Le site archéologique de Cnossos (Grèce).

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Cnossos ou Knossos (en grec ancien : Κνωσός / Knōsós) est un site archéologique crétois de l’âge du bronze en Europe, situé à cinq kilomètres au sud-est d’Héraklion, à l’ouest du fleuve Amnisos. Son aspect et sa taille en font un endroit capable de recevoir un demi-million de visiteurs par an. Un projet de restructuration a été annoncé par les autorités archéologiques grecques en juillet 2012.


C’est le plus important des palais minoens crétois depuis sa découverte en 1878. Associé à la légende du palais du roi Minos, le site, occupé depuis 7000 av. J.-C., fut probablement la capitale de la Crète lors de la période minoenne. Les ruines de Cnossos ont été découvertes en 1878 par un  antiquaire crétois, Minos Kalokairinos. Il a conduit les premières fouilles, mettant au jour des magasins dans l’aile ouest du palais, ainsi que des éléments de façade. Également, il en exhuma de grands vases richement décorés et en parfait état, qu’il s’empressa de faire parvenir aux musées européens. Le 16 mars 1900, un archéologue britannique, Arthur Evans, achète l’ensemble du site et entame des fouilles de grande envergure. La fouille et la restauration de Cnossos, ainsi que la découverte de la civilisation qu’il a lui-même appelée minoenne, du nom du roi légendaire Minos, sont inséparables de la personne d’Evans. Evans était assisté par Duncan Mackenzie, qui s’était déjà signalé sur les chantiers de fouille de Milo, et par Theodor Fyfe, un architecte de la British School at Athens. Utilisant des paysans locaux comme fouilleurs, Evans a mis au jour en quelques mois une partie importante d’un ensemble qu’il a considéré être le palais de Minos. En réalité, Cnossos est un ensemble complexe de plus de 1 000 pièces imbriquées et servait à la fois de centre administratif et religieux, mais aussi de centre de stockage de denrées.

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Hérodote, historien et géographe.

Hérodote (en grec ancien : Ἡρόδοτος / Hēródotos), né vers 480 av. J.-C. à Halicarnasse en Carie (actuelle Bodrum en Turquie) et mort vers 425 av. J.-C. à Thourioï, est un historien et géographe grec.

Hérodote mentionne souvent Hécatée de Milet, fils d’Hégésandre, en lui donnant le titre d’historien1 mais c’est lui qui sera considéré comme le premier véritable historien ; Cicéron l’a surnommé le « Père de l’Histoire » en raison de sa grande œuvre, les Histoires — également appelée l’Enquête. Cette dernière est centrée sur les guerres médiques mais ne se limite pas au récit de celles-ci : Hérodote expose les causes de la guerre et fait de  nombreuses digressions, appelées logoi, sur l’histoire, les coutumes et la description des pays des belligérants, ainsi que de nombreux autres peuples tout autour de la Méditerranée. Cette méthode fait de lui l’un des précurseurs de l’histoire.

En géographie, le récit de ses voyages le range également parmi les  premiers géographes.

En politologie, son exposé du Dialogue entre Otanès, Mégabyse et Darius constitue l’un des premiers documents authentiques où se trouvent distingués et comparés les divers types de gouvernement (monarchie, oligarchie, démocratie).


La vie d’Hérodote nous reste obscure. Ce que l’on sait est essentiellement tiré de ses propres œuvres. Des notices lui ont été consacrées par Denys d’Halicarnasse, Plutarque, Lucien et la Souda.

Fils de Lyxès et de Drio (d’après la Souda), il est né la première année de la 74e olympiade d’après Pamphile cité par Aulu-Gelle, soit avant la seconde guerre médique (480 à 479). Il fait partie d’une famille importante bien que le nom de son père indique une probable origine « barbare », plus précisément carienne. Halicarnasse était la capitale de la Carie.

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Euripide, auteur.

Euripide (en grec ancien Εὐριπίδης / Euripídês), né vers 480 avant J.-C. en Salamine et mort en 406 avant J.-C. en Macédoine, est un des trois grands tragiques de l’Athènes classique, avec Eschyle et Sophocle. Certains auteurs antiques lui attribuent 95 pièces, mais selon la Souda, il n’en écrivit pas plus de 92, dont 18 ou 19 conservées dans leur intégralité ; il existe des fragments, certains de longueur importante, de la plupart des autres pièces. Il reste d’Euripide plus de pièces que d’Eschyle et Sophocle réunis, parce que sa popularité augmentait tandis que la leur déclinait. Il connut un immense succès durant l’époque hellénistique. Connu parmi les écrivains de  l’Athènes classique pour sa sympathie sans égale envers toutes les victimes de la société, femmes incluses, ses contemporains l’ont associé à Socrate, et en ont fait le porte-parole d’un intellectualisme décadent. Les deux  personnages se trouvent fréquemment raillés par des poètes comiques comme Aristophane. Alors que Socrate fut traîné en justice pour être finalement exécuté au motif d’une « corruption des mœurs », Euripide a choisi l’exil volontaire à un âge avancé, en Macédoine, où il meurt.

Euripide est à l’origine d’innovations qui ont profondément influencé le théâtre, particulièrement par sa représentation des héros traditionnels et mythiques comme des personnes ordinaires faisant face à des circonstances extraordinaires. Il a fait, par cette nouvelle approche, figure de pionnier, et des écrivains ont plus tard adapté à la comédie ces développements, dont certains sont caractéristiques du roman de chevalerie. Il fut aussi « le plus tragique des poètes », se concentrant sur les motifs profonds de ses personnages d’une façon inédite. Il fut « l’inventeur de […] la cage théâtrale où se déroule l’Othello de Shakespeare, la Phèdre de Racine ou le théâtre d’Ibsen et de Strindberg, […] emprisonnant des femmes et des hommes qui se détruisent mutuellement par l’intensité de leurs amours et de leurs haines », et il est également le prédécesseur de Ménandre.

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