John Henry Newman, Saint catholique.

John Henry Newman, né à Londres le 21 février 1801 et mort à Edgbaston le 11 août 1890, est un saint catholique. De son vivant, il fut ecclésiastique, théologien et écrivain britannique. Il se convertit au catholicisme en 1845.

Étudiant à l’Université d’Oxford, il est ordonné prêtre anglican. Ses travaux sur les Pères de l’Église le conduisent à analyser les racines chrétiennes de l’anglicanisme et à défendre l’indépendance de sa religion face à l’État  britannique, sous la forme de « tracts ». Ainsi naît le Mouvement d’Oxford, dont John Newman est l’un des principaux acteurs. Ses recherches sur les Pères de l’Église et sa conception de l’Église l’amènent à se convertir au catholicisme, qu’il voit désormais comme la confession la plus fidèle aux racines du christianisme. C’est au cours de cette période qu’il écrit le célèbre poème Lead, Kindly Light (1833).

Il part pour l’Irlande afin de fonder une université catholique à Dublin, à la demande des évêques de ce pays. Pour mieux faire comprendre sa  conception de l’éducation et de la science il donne un cycle de conférences : L’Idée d’université, avant de démissionner en 1857 à cause du manque de confiance de la part des évêques irlandais face à son entreprise. Sa  conversion au catholicisme est incomprise et critiquée par ses anciens amis anglicans. Il est aussi regardé avec méfiance par une partie du clergé catholique anglais du fait de ses positions considérées comme très libérales. En réaction à des calomnies, John Newman décrit sa conversion au  catholicisme dans Apologia Pro Vita Sua. Cet ouvrage change la perception des anglicans à son égard et accroît sa notoriété. L’incompréhension suscitée par la proclamation du dogme de l’infaillibilité pontificale conduit Newman à défendre l’Église et la place primordiale de la conscience dans sa Lettre au duc de Norfolk. Sa conception de la conscience sera en partie développée lors du Concile Vatican II. Il écrit par la suite la Grammaire de l’assentiment, qui se veut une défense de la foi face au développement du positivisme. Le nouveau pape Léon XIII, élu en 1878, décide de le créer cardinal en 1879. John Newman meurt onze années plus tard à l’âge de 89 ans.

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Robert Emmet, nationaliste.

Robert Emmet, né le 4 mars 1778, mort exécuté le 20 septembre 1803, est un chef nationaliste irlandais. Il a dirigé une révolte avortée contre le  gouvernement britannique en 1803, a été capturé, jugé et exécuté.


Emmet est né en Irlande, près de Clonakilty à l’ouest de Cork, en 1778. Son père sert comme sergent du Lord Lieutenant d’Irlande et des membres de la famille royale britannique lors de leurs visites en Irlande, mais, en dépit de la position privilégiée des Emmet dans la société irlandaise, comme nombre de ses contemporains, il est attiré par les idées politiques révolutionnaires favorables à une République d’Irlande.

Il étudie au Trinity College de Dublin. Il adhère à une société de débats, la société historique. Par la suite, il adhérera à une société patriotique, la  Société des Irlandais unis, qui, à l’origine, faisait campagne en faveur d’une réforme parlementaire et de la fin des discriminations religieuses à l’encontre des catholiques (bien qu’Emmet et nombre d’Irlandais unis soient protestants). Il va d’ailleurs créer une antenne de cette société au sein de l’université. Cela a conduit à son expulsion de Trinity College en avril 1798. L’émeute ratée de 1798 entraîne la désorganisation de cette société. Cependant, quand les Irlandais unis sont pourchassés après la déclaration de guerre du Royaume-Uni à la France révolutionnaire en 1793, l’organisation est contrainte d’entrer en clandestinité et se bat désormais pour l’indépendance de l’Irlande, préparant une insurrection avec l’aide de la France. Le frère de Robert Emmet, Thomas Addis Emmet, l’un des  membres les plus anciens des Irlandais unis, part en exil en France, pour échapper à la répression du gouvernement. La révolte irlandaise de 1798 est brisée ; Emmet et d’autres partent en exil en France, rejoignant les groupes de réfugiés révolutionnaires à Paris.

En 1802, durant une brève accalmie des guerres napoléoniennes, Emmet participe à une délégation irlandaise afin de demander le soutien de Napoléon, mais celui-ci refuse.

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Thomas Moore, poète.

Thomas Moore (né à Dublin le 28 mai 1779 - mort à Sloperton Cottage  (Bromham, Wiltshire, Angleterre) le 25 février 1852) est un poète irlandais. Il voyage en Europe, notamment à Venise où Byron lui confie son journal. Entre 1820 et 1822, il est accueilli à Sèvres près de Paris par la famille de Martin de Villamil. Il est particulièrement connu pour ses "Irish Melodies" contenant 130 poèmes tels que The Minstrel Boy ou La dernière rose de l'été qui, mis en musique par Moore lui-même et Sir John Andrew Stevenson, sont emblématiques de l'Irlande, très appréciés et très souvent repris. Ils ont fait de Moore un héros populaire pour les nationalistes irlandais Son œuvre a beaucoup marqué le compositeur Hector Berlioz qui lui emprunte le terme « mélologue ». Le peintre Gilbert Stuart Newton a réalisé un portrait de lui. En 1849, il tombe dans la démence sénile et meurt à Sloperton (Bromham, Wiltshire, Angleterre) le 25 février 1852. Source : Wikipédia.

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