Claire d’Assise, religieuse.

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Sainte Claire, ou Claire d'Assise, née Chiara Offreduccio di Favarone le 16 juillet 1194 à Assise dans une famille de la noblesse et morte dans cette même ville le 11 août 1253, est une religieuse italienne. Disciple de saint François d'Assise, elle est la fondatrice de l'ordre des Pauvres Dames (ou ordre des Clarisses). Elle a été déclarée sainte par l'Église catholique romaine le 26 Septembre 1255. Claire d'Assise est née le 20 février 1193 selon un codex germanique du XIVe siècle, le 18 juillet selon le frère mineur Mariano da Firenze. Selon la tradition, l'Église fixe sa date de naissance le 16 juillet 1194. Selon les actes de son procès de canonisation, Claire Offreduccio di Favarone est la fille de Favarone di Offreduccio degli Scifi, probablement de la lignée noble des comtes de Coccorano et, selon une tradition qui remonte au XVe siècle, d'Ortolana d'Assise, issue d'une famille noble de Fiume. Vers 1210, Claire assiste dans l’église Saint-Georges à Assise aux prêches de Carême de François Bernardone, le fils d'un bourgeois qui a tout quitté pour réaliser son idéal de vie évangélique. Enthousiasmée par cette prédication, conquise par l'idéal de pauvreté à l'image des évangiles, elle décide de renoncer au monde, après avoir rêvé de sillonner la Méditerranée comme sa mère qui avait…

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Le Concile de Chalcédoine (451).

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Le concile de Chalcédoine (en latin : concilium Chalcedonense ; en grec : Σύνοδος της Χαλκηδόνας) est le quatrième concile œcuménique du christianisme. Il a eu lieu du 8 octobre au 1er novembre 451 dans l'église Sainte-Euphémie de la ville éponyme, située aujourd'hui à Istanbul. Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie, le concile réunit 343 évêques, ce qui est exceptionnel. Seuls quatre d'entre eux viennent d'Occident. Dans la continuité des conciles précédents, il récuse en particulier le monophysisme. Il reprécise également la notion de personne divine (hypostase). Ses principales conclusions, résumées dans le symbole de Chalcédoine, définissent le dyophysisme, c'est-à-dire les deux natures du Christ, vrai Dieu et vrai homme, parfait dans sa divinité comme dans son humanité. Elles marquent une étape essentielle dans le domaine de la christologie et sont acceptées, encore aujourd'hui, par les trois principales confessions chrétiennes : les orthodoxes, les catholiques et les protestants. Les chrétiens antéchalcédoniens (ou préchalcédoniens), miaphysites, rejettent l'intégralité du concile, produisant ce qui forme les Églises des trois conciles. Réuni à partir du 8 octobre 451 en l'église Sainte-Euphémie de Chalcédoine, située aujourd'hui à Kadıköy, un quartier de la rive asiatique d'Istanbul, le concile rassemble 343 évêques dont quatre seulement viennent d'Occident. Il traite de diverses questions christologiques et condamne en particulier le monophysisme d'Eutychès sur la base de la lettre de l'évêque de Rome Léon le Grand intitulée Tome à Flavien et adressée au patriarche Flavien de Constantinople pour le soutenir dans sa condamnation d'Eutychès. Le concile a aussi légiféré sur des questions d'organisation…

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LA Garde palatine.

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Le Garde palatine (Guardia Palatina d'Onore) était une unité militaire d'infanterie des États pontificaux, créée par le pape Pie IX en 1850, par la fusion des deux corps armés préexistants. Elle a participé à plusieurs opérations militaires, notamment la défense de Rome en 1870. Elle a été dissoute par le pape Paul VI en 1970. La Garde palatine fut créée par la fusion de la Garde civique choisie, également connue sous le nom de grenadiers, et de la Milice urbaine du peuple de Rome. Le corps participait à la surveillance de Rome. Elle prit part à différentes batailles, dont la défense de Rome contre les soldats du Piémont. Après 1870 et le Risorgimento, la Garde fut confinée au Vatican, où elle assurait un service d'antichambre, de garde et de parade. On pouvait encore la voir quand le pape se trouvait place Saint-Pierre, ou lorsqu'un chef d'État se rendait au Vatican. Elle exécutait notamment les hymnes nationaux à cette occasion. Ce corps était formé par des volontaires qui n'étaient pas soldés mais recevaient des indemnités pour remplacer ou réparer leur uniforme. Hommes de troupes et officiers portaient une tunique bleue et un képi à plumet. La garde palatine cessa d'exister le 14 septembre 1970 avec la lettre de Paul VI portant suppression de tous les corps militaires du Vatican, à l'exception de la Garde suisse pontificale. Le…

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