Ferenc Szisz, pilote automobile.

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  • Dernière modification de la publication :5 mai 2023
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Ferenc Szisz (francisé généralement en François), né le 20 septembre 1873 à Szeghalom dans le comitat de Békés en Hongrie et mort le 21 février 1944 à Auffargis dans les Yvelines, en France, est un pilote automobile hongrois, vainqueur sur le circuit du Mans du Grand Prix de France 1906, le premier Grand Prix de l’histoire de la course automobile.


De formation serrurier et chaudronnier durant ses jeunes années hongroises, il arrive en France au printemps 1900 après un début de parcours professionnel en Autriche et en Allemagne, embauché comme ingénieur et pilote-testeur par Louis Renault pour sa compagnie naissante.

Il succède à Marcel Renault comme pilote de course après son décès dans la course automobile Paris-Madrid en 1903 (épreuve où lui-même est déjà le mécanicien embarqué de Louis, classé deuxième). En 1905 il termine cinquième des Éliminatoires français de la Coupe automobile Gordon Bennett sur le circuit d’Auvergne à Clermont-Ferrand, puis en octobre de la même année il finit cinquième de la Coupe Vanderbilt à Long Island. Il devient alors chef du département essai.

Il est, malgré ses occupations professionnelles, le premier vainqueur du Grand Prix de l’ACF, le doyen des Grand Prix automobiles, le 6 juin 1906 au Mans sur une Renault modèle AK 90 HP à 101,2 km/h de moyenne avec M. Marteau pour mécanicien embarqué.

Il participe à quatre reprises à la course, de 1906 à 1908, où il termine deuxième en 1907, toujours sur Renault. Il y participe une dernière fois en 1914 tiré de sa retraite par Fernand Charron pour conduire une Alda, (une entreprise que ce dernier a fondé à Lyon avec Léonce Girardot et Carl Voigt). Portant l’honorifique numéro 1, il se blessant à mi-parcours.

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Ferenc Farkas, compositeur.

Ferenc Farkas, né le 15 décembre 1905 à Nagykanizsa et décédé le 10 octobre 2000 à Budapest, est un compositeur hongrois.


Issu d’un milieu mélomane (son père, officier dans l’armée impériale,  jouait du cymbalum, sa mère du piano) Ferenc Farkas commence ses études musicales à Budapest, au Gymnase réformé puis à l’Académie de Musique où il suit les cours de composition de Leó Weiner et d’Albert Siklos. Après l’obtention de son diplôme en 1927, il travaille comme corépétiteur et chef d’orchestre au Théâtre municipal de Budapest et collabore avec les Ballets russes de Diaghilev. De 1929 à 1931, il se perfectionne à l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome dans la classe d’Ottorino Respighi. Les années passées à Rome ont sur lui une influence décisive. Il se familiarise avec la culture italienne et méditerranéenne pour laquelle il a une profonde attirance. Il dit à ce sujet : « Mon principal objectif a toujours été d’atteindre aussi la clarté et les proportions latines. » .

Farkas retourne à Budapest en automne 1931. Ne trouvant pas d’autres engagements, il joue comme pianiste dans différents orchestres de théâtre. En 1932, il rencontre le réalisateur Paul Fejos pour qui il compose plusieurs musiques de film, d’abord en Hongrie, puis à Vienne et Copenhague. Cette collaboration marque le début d’une série impressionnante d’œuvres liées à la musique « appliquée » (quelque 75 musiques de films, 44 musiques de scène et œuvres radiophoniques).

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Jenő Rejtő, écrivain, dramaturge et journaliste.

Jenő Rejtő, né Jenő Reich le 29 mars 1905 à Budapest et mort le 1er janvier 1943 (à 37 ans) à Evdakovo (oblast de Voronej, URSS), est un écrivain, dramaturge et journaliste hongrois. Il est également connu sous les pseudonymes de P. Howard et Gibson Lavery. Jenő Rejtő termine ses études à l'école de théâtre en 1934 et voyage ensuite à travers l'Europe. À son retour en Hongrie, il écrit des pièces qui sont souvent couronnées de succès, comme son opérette Qui tente gagne (1934). Il écrit des romans d'aventure basés sur ses voyages, dans lesquels Jenő Rejtő fait preuve d'un sens de l'humour étrange et inimitable. Sous le  pseudonyme de P. Howard, il écrit des romans qui parodient la Légion étrangère et qui connaissent un grand succès. Il écrit également un grand nombre de farces de carabet et publie le journal Nagykörút. En 1942, alors gravement malade, il est considéré comme « subversif » par les fascistes hongrois et se voit retiré de l'hôpital et envoyé travailler dans un camp pour soldats réfractaires. Il meurt dans ce camp de travail en 1943 du typhus. Source : Wikipédia.

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