Histoire de France

Jean III Sobieski, roi de Pologne.

Jean III Sobieski, né le 17 août 1629 au château d’Olesko, près de Lviv (alors en Pologne), et mort le 17 juin 1696 à Varsovie, roi de Pologne de 1674 à 1696 et grand-duc de Lituanie, est un héros national polonais, notamment en raison de sa victoire sur les Turcs devant Vienne en 1683.


Jean Sobieski est le fils de Jakub Sobieski de Janina (1580-1646), voïvode de Ruthénie et Kasztelan de Cracovie et de Zofia Teofila Daniłowiczówna (pl), petite-fille du hetman Stanisław Żółkiewski. Après des études de philosophie à Akademia Krakowska (Académie de Cracovie), aujourd’hui connue sous le nom de l’université jagellonne de Cracovie, il voyage avec son frère Marek en Europe, puis entreprend une carrière militaire et s’illustre dans les guerres contre l’Empire ottoman, les Tatars, les Moscovites, les Cosaques et les Suédois. Attiré par la France, il épouse une Française, Marie-Casimire (Marysienka), veuve de Jean Sobiepan Zamoyski, voïvode de Kiev, et suivante de la reine Louise-Marie de Gonzague (Maria Ludwika).

(suite…)

Continuer la lectureJean III Sobieski, roi de Pologne.

François-Joseph Ier, Empereur d’Autriche.

François-Joseph Ier (en allemand Franz Joseph I.), né le 18 août 1830 à Vienne et mort le 21 novembre 1916 dans la même ville, est empereur d’Autriche et roi apostolique de Hongrie. Membre de la maison de Habsbourg-Lorraine, il règne sur l’Autriche et la Hongrie du 2 décembre 1848 au 21 novembre 1916. Du 1er mai 1850 au 24 août 1866, il occupe également la fonction de président de la Confédération germanique.

Il détient le plus long règne en tant que souverain d’Autriche et de Hongrie, ainsi que le quatrième plus long règne de tous les pays de l’histoire européenne, après le roi de France Louis XIV, le prince Jean II de Liechtenstein et la reine Élisabeth II du Royaume-Uni, soit près de 68 ans.

En décembre 1848, à la suite du Printemps des peuples et de la révolution autrichienne, l’empereur Ferdinand Ier abdiqua le trône, dans le cadre du plan du ministre-président Felix zu Schwarzenberg visant à mettre fin aux révolutions de 1848 en Hongrie. Cela permit à François-Joseph, neveu de Ferdinand, d’accéder au trône. Largement considéré comme un réactionnaire, François-Joseph a passé son règne à résister au constitutionnalisme dans ses domaines. L’Empire autrichien fut contraint de céder son influence sur la Toscane et l’essentiel de ses prétentions sur le royaume de Lombardie-Vénétie au royaume de Piémont-Sardaigne, à la suite de la deuxième guerre d’indépendance italienne en 1859 et de la troisième en 1866. Malgré la défaite de l’Empire après la guerre austro-prussienne, l’Autriche, avec la paix de Prague signée le 23 août 1866, ne céda aucun territoire au royaume de Prusse, mais dut abandonner ses prétentions à l’unification de l’Allemagne sous l’égide de la maison de Habsbourg.

(suite…)

Continuer la lectureFrançois-Joseph Ier, Empereur d’Autriche.

Le génocide arménien (1915).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Histoire
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :7 avril 2021
  • Temps de lecture :22 min de lecture

Le génocide arménien, ou plus précisément le génocide des Arméniens, Hayots tseghaspanoutyoun ; en turc : Ermeni Soykırımı), est un génocide perpétré d’avril 1915 à juillet 1916, voire 1923, au cours duquel les deux tiers des Arméniens qui vivent alors sur le territoire actuel de la Turquie périssent du fait de déportations, famines et massacres de grande ampleur. Il est planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le Comité Union et Progrès (CUP), plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs », composé en particulier du triumvirat d’officiers Talaat Pacha, Enver Pacha et Djemal Pacha, qui dirige l’Empire ottoman alors engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Il coûte la vie à environ un million deux cent mille Arméniens d’Anatolie et d’Arménie occidentale.

Les déportations et massacres sont préparés et organisés depuis Constantinople, alors capitale de l’Empire, et mis en œuvre à l’échelle locale par les responsables des divers districts et provinces. Chaque responsable local est chargé de rassembler ses administrés arméniens, puis les soldats et gendarmes ottomans escortent les convois jusqu’au désert dans des « marches de la mort » et procèdent eux-mêmes aux assassinats ou laissent libre cours à la violence de groupes de bandits armés majoritairement kurdes. De nombreux criminels, regroupés dans ce qui sera connu comme l’« Organisation spéciale », ont été libérés par les autorités à cette fin.

(suite…)

Continuer la lectureLe génocide arménien (1915).