L’Hémione (Onagre).

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L’Hémione, Onagre ou âne sauvage d’Asie est une espèce de mammifères équidés. C’est un âne sauvage répandu autrefois dans une grande partie de l’Asie, du Moyen-orient à la Chine.

Il ne survit plus à l’état sauvage que dans des isolats désertiques en Mongolie et dans les régions chinoises frontalières, en Asie centrale (Turkménistan, Kazakhstan), en Iran, en Chine dans les monts Kunlun au nord du plateau tibétain et dans le Nord de l’Inde, où il souffre de la concurrence humaine, en particulier du fait du pastoralisme, ainsi que du braconnage, de la fragmentation de son habitat et de la raréfaction des ressources naturelles (eau et pâtures). À l’exception de la Mongolie, et dans une moindre mesure de l’Inde du nord, les populations sont peu importantes et considérées comme très menacées.

Divers projets de réintroduction ont été menés ou sont en cours et il existe des populations réintroduites dans la nature, comme dans le désert du Néguev ou en Ouzbékistan.


L’Hémione mesure entre 1,2 m et 1,40 m au garrot et pèse de 300 à 350 kg. Sa robe est beige clair, ses jambes sont sans rayures, il possède une raie noire le long de la colonne vertébrale et le ventre et le bout du nez sont blancs, comme l’Âne sauvage d’Afrique.

L’Hémione vit dans des zones désertiques ou semi-désertiques en Chine, Mongolie, Inde et Asie centrale.

Il est à noter que certains auteurs regroupent certaines sous-espèces. Ainsi, Shirevdamba et al. (1997) regroupent les deux sous-espèces mongoles Equus hemionus hemionus et Equus hemionus luteus en une seule sous-espèce, Equus hemionus hemionus. Ainsi également, Oakenfull et al. (2000) envisagent (sans trancher totalement), la fusion d’E. h. onager et d’E. h. kulan. Il est donc possible que les 6 sous-espèces couramment acceptées ne soient en fait que 45.

À l’inverse, certains auteurs ont fait d’Equus Kiang une sous-espèce d’Equus hemionus : Equus hemionus Kiang. Cependant, comme l’indique le rapport de l’UICN de 2002, « il est désormais largement accepté, d’après les analyses morphologiques ainsi que des chromosomes et de l’ADN mitochondrial, que l’âne sauvage du Tibet, ou kiang (Equus kiang), est une espèce spécifique (Ryder et Chemnick, 1990) ».

Selon l’historien Thierry Murcia, la mule de Libye (parfois également appelée “âne de Libye”), autrefois très appréciée pour ses qualités, et que mentionnent diverses sources antiques, serait issue du croisement entre un onagre et une jument.

Les Mésopotamiens des périodes d’Uruk et des dynasties archaïques connaissaient un équidé, le kunga, auquel ils accordaient une grande valeur pécuniaire, son prix pouvant atteindre jusqu’à six fois celui d’un âne. Une récente étude génétique a montré que le kunga était un hybride d’un mâle hémione et d’une ânesse domestique.

Source : Wikipédia.

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