Histoire de France

Le camp de concentration d’Oranienbourg-Sachsenhausen.

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Le camp de concentration d’Oranienbourg-Sachsenhausen (en allemand Konzentrationslager Sachsenhausen, KZ Sachsenhausen ou encore KL Sachsenhausen), est un camp de concentration nazi implanté en 1936 à Oranienbourg, ville située à 30 km au nord de Berlin.

Il avait plusieurs objectifs : être un camp modèle, dont même l’architecture devait montrer la suprématie de l’idéologie nazie ; former les futurs chefs de camp (Rudolf Höss y fera ses classes avant de prendre la tête du complexe d’Auschwitz) ainsi que les SS responsables des camps de concentration (SS Totenkopf) ; accueillir le siège de l’Inspection des camps de concentration (I.K.L.).

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Le camp de Ravensbrück (Allemagne).

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Ravensbrück est une ancienne commune d’Allemagne située à 80 km au nord de Berlin, où le régime nazi établit de 1939 à 1945 un camp de concentration spécialement réservé aux femmes, dans lequel vécurent aussi des enfants. Le camp est construit sur les bords du lac Schwedtsee, en face de la ville de Fürstenberg/Havel dont il fait partie depuis 1950, dans une zone de dunes et de marécages du Nord du Brandebourg.


Succédant en 1939 au camp de Lichtenburg, le camp de Ravensbrück devient rapidement le centre de détention de femmes le plus important du pays : au moins 132 000 femmes et enfants y sont déportés, dont 90 000 sont ensuite assassinés.

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Sophie Scholl, résistante au nazisme.

Sophie Magdalena Scholl, née le 9 mai 1921 à Forchtenberg (Allemagne) et exécutée le 22 février 1943 à Munich, est une résistante allemande au nazisme et l’un des piliers du réseau « La Rose blanche » (Die Weiße Rose) avec son frère Hans.


Comme le reste des jeunes Allemands, elle est embrigadée dans les jeunesses hitlériennes. Elle y ressent très tôt la restriction des libertés, en particulier de pensée et de religion. Chrétienne, elle est comme son frère profondément croyante. Après l’Abitur en 1940, elle devient garde d’enfants. Dans les « services du travail » et « service auxiliaire » qu’elle effectue en 1940-41 à Krauchenwies, elle parvient à garder, malgré l’interdiction de posséder des livres, les Confessions de saint Augustin ; elle garde en mémoire cette phrase : « Tu nous as créés pour que nous allions à Toi, et notre cœur est inquiet, jusqu’à ce qu’il repose en Toi. » Elle entame ensuite des études de biologie et de philosophie en mai 1942 à Munich. Influencée par son éducation protestante, par l’opposition déclarée de son père Robert Scholl au nazisme, et par l’expérience vécue par son frère, militaire étudiant en médecine à Munich, puis infirmier dans les hôpitaux du front de l’Est, qui est témoin de la barbarie de l’armée à l’encontre des juifs et des populations russes, elle prend conscience de la vraie nature du régime nazi. À partir de juin 1942, elle tient des réunions avec son frère Hans et Carl Muth. Elle les aide à imprimer et à diffuser les tracts hostiles au régime nazi et à la guerre. Sophie Scholl distribue également des tracts dans la rue, glissant des feuillets sur les voitures en stationnement et elle effectue quelques voyages à travers le pays pour promouvoir les idées de la Rose blanche auprès d’étudiants sympathisants.

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