L’apôtre Jean.

Jean (grec : Ἰωάννης ; araméen ܝܘܚܢܢ ܫܠܝܚܐ, Yohanan Shliha, Jean l’apôtre ; hébreu : יהוחנן, Yehohānan, arabe : يوحنا (christianisme) Yohana, يحيى (islam) Yahia) dit aussi Jean l’Évangéliste, est un juif du Ier siècle devenu chrétien, disciple de Jésus.

« Jean fils de Zébédée » est nommé dans les premiers de la liste des douze Apôtres, avec son frère Jacques dit le Majeur, dans les évangiles de Marc, de Matthieu et de Luc, ainsi que dans le livre des Actes des Apôtres et dans une fin ajoutée à l’Évangile de Jean.

La tradition chrétienne attribue à l’apôtre Jean la rédaction de l’Évangile de Jean (elle identifie l’apôtre au « disciple que Jésus aimait »), ainsi que celle de trois épîtres et de l’Apocalypse (dans cette dernière, l’auteur se présente comme ayant reçu une vision de Jésus-Christ dans l’île de Patmos) : c’est le corpus johannique. Cependant, cette paternité est contestée par un grand nombre d’historiens modernes. Certains assimilent l’auteur de l’évangile dit « selon Jean » à une « école johannique » établie à Éphèse ou encore à un personnage surnommé Jean le Presbytre, distinct de l’apôtre Jean.


Dans les trois évangiles synoptiques, Jean fils de Zébédée apparaît dans les premiers de la liste des douze apôtres (Mc 3. 16-19, Mt 10. 2-5 et Lc 6. 13-16), avec son frère Jacques dit le Majeur.

Ce sont des pêcheurs du lac de Tibériade (appelé « mer de Galilée » ou « lac de Génésareth ») qui, comme Simon-Pierre et son frère André, abandonnent leurs filets pour suivre (Mc 1. 16-20, Mt 4. 18-22 et Lc 5. 1-11). Marc précise que Jésus les surnomme les Boanerges, c’est-à-dire « fils du tonnerre » (Mc 3. 178).

Pierre, Jacques et Jean, fils de Zébédée, accompagnent Jésus sur la montagne lors de l’épisode de la transfiguration (Mc 9. 2, Mt 17. 1 et Lc 9. 289).

Jean, fils de Zébédée, fait également partie des disciples qui accompagnent Jésus lors de la guérison de la mère de Simon-Pierre (Mc 1. 29), et de la guérison de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (Mc 5. 37 et Lc 8. 511).

Jean, fils de Zébédée, intervient au nom des disciples pour signaler à Jésus que ces derniers ont empêché quelqu’un de faire des miracles en son nom (Mc 9. 38 et Lc 9. 49).

Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, à l’instigation de leur mère, demandent à être assis à côté de Jésus quand il sera « dans sa gloire » ; Jésus lui annonce qu’ils devront d’abord « boire sa coupe » et que « le Père seul dispose des places dans le Ciel ». Ils suscitent la colère des autres disciples ; Jésus doit rappeler à ceux-ci que « les premiers seront les derniers » (Mc 10. 35-45).

Pierre, Jacques, Jean et André interrogent Jésus sur le mont des Oliviers (Mc 13. 318) ; Jésus fait part de ses angoisses à Pierre, Jacques et Jean qui s’endorment (Mc 14. 33).

Dans l’Évangile de Jean, on ne trouve pas les principaux épisodes auxquels Jean, fils de Zébédée, a été associé dans les synoptiques, comme la guérison de la fille de Jaïre ou la Transfiguration. Ces absences, parmi d’autres éléments, ont conduit à s’interroger sur l’identité de l’évangéliste Jean.

On attribue à l’apôtre Jean de nombreux miracles. Selon la Légende Dorée composée au XIIIe siècle, afin de prouver à Aristodème et aux Éphésiens la supériorité du christianisme sur le culte des idoles, Jean, sommé de boire une coupe de poison, en avale le contenu d’un trait et n’en est absolument pas incommodé, tandis que les deux goûteurs désignés pour tester ce poison s’écroulent foudroyés en quelques secondes (ils seront ensuite ressuscités par le saint).

Source: Wikipédia.

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