Le Corrège, peintre.

Antonio Allegri da Correggio, dit Il Correggio, en français Le Corrège, né à Correggio, aux alentours de 1489, et mort le 5 mars 1534 dans la même ville, est l’un des grands peintres de la Renaissance de l’école de Parme.


Son père, Pellegrino Allegri, notable de Correggio, le destine à une profession libérale, mais Antonio prend goût à la peinture au contact de son oncle Lorenzo qui est son premier maître.

Il poursuit sa formation à Correggio auprès d’Antonio Bartolotti (~1450-1527), dont il devient l’assistant1, mais il quitte la ville en 1503 pour poursuivre ses études d’abord à Modène puis à Mantoue.

En 1511, fuyant la peste qui sévit à Correggio, il découvre à Mantoue les travaux d’Andrea Mantegna (1431-1506) à l’église San Andrea. Il y travaille avec Lorenzo Costa l’Ancien (1460-1535), pour le décor peint du studiolo d’Isabelle d’Este.

Le Corrège qui a un tempérament inventif et sensuel peint pour Frédéric II de Mantoue des séries mythologiques érotiques : Io, Léda et Danaé (1530).

Malgré un voyage à Rome, il vit replié dans sa province, ce qui lui permet d’être différent tout en tenant compte des créations de ses homologues tels qu’Andrea Mantegna, Léonard de Vinci, Raphaël et Michel-Ange.

En 1519, on lui commande à Parme le décor d’une voûte au couvent Saint-Paul (dit chambre di San Paolo commandée par l’abbesse) ; il s’agit d’une œuvre composée de seize compartiments en ombelle garnis de fruits en guirlandes, des Putti représentent les âges de l’homme. Cette œuvre exécutée à l’âge de trente ans, qui ressemble à une Sixtine de fantaisie, lui permet de se fixer à Parme. Son talent original se révèle dans les grandes fresques qu’il y réalise (fresques de l’église Saint-Jean l’Évangéliste, 1520-1524 ; l’Assomption de la Vierge, coupole du Duomo, 1524-1530, où l’on note l’influence de Melozzo da Forlì). Il peint également des toiles religieuses, dans lesquelles il utilise à merveille le clair-obscur. Sa conception de la perspective tournoyante font de lui l’un des précurseurs du Baroque.

Il a eu pour élèves Antonio Bernieri et Francesco Mazzola, dit « le Parmesan » qui ne lui survécut que six ans (1503-1540).

Son fils Pomponio Allegri (v. 1521 – ap. 1593) a été peintre mais ne reçut de son père que quelques enseignements.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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