Tony Bourg (né le 13 février 1912 à Weicherdange et mort le 18 juin 1991 à Luxembourg ; prononciation française : était un professeur, auteur, linguiste, érudit et critique littéraire luxembourgeois.
Tony Bourg a fréquenté l’école primaire de Weicherdange, puis l’internat de Diekirch, son père ayant longtemps émigré aux États-Unis. Après avoir terminé ses études secondaires en 1932, il étudie les langues et littératures romanes et les études classiques aux cours supérieurs de la ville de Luxembourg et aux universités de Paris et de Grenoble. A partir de 1939, il enseigne le français et le latin au Lycée classique d’Echternach. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1941 à 1945, il a été réinstallé de force avec sa femme. Après la guerre, il devient professeur au Lycée de garçons Luxembourg . De 1955 à 1968, il enseigne la littérature française aux juristes aux cours supérieurs, et de 1968 à 1975 au département de français du Centre universitaire.
En 1971, il entreprend la première rénovation d’envergure du Victor-Hugo-Literaturmusée à Vianden. L’occasion en était le 100e anniversaire du dernier séjour du poète français à Vianden en 1871. Le musée devait désormais illustrer la vie d’Hugo par une plus grande utilisation de documents originaux.
A partir de 1973, Tony Bourg vit à Weicherdange. En 1979, il est membre fondateur de l’association régionale De Cliärrwer Kanton – Association pour la culture Liäwwen asbl .
Tony Bourg a publié des articles dans de nombreuses revues et journaux, notamment sur des écrivains étrangers, comme Victor Hugo , ou André Gide , et bien d’autres, qui avaient résidé au Luxembourg. Il était l’une des meilleures autorités sur les activités du “cercle Colpach”, le groupe d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels autour d’ Émile Mayrisch.
Dans les années 1960, Tony Bourg tient des conférences littéraires sur RTL Radio Luxembourg . Ses essais et contributions littéraires sont publiés à titre posthume sous le titre Recherches et Conférences littéraires.
Les archives de Tony Bourg sont conservées au Centre national de littérature sous le numéro CNL L-0011.
Source : Wikipédia.