Frans Hemerijckx, léprologue.

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Frans Hemerijckx (1902–1969) était un léprologue flamand, humaniste et le fondateur de la Fondation Damien en Belgique, une organisation non gouvernementale à but non lucratif engagée dans la fourniture de services de traitement et de réadaptation aux personnes atteintes de la lèpre.  Il a passé la majeure partie de sa vie dans le traitement et la réhabilitation des malades de la lèpre et a lancé une méthodologie mobile de traitement de la lèpre, Clinique sous les arbres. Le 13 septembre 1975, le gouvernement belge a honoré Hemerijckx en émettant un timbre commémoratif représentant son image. Hemerijckx, une comète de la ceinture principale découverte en 1993 par Eric Walter Elst porte le nom du médecin flamand.


Frans Hemerijckx est né le 18 août 1902 à Ninove dans la province flamande de Belgique de Leonie Steenhoudt et Theofiel Hemerijckx, un fabricant de bougies, comme l’aîné de leurs quatre enfants. Il a fait ses premières études au St. Catherine’s College, Geraardsbergen et a obtenu un diplôme de médecine de l’ Université catholique de Louvain , après quoi il s’est spécialisé en médecine tropicale à Bruxelles. Sa carrière a commencé en 1929 lorsqu’il a été envoyé au Kasaï, une région endémique de la lèpre au Congo belge (aujourd’hui République démocratique du Congo). Arrivé là-bas avec sa fiancée, Hemerijckx a ouvert un centre de lèpre à Tshumbe où les patients pouvaient vivre avec leurs familles comme première étape de leur réhabilitation. Il a lancé un service ambulatoire dans la région pour une couverture plus large et a commencé à utiliser les sulfamides alors nouvellement découverts tels que Dapsone et a également ouvert un autre centre de lèpre à Dikungu. Il est resté au Congo pendant 25 ans et au moment où il est retourné en Belgique, le centre qu’il avait fondé à Tshumbe était devenu le plus grand du pays.

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Marie Popelin, juriste et féministe.

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Marie Popelin, née le 16 septembre 1846 à Schaerbeek et morte le 5 juin  1913 à Ixelles, est une juriste, institutrice, directrice d’école et féministe belge. Elle est la première femme docteure en droit de Belgique, en 1888. En 1889 et 1890, le refus des juridictions belges de lui faire prêter le serment d’avocat en raison de son sexe est à l’origine de l’affaire qui porte son nom et de la création, en 1892, de la Ligue belge du droit des femmes.


Issue d’une famille bourgeoise et cultivée, Marie Popelin, fille de Joseph Sébastien Popelin et de Jeanne Leyen, est l’aînée de quatre enfants. Sa sœur Louise Popelin, institutrice, pharmacienne et féministe, est la première étudiante en médecine de l’Université libre de Bruxelles et l’une des fondatrice de la Ligue belge du droit des femmes. Sa cousine Magdeleine est une peintre connue pour ses tableaux de paysage.

Le 3 octobre 1864, Isabelle Gatti de Gamond ouvre avec le soutien de la ville de Bruxelles et des libéraux, les Cours d’éducation pour jeunes filles, la première école laïque, secondaire pour filles, enseignant des disciplines réservées à l’époque aux seuls garçons. En 1867, elle demande à Marie Popelin et à sa sœur Louise d’y enseigner. Marie Popelin y enseigne de 1870 à 1875.

La Charte de cette institution fut la suivante : « Créer, non une femme libre, telle que la rêve l’imagination désordonnée de quelques sacristains en délire, mais la femme émancipée, honorablement émancipée, par le travail, par le talent et par la science ». Cette phrase qui inspire Marie Popelin dans son combat féministe pour l’émancipation des filles.

En 1875, elle démissionne de son poste en raison de divergences d’opinions pédagogiques et de tensions avec la directrice de l’établissement et prend avec sa sœur la direction de l’École moyenne de Mons, une école primaire pour filles créée par le denier des écoles, la loge La Parfaite Union de Mons et la Ligue de l’Enseignement.

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Léon Trésignies, militaire, héros de la 1ère guerre mondiale.

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Léon Jules Trésignies (Bierghes, 26 mars 1886 - Grimbergen, 26 août 1914) est un héros belge de la Première Guerre mondiale tué lors d'une contre-offensive de l'armée belge au Pont brûlé à Vilvorde. Le 26 août 1914, un peloton du 2e régiment de Chasseurs à Pied, celui de Léon Trésignies, était chargé de marcher sur Pont-Brûlé avec pour ordre de traverser le canal de Willebroeck. Le peloton occupa une tranchée sur la berge du canal. Le tablier du pont était relevé. Il fallait traverser le canal, manœuvrer la roue pour abaisser le pont et ainsi permettre à l'armée d'atteindre la rive aux mains des  Allemands. Léon Trésignies se porta volontaire. Il traversa le canal à la nage. Parvenu sur l'autre rive, il se dirigea vers la manivelle. Lors du premier tour, il se trompe de sens et le pont remonte. Ses camarades l'avertissent de son erreur et il fait tourner la roue dans l'autre sens, ce qui permet au pont-levis de descendre. Pendant qu'il opérait, les Allemands cachés à proximité firent feu et Léon Trésignies fut tué. Le 15 septembre 1914 il fut cité à l'Ordre de la nation par le roi Albert Ier et nommé caporal à titre posthume. Son nom fut donné à une rue de son village natal, un monument en son honneur se trouve sur la rive ouest du canal…

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