Bugs Bunny, héros de dessin animé.

Bugs Bunny est un personnage américain de dessin animé, créé officiellement en 1940 dans les studios de la société Leon Schlesinger Productions (devenu plus tard Warner Bros. Cartoons). Bugs est un lièvre ou un lapin gris anthropomorphe, connu pour son caractère farceur et surtout pour sa phrase fétiche « Euh… Quoi d’neuf, docteur ? ». C’est le chef de file des personnages des Looney Tunes. Il est classé neuvième personnalité la plus représentée en cinématographie dans le monde, et personnage de cartoon qui est apparu le plus souvent dans les films et dessins animés3, notamment durant l’âge d’or de l’animation américaine, dans les courts-métrages des séries Looney Tunes et Merrie Melodies. Sa popularité l’a conduit à devenir mascotte de la compagnie Warner Bros.

Le premier prototype de Bugs apparut pour la première fois à l’écran dans Porky et le Lapin malin (Porky’s Hare Hunt, 1938) de Ben Hardaway et Cal Dalton. Il devint le personnage que nous connaissons aujourd’hui sous la plume de Tex Avery dans Un chasseur sachant chasser (A Wild Hare, 1940), produit par Chuck Jones.

À l’origine, il devait s’appeler Happy Rabbit mais, suivant la suggestion de Mel Blanc, il fut baptisé comme son créateur Ben Hardaway, dont le surnom était Bugs.

Fin 1962, Bugs totalise 159 films. Il gagne même un Oscar pour Les Peureux Chevaliers de la Table ronde (Knighty Knight Bugs, 1958). C’est une figure emblématique de la Warner Bros. Animation ; il figure souvent à côté de son logo. En version française, c’était Guy Piérauld qui prêtait sa voix à Bugs Bunny, avant d’être redoublé complètement par Gérard Surugue (décision très contestée par les fans).


Bugs Bunny est un lièvre ou un lapin anthropomorphe gris qui passe son temps à grignoter des carottes, à creuser la terre et à se jouer de ses  ennemis. Son génie tient du fait qu’il arrive toujours à embrouiller son adversaire et à lui échapper même si pour cela il doit déjouer les lois de la nature, car il est le maître de son dessin animé. C’est le côté absurde de Bugs Bunny, comme dessiner une porte dans un mur et puis l’ouvrir, qui le rend inoubliable. Ses ennemis (ou complices) : Elmer Fudd le chasseur, Sam le Pirate, Marvin le Martien, Daffy Duck et occasionnellement, Vil Coyote. Le canari Titi fait quant à lui partie de ses amis.

Bugs Bunny, carte maximum, USA.

D’après Tex Avery5 et Frank Tashlin, cités par Russel Merritt and J. B. Kaufman, l’aspect du personnage de Max Hare créé en 1935 pour Le Lièvre et la Tortue (The Hare and the Tortoise) des studios Disney, a servi de base au personnage de Bugs Bunny.

Sa phrase fétiche est : « Euh, quoi de neuf, docteur ? », et dans la version originale : « Eh, what’s up, doc? ». L’expression était en fait employée par une bande de collégiens dont Tex Avery faisait partie, au Texas. Avery déclara qu’« À cette époque, on appelait tout le monde Doc.»

La façon dont Bugs Bunny tient sa carotte fait référence au cigare de Groucho Marx des Marx Brothers. Il a aussi incarné Groucho dans plusieurs cartoons comme Ruse de lapin (Slick Hare) ou Wideo Wabbit.

Un chasseur sachant chasser (A Wild Hare), dessin animé dirigé par Tex Avery et sorti le 27 juillet 1940, est considéré comme le premier cartoon où à la fois Bugs et Elmer prennent leur apparence bien connue : Bugs Bunny avec sa fourrure grise et blanche, portant gants blancs, et Elmer Fudd plus petit et amaigri. C’est dans ce dessin animé que Bugs émerge la toute première fois de son trou de terrier et pose la fameuse question « Quoi d’neuf, docteur ? » à Elmer, qui, de photographe, est devenu chasseur. Joe Adamson, historien de l’animation, considère A Wild Hare comme le court métrage qui marque le début officiel de la série avec Bugs Bunny15. C’est aussi dans ce dessin animé que Mel Blanc donne la voix caractéristique nasillarde au lapin (ou au lièvre), qui sera la référence par la suite. Tex Avery avoue que, pour la morphologie de Bugs, il s’est inspiré du lapin Max Hare, héros du cartoon Le Lièvre et la Tortue (The Hare and The Tortoise, 1935) des Silly Symphonies du concurrent Walt Disney.

Bugs apparaît ensuite la seconde fois dans Elmer’s Pet Rabbit de Jones, cartoon qui scelle le nom définif de « Bugs Bunny » aux yeux du public, nom qui jusqu’alors n’était utilisé que par les employés du studio « Termite Terrace ». Pourtant, le lièvre de ce dessin animé est identique en apparence et en voix à son prototype dans Elmer, apprenti photographe (Elmer’s Candid Camera), dessin animé de Jones qui précède ces deux cartoons. Bugs est crédité aussi pour la première fois sous son nom, bien que la mention « avec Bugs Bunny » à l’image se retrouve ajoutée à la hâte à la fin du générique de début quand A Wild Hare a obtenu un succès inattendu. Bugs devient rapidement le chef de file des personnages des Looney Tunes du fait que son caractère posé et sa nonchalance irrévérencieuse lui fait gagner l’affection du public yankee tout au long de la Deuxième Guerre mondiale et après.

Bugs Bunny figurera cinq fois encore durant l’année 1941 : La tortue bat le lièvre (Tortoise Beats Hare), dirigé par Tex Avery, dessin-animé dans lequel Cécile la tortue y fait ses débuts ; Hiawatha’s Rabbit Hunt de Friz Freleng qui dirige pour la première fois un dessin animé avec Bugs ; All This and Rabbit Stew dirigé aussi par Tex Avery, qui met en scène un jeune noir chasseur (jugé très caricatural des stéréotypes de l’époque), antagoniste de Bugs ; Une vie de lapin (The Heckling Hare), dernier cartoon dirigé par Tex Avery avant qu’il ne soit licencié et parte pour la MGM ; enfin, Un coin paisible (Wabbit Twouble), le premier court métrage avec Bugs dirigé par Robert Clampett. Dans ce dernier cartoon, Elmer Fudd a un visage plus joufflu afin de ressembler davantage au comédien comique qui faisait sa voix : Arthur Q. Bryan. Mais cette modification n’a pas été reprise par la suite.

En 1942, Bugs est devenu la vedette suprême de la série Merrie Melodies, série qui était à l’origine un format prévu pour des personnages créés à l’occasion dans des courts métrages. En effet, durant l’époque de la collaboration entre Harman et Ising (l’entreprise Harman-Ising), aucun personnage conçu jusqu’alors n’avait rencontré de succès durable, malgré de nombreuses tentatives. C’est en 1937, avec Schlesinger, qu’apparaissent de nouvelle créatures à plus longue durée de vie, comme dans les dessins animés de Bugs, tel celui dirigé par Fritz Freleng : The Wabbit Who Came to Supper et ceux dirigés par Robert Clampett : The Wacky Wabbit et Bébé Busard s’en va chasser (Bugs Bunny Gets the Boid). Dans ce dernier cartoon, apparaît ainsi un nouveau personnage récurrent : Beaky Buzzard). Bébé Busard s’en va chasser est aussi le dessin animé où la morphologie de Bugs est légèrement corrigée, avec des dents moins proéminentes et une tête plus ovale. L’homme qui l’a modifié est Robert McKimson, animateur travaillant sous les ordres de Robert Clampett. Cette légère re-création n’a existé dans un premier temps qu’avec les cartoons fabriqués par l’unité de production de Robert Clampett, puis par la suite, a été validée aussi par les autres directeurs de production, Freleng et Frank Tashlin étant les premiers à l’adopter.

À la suite de sa promotion de directeur, McKimson crée encore une autre version de Bugs, avec cette fois des dents plus longues, les yeux en amande, et une très large bouche, que lui et l’animateur qu’il dirige (Arthur Davis) utiliseront jusqu’en 1949, avant de prendre la version qu’il avait dessiné pour Clampett. Jones amène ses propres petites modifications, et de la même manière, la voix de Bugs sera modifiée légèrement selon les unités de production17.

Les autres cartoons de 1942 avec Bugs incluent Hold the Lion, Please de Chuck Jones, Fresh Hare de Freleng et La Traque hypnotique (The Hare-Brained Hypnotist) (où Elmer reprend sa taille précédente), et Case of the Missing Hare de Jones. Bugs fait une courte visite dans le dernier cartoon de Tex Avery à la Warner Bros : Crazy Cruise, et joue la vedette dans Any Bonds Today?, film promotionnel vantant les bons d’emprunts de guerre (les war bonds).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Bugs Bunny symbolise l’effort de guerre de l’Amérique et le patriotisme américain en défendant farouchement son territoire et promouvant avec entrain les emprunts d’État comme dans le dessin animé Any Bonds Today? en 1942. Ceci, et aussi par son attitude décontractée, Bugs est devenu à cette période très populaire. Il acquiert, en 1943, le statut de véritable vedette avec son nom mis en avant dans le générique. De la même façon que d’autres grands studios comme Disney et Famous Studios l’ont fait, la Warners place Bugs en confrontation avec les véritables « méchants » de cette période troublée : Adolf Hitler, Benito Mussolini, et l’empire japonais contre lequel les États-Unis étaient en guerre. Le court métrage Bugs Bunny Nips the Nips montre Bugs en démêlés avec un groupe de soldats japonais. Ce dessin animé a été par la suite retiré de la distribution à cause de la caricature estimée (après coup) infamante des soldats japonais, et des stéréotypes raciaux de cette période.

Depuis ses débuts dans Un chasseur sachant chasser (A Wild Hare), Bugs est apparu seulement dans les dessins animés de la série des Merrie Melodies en couleurs, faisant de lui l’un des rares personnages récurrents créés pour cette série durant la période Leon Schlesinger avant la conversion à la couleur, avec Egghead, Inki, Sniffles et enfin Elmer Fudd (dont la voix était entendue mais qui restait invisible dans le cartoon Nutty News des Looney Tunes en 1942, et qui a fait sa première apparition dans cette série en 1943 dans Être ou ne pas être canardé (To Duck or Not to Duck)). Bugs ne fait qu’une brève incursion dans Porky Pig’s Feat (avec Porky et Daffy en vedettes), et ce sera pour la seule fois dans un cartoon des Looney Tunes en noir et blanc ; il n’y fera carrière qu’une fois les Looney Tunes entièrement passés à la couleur en 1944. Buckaroo Bugs est le premier de Bugs dans la série des Looney Tunes (hormis donc sa courte apparition dans Porky Pig’s Feat), et aussi le dernier de la Warner Bros à mentionner Leon Schlesinger au générique.

Parmi les plus remarquables cartoons « civils » de cette période, peuvent être inclus ceux de Bob Clampett : Tortoise Wins by a Hare (la série débutée par Tortoise Beats Hare de 1941), A Corny Concerto) (une parodie de Fantasia de Disney), Falling Hare, et What’s Cookin’ Doc? ; et aussi Super-Rabbit de Chuck Jones (parodie de Superman) ainsi que Little Red Riding Rabbit de Freleng. Le court métrage de Bugs Bugs Bunny and the Three Bears de 1944 présente les personnages des trois ours créés par Jones.

Dans Super-Rabbit, Bugs a revêtu l’uniforme des « Marines » américains. De fait, la marine américaine a promu Bugs au rang de « Marine Master Sergeant » honoraire.

De 1943 à 1946, Bugs a été la mascotte officielle de l’armée de l’air de Kingman (Arizona), où des milliers de pilotes furent entraînés au tir durant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ces tireurs, il y avait Clark Gable et Charles Bronson. Bugs a aussi servi de mascotte à l’escadrille 530 du 380e groupe de bombardiers, le cinquième bataillon de l’air (5th Air Force) de l’aviation américaine (US Air Force), qui était attachée à la Royal Australian Air Force (aviation australienne) et qui a opéré au large du Territoire du Nord de l’Australie, de 1943 à 1945, à l’aide des bombardiers lourds « B-24 Liberator ». Bugs a été aussi dès 1943 la mascotte de l’Escadrille 242 des bombardiers du corps des marines, ou VMTB-242 (changée en VMFA(AW)-242 par la suite) ; il est représenté chevauchant une bombe.

En 1944, Bugs Bunny fait une courte apparition dans Jasper Goes Hunting, un court métrage fabriqué par le studio rival, la Paramount Pictures. Dans cette scène (animée par Robert McKimson, avec Mel Blanc pour la voix), Bugs surgit hors d’un terrier, sortant sa phrase favorite (« Quoi d’neuf, docteur ? »), quand soudain il se rend compte de quelque chose de bizarre et dit « Je ne dois pas être dans le bon cartoon ». Et il repart aussi rapidement qu’il est venu dans le terrier. Il apparaît aussi fugitivement dans le dessin animé d’Arthur Davis : The Goofy Gophers (1947).

Bugs Bunny intervient dans le long métrage de 1949 : Il y a de l’amour dans l’air (My Dream Is Yours). Se mêlant aux personnages filmés, il danse avec Jack Carson et Doris Day déguisés en lièvre (ou lapin), sur la musique de la Rhapsodie hongroise nº 2 de Liszt (air préféré du directeur de l’animation Friz Freleng, musique déjà sujet principal de son cartoon Rhapsody Rabbit (1946)).

Dans la série de courts métrages pédagogiques de l’armée américaine Private Snafu, Bugs fait en 1944 une brève incursion dans le dessin animé Gas, où l’antihéros Snafu le découvre dans son sac de soldat. C’est l’occasion pour Bugs de lui faire entendre sa phrase fétiche (les seuls paroles qu’il dit dans le film). Le lapin remplace Porky Pig dans le générique de fin à l’occasion de deux dessins animés, Hare Tonic (1945) et Baseball Bugs (1946).

Dans les années 1950, une légère évolution du dessin du personnage est remarquée, visible dans Bewitched Bunny (en) (cartoon de 1954). L’intérieur (rose) de ses oreilles a réduit et le bord supérieur forme une pointe à chaque extrémité des oreilles. Ses yeux ovales suivent la même transformation : ils présentent une déformation anguleuse dans la partie haute. Ses joues sont plus saillantes et son corps est plus ramassé par rapport à sa morphologie de 1940. Ces transformations rapprochent Bugs de sa forme canonique dans les années 2000.

Depuis, Bugs est apparu dans de nombreux cartoons de la série des Looney Tunes et Merrie Melodies. Il fait sa dernière apparition au cinéma en 1964 dans Le Club du lapin (False Hare), un court métrage d’animation réalisé par Friz Freleng, Robert McKimson, Arthur Davis et Chuck Jones ; par la suite, il fait de courtes apparitions dans des films comme Qui veut la peau de Roger Rabbit (Who Framed Roger Rabbit), en 1988, où une scène réunit pour la toute première fois Bugs et son rival de toujours au box-office, Mickey Mouse) ; Space Jam (1996), en compagnie du joueur de basket-ball Michael Jordan, et dans le film de 2003 intitulé Looney Tunes: Back in Action (en français : Les Looney Tunes passent à l’action).

Trois des cartoons de Chuck Jones : Rabbit Fire (1951), Conflit de canard (Rabbit Seasoning, 1952) et Duck! Rabbit, Duck! (1953) forment ce qui est officiellement considéré comme la trilogie de la « chasse au canard / chasse au lapin », et comme une partie du meilleur de la production.

1957 est l’année marquante où Quel opéra, docteur ? (What’s Opera, Doc?), un des grands classiques de Jones, met en scène Bugs et Elmer parodiant l’opéra allemand de Richard Wagner L’Anneau du Nibelung (Der Ring des Nibelungen) ; ce dessin animé reconnu digne d’intérêt culturel par la bibliothèque du Congrès des États-Unis d’Amérique et sélectionné pour être inclus dans la collection des films à préserver par le National Film Registry. C’est le premier court métrage d’animation à recevoir cet honneur. La même année, Bugs joue avec Daffy Duck dans Daffy Duck superstar (Show Biz Bugs). Le film comporte une séquence finale jugée choquante, où Daffy, dans l’espoir de gagner les faveurs du public, termine son tour de magie en ingérant à la suite de l’essence, de la nitroglycérine, de la poudre à canon, de l’uranium 238 (sous forme d’un liquide vert), puis « mélange » le tout en sautant sur place et enfin se fait exploser, lui et son improbable mélange, en avalant une allumette enflammée. Cette séquence a été censurée en Amérique par certaines chaînes de télévision, et, en 1990, par Turner Network Television (chaîne diffusée sur le réseau par câble optique), par peur d’inciter les très jeunes téléspectateurs à reproduire la performance de Daffy.

En 1958 sort Les Peureux Chevaliers de la Table ronde (Knighty Knight Bugs), dans lequel un Bugs Bunny médiéval s’oppose à Yosemite Sam (Sam le pirate) et son dragon cracheur de feu (mais qui a malheureusement pris un coup de froid). Ce dessin animé remporte l’Oscar du meilleur court métrage d’animation lors de la 31e cérémonie des Oscars.

Il fait d’autres apparitions plus marquées dans le film d’animation de 1988, Qui veut la peau de Roger Rabbit (Who Framed Roger Rabbit), qui mélange prises de vues réelles et animation, et où défilent toutes les vedettes de dessins animés d’époque, habitants de Toontown. Bugs y est montré comme l’un des habitants de cette ville des toons. Mais le film a été produit par Disney, qui a mis en scène Mickey Mouse, sa plus grande star. La Warner Bros ne voulait pas que la sienne, Bugs Bunny, ait une durée d’apparition plus courte que celle de Disney à l’écran. Aussi, les deux personnages se retrouvent toujours ensemble dans chaque scène où ils jouent, avec la même présence sur la pellicule. Ils se produisent ainsi tous les deux dans la séquence où ils tombent dans le ciel tandis que le héros Eddie Valiant (Bob Hoskins) se retrouve sans parachute. Bugs lui en offre un « de secours », qui est en fait un pneu de secours. Mickey et Bugs se retrouvent à la fin du film avec les autres personnages de dessins animés. Pour les mêmes raisons d’égalité de temps de présence (ici en termes de bande son), Bugs n’appelle jamais Mickey par son nom mais par « Doc », alors que Mickey l’appelle « Bugs ».

Bugs intervient dans Cartoon All-Stars to the Rescue, une émission de prévention contre l’usage de la drogue en 1990. C’est dans cette émission que Bugs et Daffy ont la voix doublée par une autre personne que Mel Blanc (qui faisait alors systématiquement leur voix), en l’occurrence Jeff Bergman. Bugs apparaît aussi en 1991 dans un clip vidéo Yakety Yak, Take It Back (en)29 d’incitation à la récupération et au recyclage, réalisé en animation avec un personnage de yack et des vidéos de vedettes de la musique sur la chanson Yakety Yak du groupe The Coasters.

Bugs Bunny retrouve en 1990 toute sa dimension au grand écran avec le court-métrage Box-Office Bunny, premier cartoon réalisé à nouveau pour le cinéma depuis 1964. Ce dessin animé a été créé en l’honneur du  cinquantième anniversaire de Bugs. Il est suivi en 1991 de (Blooper) Bunny, qui devient culte pour beaucoup de passionnés d’animation et de cartoons pour son humour déjanté et énervé (ce court-métrage n’a cependant été diffusé la première fois que 6 ans plus tard, et à la télévision américaine).

Enfin, en 1996, dans le film Space Jam, Bugs accède en covedette (avec Michael Jordan) dans un long métrage, en compagnie des personnages les plus représentatifs des Looney Tunes. Il récidive en 2003 dans le film Les Looney Tunes passent à l’action (Looney Tunes: Back in Action) avec encore les personnages des Looney Tunes sauf Lola Bunny.

Le 13 août 2010, Warner Bros. Pictures a annoncé que l’entreprise  envisageait de réaliser un film combinant prises de vues réelles et images de synthèse avec les personnages des Looney Tunes, mais ce projet a été finalement oublié.

Cependant, une suite au film Space Jam, nommée Space Jam : Nouvelle ère (Space Jam 2), sort en 2021. Dans ce film, Bugs est en en covedette avec LeBron James (à la suite de Michael Jordan dans l’opus précédent), en compagnie des autres Looney Tunes et de sa petite amie Lola Bunny. Ce film montre un autre aspect de Bugs : ce dernier ne renie pas sa nature de personnage de cartoon et son monde d’origine ; il reste fidèle à lui-même, même s’il est triste d’avoir été séparé de ses semblables et surtout de Lola.

Source : Wikipédia.

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