui, provenant de la Toscane, reliait Bologne et Parme en passant à la hauteur de l’actuelle église de Vignola.

Le premier document écrit témoignant de la fondation de la nouvelle  communauté de Vignola, est daté de l’année 826. Le château, dont on ignore la date de la première construction, positionné en sentinelle pour le contrôle du fleuve Panaro et de la via Claudia, resta le domaine de l’évêché jusqu’en 1247.

Le transfert du territoire à la commune de Modène causa de nombreux heurts entre les partis guelfes et gibelins et la commune de Bologne. Cette crise politique profita à Gherardo Grassoni qui instaura sa famille dans la seigneurie de Vignola pendant un siècle, jusqu’au moment où la maison d’Este se réappropria le fief en nommant un podestat en 1399.

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Giorgio La Pira, universitaire et homme politique.

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Giorgio La Pira, né le 9 janvier 1904 à Pozzallo en Sicile et mort le 5 novembre 1977, est un universitaire et un homme politique italien, qui fut maire de Florence à deux reprises, de 1951 à 1957, puis de 1961 à 1965. Il est connu pour ses travaux et voyages diplomatiques en faveur de la paix et notamment du dialogue interreligieux, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale puis dans le contexte de la guerre froide. Engagé dans sa foi catholique, il fut notamment invité à participer au Concile Vatican II.

La cause pour sa béatification a été engagée par l’Église catholique depuis 1986. Il est reconnu vénérable en 2018.


Giorgio La Pira est l’aîné de six enfants. Après des difficultés, il accède à l’université de Messine. C’est à ce moment-là qu’il fait l’expérience de la conversion et retourne à la pratique religieuse. Le 11 décembre 1927, il devient tertiaire dominicain et fera aussi partie de l’Institut séculier des Missionnaires de la Regalita, fondé par Agostino Gemelli.

En 1933, il devient professeur titulaire de l’université de Florence. Malgré toutes ses activités, Giorgio La Pira est animé par une grande piété. Engagé activement dans sa foi, il est particulièrement attentionné au soin des plus nécessiteux et en 1934, il participe à la fondation de la Messe des Pauvres. Il donnera aussi naissance à une revue de spiritualité dominicaine et en 1943, fonde un groupe d’étudiants catholiques.

En 1946, La Pira entame sa carrière politique au sein du Parti de la Démocratie chrétienne. Il est élu député à l’Assemblée, où il jouera un rôle majeur dans les efforts de paix et de reconstruction du pays. En 1948, il est secrétaire d’État dans le gouvernement italien, poste dont il démissionnera un an après. Il retourne alors enseigner à l’université de Florence et fonde en 1950, avec Angiolo Orvieto, l’Amitié judéo-chrétienne de Florence, la première association de dialogue entre juifs et chrétiens en Italie.

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Ugo La Malfa, homme politique.

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Ugo La Malfa est un homme politique italien, né le 16 mai 1903 à Palerme (Sicile) et mort le 26 mars 1979 à Rome (Latium). Il est membre du Parti républicain italien (PRI).

Formé en droit à l’université « Ca’ Foscari » de Venise, il s’engage dès le milieu des années 1920 dans la mouvance républicaine antifasciste. Il reste actif dans la Résistance italienne jusqu’en 1945 et termine la Seconde Guerre mondiale en exil en France.

Après la fin du conflit, il quitte le Parti d’action (PdA), qu’il avait contribué à fonder et dont il était un représentant au Comité de libération nationale puis à la Consulta Nazionale. Il passe rapidement par la CDR avant de rejoindre le Parti républicain italien (PRI). Entre juin 1945 et février 1946, il occupe trois fonctions ministérielles sous la direction du chrétien  démocrate Alcide De Gasperi.

Il est élu en 1948 à la Chambre des députés, dont il sera membre jusqu’à sa mort. Il retourne au gouvernement en 1950, et occupe de 1951 à 1953 le poste de ministre du Commerce extérieur, toujours sous l’autorité de De Gasperi. Il sera ensuite du ministre du Budget d’Amintore Fanfani entre 1962 et 1963.

La Malfa, acteur central de la vie politique italienne malgré le poids réduit du PRI, est élu en avril 1965 secrétaire du Parti républicain à la suite du XXIXe congrès à Rome. Sous sa conduite, les républicains progressent électoralement : retrouvant le Sénat de la République en 1968, ils remportent 15 députés et sénateurs en 1972, à l’époque leur record sous la République italienne.

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