Les Chemins de fer fédéraux autrichiens.

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Les Chemins de fer fédéraux autrichiens (en allemand : Österreichische Bundesbahnen, en abrégé ÖBB) est l’entreprise ferroviaire publique autrichienne, officiellement créée par loi du 19 juillet 1923. Ils sont notamment présentes dans les domaines du transport de voyageurs, du transport de marchandises et réalise la gestion, l’exploitation et la maintenance du réseau ferré national appartenant à l’État.


La compagnie des Chemins de fer impérials-royals autrichiens (k.k. Staatsbahnen, kkStB) a été créée en 1884 par la nationalisation de plusieurs entreprises ferroviaires défaillantes dans les pays autrichiens (Cisleithanie) de la monarchie austro-hongroise. Intégrée auprès du ministère des Chemins de fer, la dissolution de l’Autriche-Hongrie après la Première Guerre mondiale entraînait le démantèlement de la société. En 1918, le réseau et le matériel sont partagés entre plusieurs compagnies nationales des États successeurs, dont les chemins de fer de l’Autriche allemande, renommée Chemins de fer de l’État autrichien (Österreichische  Staatsbahnen, ÖStB) à la suite de la création de la Première République en 1919. Conformément à la loi portant adoption de la Constitution fédérale de l’Autriche (Bundes-Verfassungsgesetz, B-VG), ils opéraient sous la raison sociale de Chemins de fer fédéraux autrichiens (Österreichische  Bundesbahnen) à partir de 1921.

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Pierre Canisius, théologien.

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Saint Pierre Canisius (en néerlandais: Peter D’Hondt), nommé aussi Pierre Kanis, né le 8 mai 1521 à Nimègue et mort à Fribourg le 21 décembre 1597, est un religieux néerlandais et l’un des premiers membres de la Compagnie de Jésus. Il passe l’essentiel de sa vie de prêtre jésuite en Allemagne et en Suisse. Auteur d’un catéchisme populaire, il s’attacha à réformer l’Église catholique et ainsi enrayer la progression du protestantisme.

Béatifié par Pie IX le 23 novembre 1864, puis déclaré Docteur de l’Église et canonisé par Pie XI le 21 mai 1925, jour de l’Ascension, à Rome. Il est liturgiquement commémoré par l’Église catholique le 21 décembre.

Après Saint Boniface au VIIIe siècle, il est considéré comme le second apôtre de l’Allemagne.


Pierre Kanis est né à Nimègue aux Pays-Bas dans l’une de ces familles. Son père, Jacob Kanis, un riche bourgeois, est élu neuf fois bourgmestre de la ville. Il perd sa mère, Ægidia van Houweningen, peu après sa naissance.

Au temps où les idées de la Réforme se répandent en Europe du Nord, influençant fortement l’Occident chrétien, les familles catholiques cherchent à confirmer leur foi en l’Église de Rome.

En 1536, Pierre, âgé de 15 ans, est envoyé étudier à Cologne les « arts libéraux » et le droit civil entre autres. Alors qu’il mûrit la décision de devenir prêtre, il oriente ses études de théologie vers l’Écriture Sainte et les Pères de l’Église. Il passe une partie de 1539 à l’Université de Louvain, et en 1540 est reçu maître ès arts à Cologne.

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Erich Wolfgang Korngold, compositeur.

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Erich Wolfgang Korngold, né le 29 mai 1897 à Brünn (Autriche-Hongrie) et mort le 29 novembre 1957 à Hollywood, est un compositeur autrichien, naturalisé américain en 1943.

Korngold est le dernier souffle du romantisme viennois1. Ses œuvres sont jouées devant la haute société alors qu’il n’a pas douze ans et la critique enthousiaste d’alors voit en lui un nouveau Mozart. Son élan s’interrompt brusquement après la réussite de son opéra Die Tote Stadt (La Ville morte) en 1920, sommet de sa carrière. Plus tard, il fuit le nazisme, mais son succès se poursuit à Hollywood, aux critères esthétiques tout différents ; il y compose une douzaine de musiques de films (Les Aventures de Robin des Bois, Capitaine Blood, Anthony Adverse…), dont le style symphonique est toujours imité. Ces partitions ont donné au musicien l’occasion de réutiliser ces matériaux pour d’autres œuvres « sérieuses », par exemple son Concerto pour violon, son œuvre la plus jouée avec La Ville morte. Après la Seconde Guerre mondiale, un retour en Autriche ne lui ramène pas le succès (Symphonie en fa dièse majeur) : le langage musical de Korngold est resté le même, alors que les goûts ont fortement changé en Europe.


Erich Korngold est le second fils du critique musical Julius Korngold. Julius est docteur en droit, élève de Bruckner, wagnérien, lié à Brahms et pianiste amateur de talent. Erich Wolfgang reçoit son second prénom, Wolfgang, d’un père ambitieux et très protecteur qui avait déjà nommé son premier fils Robert, en hommage à Schumann. La famille quitte Brno pour s’installer à Vienne en 1901. Julius est d’abord l’assistant puis, à la mort de celui-ci, le successeur du critique Eduard Hanslick à la Neue Freie Presse, en 1902.

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