Walt Disney, producteur, réalisateur, scénariste et animateur.

Walter Elias Disney dit Walt Disney est un producteur, réalisateur, scénariste et animateur américain, né le 5 décembre 1901 à Chicago (Illinois) et mort le 15 décembre 1966 à Burbank (Californie). Il est l’un des pionniers de l’animation et est une icône du XXe siècle.

Il fonde en 1923 la société Walt Disney Company et devient progressivement l’un des producteurs de films les plus célèbres. Walt Disney est aussi le créateur du premier « parc à thèmes », inventant ce concept. Connu pour avoir été un conteur d’histoire et une vedette de télévision, lui et son équipe ont créé de nombreux personnages animés parmi les plus célèbres au monde, dont l’un est considéré à la suite d’une interprétation romantique de plusieurs journalistes comme son alter ego1 : Mickey Mouse.

Cinq décennies après sa mort, avec un total de 22 récompenses pour 59 nominations, il est encore à ce jour l’artiste individuel ayant remporté le plus d’Oscars.


Walt Disney est né à Chicago le 5 décembre 1901, c’est le quatrième fils d’Elias Disney d’origine irlandaise et Flora Call. Il portait en deuxième prénom celui de son père, et en premier, celui d’un proche ami de son père : Walter Parr, un pasteur de l’église congrégationaliste Saint-Paul. Walt est baptisé le 8 juin 1902 dans l’église du révérend Parr et par celui-ci. En décembre 1903 naît la sœur de Walt, Ruth Flora Disney. La famille vit à l’époque sur Tripp Avenue, des revenus de l’entreprise de bâtiment d’Elias qui exerce principalement le métier de charpentier depuis qu’il a travaillé en 1893 sur les chantiers de la World Columbian Exposition. Selon un essai biographique écrit par Elias Disney probablement en 1939, le nom Disney aurait pour origine une anglicisation du nom français D’Isigny, qu’auraient porté deux soldats normands Hughes d’Isigny et son fils Robert partis à la conquête de l’Angleterre aux côtés de Guillaume le Conquérant, et restés dans le pays après la victoire de 1066. Une branche de la famille Disney émigre en Irlande au XVIIe siècle. Plus tard, Arundel Elias Disney, arrière-grand-père de Walt, son frère Robert et leurs familles s’embarquent en 1834 à destination de l’Amérique du Nord. Ils arrivent à New York le 3 octobre 1834. Robert s’installe dans une ferme du Midwest tandis qu’Arundel décide de s’établir à Goderich Township dans le comté d’Huron, province de l’Ontario au Canada.

En 1906, en raison d’une crise dans le bâtiment, Elias ne peut plus mener son entreprise de construction. La famille de Walt déménage en avril dans une ferme de 48 acres (19,4 ha) à Marceline, au Missouri, acquise pour 3 000 dollars et proche de celle de l’oncle Robert. Walt doit attendre l’âge de huit ans pour rejoindre les bancs de l’école primaire de Marceline afin d’y aller en même temps que sa sœur, d’un an sa cadette. Elias tombe malade et ne peut plus assumer les travaux de ferme. Il décide alors de vendre la propriété en 1909 et la famille doit vivre dans une maison louée. En 1910, elle déménage alors à Kansas City afin de retrouver les frères aînés de Walt, Herbert et Raymond. La famille s’installe au 3028 Bellefontaine. Walt est alors âgé de neuf ans et découvre une ville très active loin de la campagne qu’il idéalisera petit à petit. Il découvre aussi les parcs d’attractions à travers le jardin Fairmont installé à deux pâtés de maisons.

Walt et son frère Roy travaillent durant leur temps libre dans l’entreprise paternelle de diffusion de journaux afin d’arrondir les fins de mois de la famille. Ils se lèvent à 3 h 30 du matin pour livrer le Kansas City Star. Les deux aînés ont déjà quitté la maison familiale pour échapper à la violence de leur père Elias, autocrate sadique qui n’hésite pas à utiliser le martinet sur Roy ou Walt qui se rebelle à quatorze ans. Selon les archives de l’école publique régionale de Kansas City, Walt Disney suit les cours de l’école secondaire de Benton à partir de 1911, et il obtient son diplôme le 8 juin 1917. Il y rencontre un jeune garçon nommé Walt Pfeiffer avec lequel il fera un duo de vaudeville. En septembre 1917, la famille retourne à Chicago. Walt Disney est inscrit à la William McKinley High School et en parallèle dans une des classes du Chicago Art Institute où il apprend les rudiments du dessin le samedi matin, grâce à une des rares indulgences de son père. Alors qu’il rentre avec sa sœur au collège, Roy doit, lui, travailler à la ferme de l’oncle Robert puis dans une banque pour subvenir aux besoins de sa famille. Walt trouve à l’époque deux petits emplois : remplaçant facteur et portier en uniforme à la station de métro aérien de la 35e rue.

En 1917, la Première Guerre mondiale fait rage en Europe et Elias décide d’acheter une fabrique de gelée à Chicago. Walt préfère rester à Kansas City avec son frère Roy. Le 22 juin 1917 Roy est incorporé à la Navy et en raison de son âge Walt ne peut pas s’engager. Il semble que ce soit durant cet été de 1917, grâce à Roy et son oncle Michael Martin, ingénieur dans les chemins de fer, que Walt trouve un travail de vendeur dans les trains, ce qui lui permet de « voir du pays ». Il occupe un poste de vendeur à bord des trains de la Missouri Pacific Railroad et, vêtu d’un uniforme de la compagnie, propose aux voyageurs des journaux, des bonbons, des fruits et des sodas. Dave Smith et Steven Clack pensent que c’est à cette époque qu’il se découvre une passion pour les trains à vapeur.

À l’automne, Walt rejoint sa famille à Chicago à la faveur d’une mutation. Il entre ensuite au lycée McKinley où il illustre le magazine des élèves intitulé The Voices. Durant l’été, il distribue des journaux et du courrier pour la poste et sort avec des filles le soir au cinéma. Un sujet l’obsède : « gagner la guerre ». Walt quitte alors l’école à l’âge de seize ans et souhaite s’engager dans l’armée.

Bien qu’âgé de 16 ans, il pense pouvoir faire plus vieux, mais pas assez pour les 18 ans nécessaires pour entrer dans l’armée. Il découvre alors qu’il est possible de s’engager à la Croix-Rouge dès 17 ans.

N’ayant pas non plus l’âge requis de 17 ans pour entrer dans le corps des conducteurs volontaires d’ambulances de la Croix-Rouge américaine, il trouve une solution : falsifier son passeport avec l’aide d’un ami pour porter sa date de naissance à 1900. Il est accepté le 16 septembre 1918 et commence un entraînement à Sound Beach (en) dans le Connecticut.

Incorporé à la division des ambulances de la Croix-Rouge américaine en France3, il fait son entrée dans la Première Guerre mondiale, le lendemain de l’armistice, le 12 novembre 1918. Débarqué au Havre, il est d’abord installé près de Saint-Cyr-l’École, puis est assigné à la conduite d’ambulances pour l’hôpital d’évacuation no 5 à Paris et enfin affecté à un camp de la Croix-Rouge à Neufchâteau, nœud ferroviaire situé dans les Vosges. Sur sa route il tomba en panne et fut hébergé par un garde-barrière non loin de Paris, à quelques kilomètres de la future ville de Marne-la-Vallée et du site de construction de Disneyland Paris, inauguré en 1992.

Il reste en France une année jusqu’à fin septembre 1919. C’est de cette période que datent ses premiers dessins connus reprenant le thème d’un petit rongeur qui le rendra célèbre. Il dessine en effet de manière humoristique, 2 “rats des tranchées” dans un cahier récupéré auprès du “Chicago Public Library” et dénommé ” A scrapbook made for our soldiers and sailors by Citizens of Chicago”. Walt retrouve sa famille à l’automne, à Chicago puis rejoint son frère Roy, démobilisé de la Navy, à Kansas City. C’est là qu’il souhaite entamer une carrière de dessinateur publicitaire malgré l’emploi proposé par son père à Chicago.

À son retour aux États-Unis, Disney cherche un emploi et malgré celui proposé par son père il préfère postuler pour des emplois dans le dessin publicitaire. Comme il a toujours voulu réaliser des films il postule pour de nombreux emplois dont un auprès de Charlie Chaplin. Il obtient un premier travail au « Pesman-Rubin Commercial Art Studio » pour 50 dollars par mois. Il y réalise la couverture du programme hebdomadaire du Newman Theater.

Lors de ce premier engagement, il rencontre un jeune animateur de son âge, Ubbe Ert Iwerks (qui changera plus tard son nom en Ub Iwerks), avec lequel il fonde en janvier 1920 la société « Iwerks-Disney Commercial Artists ». La société périclite mais le duo est bientôt engagé par la « Kansas City Film Ad Company » (société de film publicitaire de Kansas City), à la suite d’une offre d’emploi dans le Kansas City Star, et travaille sur des animations publicitaires primitives pour les cinémas locaux.

Les animations publicitaires ne suffisent plus à satisfaire Walt ; pendant ses loisirs, il commence à créer ses propres films qu’il vend, en 1922 à la « Newman Theater Company ». Ces films d’une minute, appelés Newman Laugh-O-Grams, parfois critiques, traitent des problèmes locaux et, pour cette raison, plaisent au public.

Le 23 mai 1922, Disney lance Laugh-O-Gram, Inc., qui produit des courts métrages animés basés sur les contes de fées populaires et des histoires pour enfants. Parmi ses employés, on retrouve Iwerks, Hugh Harman, Rudolf Ising, Carman Maxwell et Friz Freleng. Les productions de la jeune société sont bien accueillies dans la région de Kansas City, mais les coûts dépassent les revenus. Une société locale baptisée Pictorial Club leur propose un contrat de onze mille dollars pour quelques films. Après avoir réalisé plusieurs films, Disney et son équipe ne sont pas payés par leur partenaire, en raison d’une faillite.

Après un dernier court-métrage, le film en animation et prise de vue réelle Alice’s Wonderland, le studio dépose le bilan en juillet 1923. Roy Oliver, un frère de Walt invite ce dernier à venir à Hollywood. Disney travaille alors comme photographe indépendant et réussit à rassembler assez d’argent pour acheter un aller simple en train pour la Californie et emmène avec lui Alice’s Wonderland qui vient d’être achevé, laissant derrière lui son équipe. Christopher Finch rapporte qu’il serait parti avec seulement 40 dollars en poche et qu’il aurait promis à l’équipe de les aider à venir en Californie.

La petite histoire voudrait que Walt dessine, dans le train le ramenant de New York à Los Angeles, un personnage reprenant le graphisme d’Oswald, sans les oreilles pendantes, avec des oreilles rondes et une simple queue d’un coup de crayon et donc plus facile à dessiner. Plus tard, il réalise un personnage proche d’une souris. Ub Iwerks, quant à lui, aurait simplement retravaillé le dessin pour aboutir à celui que l’on connaît. Il semble cependant que ce soit Ub qui ait développé l’apparence du personnage tandis que Walt Disney se serait contenté d’insuffler son caractère.

Le personnage est baptisé Mortimer Mouse avant d’être rebaptisé Mickey Mouse par Lillian Disney. Le personnage fait ses débuts dans un court-métrage nommé Plane Crazy, qui est comme toutes les précédentes œuvres de Disney, un film muet. Après avoir échoué dans la recherche d’un distributeur intéressé par Plane Crazy ou sa suite, The Gallopin’ Gaucho, Disney remarque que ces films manquent d’une chose.

L’automne précédent 1927, Warner Bros. a sorti un film révolutionnaire, Le Chanteur de jazz, le cinéma avait cessé d’être muet. Disney lance la création d’un dessin animé de Mickey, avec du son, intitulé Steamboat Willie. Disney doit vendre sa voiture afin d’obtenir l’argent nécessaire à son film. Un homme d’affaires nommé Pat Powers fournit à Disney la distribution et le Cinephone, un système de synchronisation sonore obtenu par contrebande. Le 18 novembre 1928 au Colony Theater de New York, Steamboat Willie est projeté au public, c’est le premier dessin animé avec son synchronisé. Cette date marque la naissance de Mickey Mouse, mais aussi de Minnie Mouse et Pat Hibulaire. Steamboat Willie devient un succès.

Plane Crazy et The Gallopin’ Gaucho ressortent avec du son et tous les dessins animés suivants de Mickey sont accompagnés d’une bande sonore. Disney lui-même fournit les effets vocaux des premiers dessins animés. Il est aussi la voix anglaise de Mickey Mouse jusqu’en 1947. Afin de ne plus avoir de problème avec les distributeurs, Walt dépose un dossier de marque pour Mickey Mouse avec le logotype visible dans les films (dès le 21 mai 1928) qui sera accepté le 18 septembre 1928, d’autres marques seront déposées en 1933 pour le dessin et en 1934 pour les comics strips.

Blanche-Neige et les Sept Nains, est produit entre 1935 et l’été 1937, quand les studios tombent à court d’argent. Afin de trouver des fonds pour le terminer, Disney doit présenter un extrait non finalisé du film aux responsables financiers de la Bank of America. L’argent est obtenu. Le film terminé est présenté pour sa première au Carthay Circle Theater d’Hollywood le 21 décembre 1937. À la fin de la représentation, le public donne à Blanche-Neige et les Sept Nains une « standing ovation ».

C’est le premier film long métrage animé (en anglais), Blanche-Neige est diffusé en février 1938 sous le nouveau contrat de distribution avec la RKO Radio Pictures. Le film devient le plus rentable de l’année 1938 et rapporte plus de huit millions de dollars de l’époque (aujourd’hui 98 millions USD) lors de sa diffusion initiale. Il sera le plus important succès du cinéma jusqu’à la sortie de Autant en emporte le vent (1939).

La même année, la première émission de radio produite par Disney, Mickey Mouse Theater of the Air, est diffusée sur NBC avec Mickey interprété par Walt.

D’après Leonard Mosley, le frère de Walt Disney, Roy Disney, parti en Allemagne pour assurer la distribution de Blanche Neige, est reçu par Joseph Goebbels78. Le film est projeté à Hitler dans son cinéma privé d’Obersalzberg. Selon Roger Faligot, le film devient le film d’animation préféré de Hitler : « Blanche-Neige, adaptée à l’écran d’après le conte de Jacob et Wilhelm Grimm, originaires de Hesse, n’est-elle pas l’archétype de la beauté nordique et aryenne issue de la littérature allemande ? Et la sorcière au nez crochu, un symbole de l’esprit malfaisant, donc sûrement juif ? » Selon William Hakvaag, directeur d’un musée militaire norvégien, des dessins signés A Hitler ou A H semblent attester que Hitler, dans les derniers moments de la guerre, dessinait des personnages de Walt Disney.

Le succès de Blanche-Neige permet à Disney de construire un nouveau complexe bâti sous la forme d’un campus, pour les Walt Disney Studios à Burbank. Ils ouvrent le 24 décembre 1939. Les anciens studios d’Hyperion Avenue vendus puis détruits font place à un supermarché. L’équipe d’animation qui vient juste d’achever Pinocchio, poursuit le travail sur Fantasia et Bambi, tandis que les équipes de courts métrages travaillent sur les séries de Mickey Mouse, Donald Duck, Dingo et Pluto, ainsi que les dernières Silly Symphonies.

Dès 1946, le médecin de la famille Disney conseille à Walt de se trouver un hobby, le plus connu est la construction de modèles réduits de trains. Ainsi Walt s’accorde plus de temps pour lui-même, se consacrant à des hobbys, et pour sa famille ; avec un voyage de treize semaines en Europe en 1949.

À la fin des années 1940, la firme retrouve assez d’argent et d’animateurs pour continuer la production de longs métrages tels qu’Alice au pays des merveilles ou encore Peter Pan, interrompu durant les années de guerre. Les studios reprennent le travail de Cendrillon et entament une série de documentaires animaliers, intitulée True-Life Adventures (premier sorti en 1948), dont un épisode, L’Île aux phoques (On Seal Island), a été inspiré à Walt lors d’un voyage en août 1948 en Alaska. C’est durant ce voyage qu’il rencontre Alfred Milotte, propriétaire d’un magasin d’appareils photo, et sa femme institutrice Elma et qu’ils engagent une discussion sur les documentaires consacrés à l’Alaska dont le résultat sera le poste de photographe sur la série True-Life Adventures. En décembre 1948, il se rend en Irlande et annonce la production de Darby O’Gill et les Farfadets (1959).

En 1949, il emménage dans une nouvelle maison à Holmby Hills, Los Angeles, la Walt Disney Estate, manoir de 527 m2, comportant dix-sept chambres conçue par James Dolena.

Entre 1949 et 1955, de nombreux changements surviennent pour le studio et l’entreprise Disney en général. Les produits dérivés vendus par Kay Kermen sont en pleine expansion, mais Kermen meurt dans un accident d’avion en 1949. Walt Disney décide de créer une division en interne pour la gestion des produits dérivés, Walt Disney Enterprises. De même que la Walt Disney Music Company est fondée le 1er octobre. L’une des principales remarques est que Walt Disney s’éloigne petit à petit de l’animation, il participe encore aux réunions de travail des longs métrages jusqu’à celles du film Les 101 Dalmatiens (1961), mais depuis 1952 avec la production de La Belle et le Clochard (1955) il est, d’après Marc Davis, « difficile de l’avoir sous la main ».

En 1950, Disney lance un long métrage après les quelques films composites (assemblage de moyens métrages) : Cendrillon. Ce film est suivi en 1951 par Alice au Pays des Merveilles et en 1953 par Peter Pan.

Les studios Disney, avec certaines séquences des films produits durant la guerre comme les composites et la série de Walt Disney, s’aperçoivent qu’ils peuvent produire des films en prises de vue réelles. En 1950, l’Île au trésor (Treasure Island) est leur premier film d’action entièrement tourné en prises de vues réelles, rapidement suivi par des succès tels que Vingt Mille Lieues sous les mers (en CinemaScope, 1954), The Shaggy Dog (1959), et La Fiancée de papa (1960). Grâce, entre autres, à Cendrillon et L’Île au trésor, le studio retrouve les succès financiers.

Les Walt Disney Studios sont parmi les premiers à prendre toute la mesure du potentiel du tout nouveau média qu’est alors la télévision. À la demande de Coca-Cola, ils produisent leur première émission One Hour in  Wonderland, diffusée pour Noël en 1950. La première série télévisuelle quotidienne du studio, le populaire Mickey Mouse Club, commencée en 1955, continuera dans de nombreuses versions jusqu’aux années 1990. Sur ABC, Walt Disney présente lui-même une série hebdomadaire d’anthologie, Disneyland, d’après le nom du parc. Dans cette émission il montre des extraits des productions Disney précédentes, fait faire le tour des studios, et familiarise le public avec le parc Disneyland en construction à Anaheim en Californie. Après 1955, l’émission télévisuelle prend le nom de Walt Disney Presents, et quand le noir et blanc cède la place à la couleur en 1961, le nom change en Le Monde Merveilleux en couleur de Walt Disney pour évoluer vers ce qui est connu aujourd’hui sous le nom Le Monde merveilleux de Disney. Elle continue à être diffusée sur ABC jusqu’en 2005.

Comme le studio s’élargit et se diversifie dans d’autres médias, Disney accorde de moins en moins d’attention au département d’animation, abandonnant la plupart des activités aux animateurs clés, qu’il surnomme Les Neuf Sages.

La production de courts métrages conserve son rythme jusqu’en 1956, date à laquelle la société liquide la division concernée. Les projets spéciaux de courts métrages continuent à être produits pour le reste de la durée des studios de façon irrégulière. Ces productions sont toutes distribuées par la nouvelle filiale de Disney, Buena Vista Distribution, qui assume ce rôle repris à RKO en 1955.

L’année 1955 est une date clé de la vie de Walt Disney. L’ouverture du parc Disneyland, le 17 juillet 1955, change le statut de Walt Disney qui n’est plus seulement l’homme d’animation. Les Walt Disney Productions, société fondée par Walt et son frère Roy, sont devenus un empire de média et réussissent dans quasiment tous les domaines où ils sont présents. Le succès des films, de la télévision, du parc et des produits dérivés permet à la fois à la société d’être un empire commercial, mais aussi à Walt de mener à bien plusieurs projets.

Walt est un homme aux multiples passions et depuis la fin de la guerre plusieurs projets le détournent de son métier d’origine, l’animation. Voici par ordre chronologique, quelques-uns des projets qui occupent Walt durant les onze années précédant sa mort.

En parallèle Walt travaille sur le projet du Disney’s Mineral King Ski Resort qu’il révèle à la presse le 19 septembre 1966. L’homme paraît pâle et fébrile lors de ce qui sera sa dernière conférence de presse.

L’investissement personnel de Walt Disney dans Disney World cesse à l’automne suivant quand sa santé se détériore. Une tumeur cancéreuse est diagnostiquée durant l’été dans le poumon gauche de ce grand fumeur qui est suivi à l’hôpital St. Joseph situé juste de l’autre côté de la rue du complexe des studios Disney. Les médecins de l’hôpital St. Joseph prononcent sa mort le 15 décembre 1966 vers 9 heures 30, soit deux semaines après avoir célébré son soixante-cinquième anniversaire. Décédé d’un cancer du poumon, sa crémation a lieu le 16 décembre et ses cendres reposent dans la crypte familiale au cimetière Forest Lawn Memorial Park de Glendale en Californie. L’absence d’une cérémonie funéraire digne d’une telle personnalité et l’inhumation dans la stricte intimité familiale ont fait naître des rumeurs à Hollywood affirmant notamment que le cinéaste aurait été cryogénisé, conformément à ses dernières volontés.

Roy Disney mène à bien le projet Floride, insistant pour que le nom  devienne Walt Disney World en l’honneur de son frère. Toutefois, Roy meurt à son tour le 20 décembre 1971, trois mois après l’ouverture du Magic Kingdom.

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Sources ; Wikipédia, YouTube.

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