Adalbert Stifter, écrivain, peintre et pédagogue.

Adalbert Stifter, né le 23 octobre 1805 à Oberplan, en royaume de Bohême, et mort le 28 janvier 1868 à Linz, est un écrivain, peintre et pédagogue autrichien.


Adalbert Stifter est né en 1805 à Oberplan (Horni Plana), en Bohême méridionale. L’année suivant la mort accidentelle de son père en 1817, il commence ses études à l’abbaye bénédictine de Kremsmünster. Il entre en 1824 à l’Université de Vienne.

En 1827, il s’éprend de Fanny Greipl, mais les parents de la jeune fille s’opposent au mariage de leur fille avec « un étudiant sans fortune et apparemment sans avenir… ». En 1832, Stifter rencontre Amalia Mohaupt, qu’il épouse en 1837.

Stifter est d’abord partagé entre la peinture et la littérature, mais la publication de sa première nouvelle Der Kondor le rend tout de suite célèbre. Il vit alors de sa plume, tout en donnant des leçons particulières.

C’est en 1841 que paraît Die Mappe meines Urgrossvaters (Les Cartons de mon arrière-grand-père).

Il est nommé Inspecteur des écoles primaires de Haute-Autriche en 1850.

Pierres multicolores (Bunte Steine) paraît en 1852. L’Arrière-saison (Der Nachsommer), considéré comme son chef-d’œuvre, paraît en 1857.

En 1865, Stifter prend sa retraite. Gravement malade, il meurt à Linz en 1868, après s’être tranché la gorge.

Grand admirateur de Johann Wolfgang von Goethe, Adalbert Stifter s’imprègne de son style pour forger un néo-classicisme allemand d’une grande pureté, devenant ainsi l’une des figures de proue du Biedermeier.

Nietzsche, Thomas Mann, Franz Kafka, Robert Walser mais aussi Hermann Hesse étaient tous de grands admirateurs de Stifter.

Selon Michel Foucault, c’est lui qui aurait écrit le plus beau livre de la langue allemande : L’Arrière-saison. Georges Leroux, qui rapporte ce jugement de Foucault, commente :

« C’est un roman d’apprentissage dans lequel on ne trouve aucune menace, aucun risque, aucune trace du mal, uniquement l’accompagnement rempli d’amour du père pour le fils et la dévotion du fils pour le père ».

Thomas Bernhard détestait Stifter, il trouvait que c’était « un bavard insupportable », au « style négligé »: « La prose de Stifter, qui est réputée précise et concise, est en réalité vague, impuissante et irresponsable, et d’une sentimentalité petite-bourgeoise et d’une lourdeur petite-bourgeoise ».

Source : Wikipédia.

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