Charles-Michel Lespée, dit l’Abbé de l’Épée, inventeur du langage des sourds-muets.

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Charles-Michel Lespée, dit l’Abbé de l’Épée, est à l’origine de la première école pour les sourds(-muets). Il la destine à des enfants pour la plupart issus de familles pauvres ou indigentes.

C’est à la suite d’une rencontre fortuite avec des sœurs sourdes, vers 1760, que l’abbé s’est intéressé à leur instruction. Il élabore pour ses élèves une pédagogie alors inédite, qui repose non sur l’articulation et la parole vocale mais sur la langue des signe utilisée par les sourds pour communiquer entre eux.

Forgées dès le Moyen Âge, notamment dans les monastères où l’on faisait vœu de silence, les langues des signes ne sont pas des copies de la langue orale. Ce sont des langues visuelles dont la grammaire se structure selon un ordre objet-sujet-verbe ! L’action s’énonce à la fin de la « phrase » (rien à voir avec l’ordre propre à la langue française orale : sujet-verbe-complément).

D’autre part, la langue des signes ne se structure pas avec des mots mais selon l’ordre de la pensée, ce qui permet de dire plusieurs choses en même temps.

L’Abbé de l’Épée organise son enseignement de façon collective alors que, jusque-là l’éducation d’un enfant sourd était individuelle et dispensée par un percepteur, puisque centrée sur l’apprentissage de la parole.

L’abbé est donc à l’origine d’une double « révolution » : il accorde une validité à la parole gestuelle et non plus seulement vocale ; il met l’instruction à la portée des enfants dont les parents n’ont pas les moyens de s’offrir les services d’un précepteur. Sa méthode bénéficie rapidement d’une consécration internationale. Le roi Louis XVI en personne lui accorde sa reconnaissance en 1778 et le monde entier évoque avec admiration la « méthode française ».

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Henri Bergson, philosophe.

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Henri Bergson, né le 18 octobre 1859 à Paris, ville où il meurt le 4 janvier 1941, est un philosophe français. Il a publié quatre principaux ouvrages : d’abord en 1889, l’Essai sur les données immédiates de la conscience, ensuite Matière et mémoire en 1896, puis L’Évolution créatrice en 1907, et enfin Les Deux Sources de la morale et de la religion en 1932. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1927. Son œuvre est entrée dans le domaine public au 1er janvier 2012. Il est l’auteur du Rire, un essai sur la signification du comique (1900).


Fils d’un immigré juif polonais, Henri Bergson accomplit de brillantes études au Lycée Condorcet, puis à l’École Normale Supérieure où il entra en 1878, et fut reçu quatrième à l’agrégation de philosophie en 1881, derrière Jaurès. Sa carrière d’enseignant, commencée en province (Angers, Clermont-Ferrand), le conduisit vers des postes de plus en plus prestigieux, aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV à Paris, puis dans l’enseignement supérieur à partir de 1897 où il devint maître de conférences à l’École Normale Supérieure. Enfin, aboutissement d’une carrière exemplaire, la chaire de philosophie grecque et latine au Collège de France lui fut attribuée en 1900.

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Vaincre la poliomyélite.

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La poliomyélite touche principalement les enfants de moins de 5 ans.
Une infection sur 200 entraîne une paralysie irréversible. Parmi les sujets paralysés, 5 à 10% meurent lorsque leurs muscles respiratoires cessent de fonctionner.
Le nombre des cas de poliomyélite a diminué de plus de 99% depuis 1988, passant de 350 000 à 33 cas notifiés en 2016. Grâce aux efforts mondiaux engagés pour éradiquer cette maladie, plus de 16 millions de personnes ont évité la paralysie.

Tant qu’un seul enfant reste infecté, tous les autres, dans tous les pays, risquent de contracter la poliomyélite. L’échec de l’éradication dans les derniers bastions de la maladie pourrait aboutir à ce que 200 000 nouveaux cas rapparaissent chaque année au cours des 10 ans à venir.
Dans la plupart des pays, l’action mondiale a permis de renforcer les capacités de lutte contre d’autres maladies infectieuses en développant des systèmes de surveillance et de vaccination efficaces.

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