Le Cirque Knie.

Le Cirque National Suisse Knie (en allemand, Schweizer National-Circus Knie) est le principal cirque suisse, basé à Rapperswil (canton de Saint-Gall). L’institution, fondée en 1803 par Friedrich Knie, est d’abord une troupe de forains et de saltimbanques qui se produisent dans une arène à ciel ouvert. Puis, en 1919, le cirque Knie prend sa forme moderne et réalise ses spectacles sous un chapiteau. Depuis de nombreuses années, le cirque Knie est considéré comme une référence pour les numéros de dressage.

Dirigé par Frédy Knie Jnr. et Franco Knie, le cirque compte environ 200 employés et une centaine de véhicules et d’animaux. En plus des artistes à demeure, le cirque collabore avec des artistes de renommée internationale pour élaborer ses spectacles.

Le cirque Knie créé chaque année un nouveau programme qu’il joue dans toute la Suisse. La tournée dure de mars à novembre et s’arrête dans un peu plus de 20 localités.


L’histoire du cirque Knie débute en 1803 sous l’impulsion de Friedrich Knie. Celui-ci, étudiant en médecine, décide de quitter ses études pour suivre une jeune écuyère dans une troupe de forains. Le jeune homme se passionne pour l’univers circassien et crée sa troupe.

Pendant près de 100 ans, trois générations de membres de la famille Knie vont faire vivre la troupe Knie1. Comme la plupart des artistes et saltimbanques de l’époque, la troupe se déplace de ville en ville et se produit dans une arène ouverte. Au cours de ses déplacements professionnels, la famille Knie découvre la Suisse en 1814. Par la suite, les membres s’installent dans le pays et finissent par obtenir la nationalité helvétique en 1900.

La quatrième génération de la famille Knie décide de moderniser la troupe. En 1919, le cirque Knie est créé sous sa forme moderne par l’achat d’un chapiteau afin d’y réaliser les représentations. Le principe du spectacle en plein air est donc définitivement abandonné. Lors de cette saison d’ouverture, la pandémie de grippe espagnole qui sévit sur le continent européen depuis 1918 oblige l’arrêt des spectacles pendant 3 mois.

Le dressage – notamment d’animaux exotiques – est une des spécialités de la famille. Ainsi, les éléphants vont devenir emblématiques du cirque Knie dès le début des années 1920.

En plus de la constitution du cirque Knie, la famille achète des locaux équestres à Rapperswil (canton de Saint-Gall) pour y passer les mois d’hiver et prendre soin des animaux. Cet achat témoigne de l’importance que prend le dressage des animaux, notamment exotiques, pour la famille et le cirque.

L’entreprise rencontre des difficultés financières en 1935 à la suite du succès mitigé de la tournée 1934.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le cirque bénéficie de la neutralité helvétique pour continuer ses tournées sur le sol suisse, épargné par les combats2. La famille adopte toutefois une stratégie prudente pendant cette période délicate, ce qui lui permet d’afficher une bonne santé budgétaire au sortir du conflit.

Trois des huit éléphants meurent au cours de l’été 2015, affaiblis par l’âge et la canicule qui sévit en Suisse. Dans la foulée, la famille Knie indique qu’elle ne présentera plus de numéros avec les éléphants restants, ceci afin de préserver les conditions de vie sociales des animaux au zoo de Rapperswil. La Protection suisse des animaux indique de son côté que malgré un mode de vie jugé difficile à gérer (tournées, spectacles), la famille Knie prenait le maximum de soins concernant la santé et les conditions de vie de ses éléphants.

Pour assurer le remplacement du chapiteau et en prévision de l’édition du centenaire en 2019, le cirque Knie lance une campagne de financement participatif qui lui permet de récolter près de 250 000 francs suisses.

En 2020, la pandémie de Covid-19 entraîne l’annulation des parties romande et tessinoise de la tournée. Seules quelques villes alémaniques reçoivent le cirque et ses artistes durant l’été. Cette annulation partielle est une première pour le cirque centenaire. Fortement affecté par la pandémie comme tout le secteur culturel, le cirque a pu bénéficier de mesures d’aides gouvernementales comme le chômage partiel et a pu héberger les artistes en Suisse.

Source : Wikipédia.

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