Jenny Lind, cantatrice.

Johanna Maria Lind, plus connue sous le nom de Jenny Lind, est une cantatrice suédoise, née le 6 octobre 1820 à Stockholm et morte le 2 novembre 1887 à Wynd’s Point dans le Worcestershire, en Angleterre.


Fille naturelle, elle est l’élève du compositeur Adolf Fredrik Lindblad qu’elle considère comme son père adoptif. Elle le fuira lorsqu’elle s’apercevra de la cour empressée qu’il lui fait.

Elle est précoce ; à 10 ans, elle a déjà effectué 400 représentations à l’Opéra royal de Stockholm. Mais sa voix fatiguée est devenue terne. En 1841, elle consulte Manuel Garcia junior, frère de Maria Malibran, expert en  physiologie vocale. Il lui prescrit trois mois de silence absolu.

Sa voix revenue, elle fait carrière sur les scènes suédoises et berlinoises (Adalgisa de Norma en 1844), va en Angleterre, mais ne se produira jamais à Paris. Elle se lie d’amitié avec Mendelssohn. À 29 ans, elle fait ses adieux à la scène, mais continuera à chanter en concert pendant 30 ans.

Entre septembre 1850 et mai 1851, elle fait une tournée exclusive de 93 concerts aux États-Unis, organisée par P. T. Barnum qui met l’accent sur sa moralité et son innocence juvénile pour promouvoir ses représentations. En février 1852, elle épouse le pianiste et chef d’orchestre Otto Goldschmidt (1829-1907), son accompagnateur et impresario à Boston.

De retour en Europe, elle vit entre Dresde et Londres en donnant quelques concerts jusqu’en 1870. Elle est nommée professeur de chant au Royal College of Music en 1883. Elle meurt à Wynd’s Point dans le Worcestershire, le 2 novembre 1887.

Sa voix était claire et chaude, à l’aigu d’une rare limpidité mais au timbre inégal sur sa vaste étendue (atteignait sol mais forçait souvent l’ut) ; elle avait une douceur mystérieuse et virtuose du bel canto, avait gagné le surnom de rossignol suédois. Toutefois Verdi juge sa personnalité insignifiante par rapport à la Patti. Mendelssohn, qui l’estimait particulièrement, écrivit pour elle Hear ye Israel dans l’oratorio Eliah.

D’après Berlioz : « Mlle Lind est une maîtresse femme, indépendamment de son immense talent ; talent réel et complet, talent d’or sans alliage ».

Source : Wikipédia.

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