La Toupie (jouet).

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Une toupie est un jouet destiné à tourner sur lui-même le plus longtemps possible, en équilibre sur sa pointe.

Jouet connu depuis l’Antiquité, c’est un jeu traditionnel populaire en Chine, où faire tourner une toupie consiste à fouetter continuellement l’objet conique pour le faire tourner sur la glace ou sur un terrain lisse. Des noms variés sont donnés à ce sport en Chine.


En 1926, une toupie en poterie fut déterrée des ruines culturelles Huitiling, dans le village de Xiyin, district de Xiaxan (Shanxi), ce qui prouve que les toupies existaient en Chine depuis plus de 4 000 ans. Ce jeu populaire chinois s’est étendu en Corée, au Japon et dans d’autres pays avant le Xe siècle. En Angleterre au XVe siècle, chaque village possédait une toupie géante qui servait uniquement à des courses populaires, lors du Mardi gras.

Ce jouet est connu depuis au moins l’Antiquité.

Les toupies sont faites en différentes matières, comme en poterie, en pierre, en bois, en bambou et en terre cuite.

Pour y jouer, il faut tenir, d’une main, un fouet enroulé étroitement autour de la partie supérieure de l’axe et empoigner la toupie de l’autre. Puis tirer le fouet en arrière jusqu’à ce que la toupie tombe par terre et tourne et la fouetter continuellement pour la garder en mouvement.

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Missak Manouchian, poète et résistant.

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Missak Manouchian ou Michel Manouchian, né le 1er septembre 1906 à Hısn-ı Mansur (Empire ottoman) et mort fusillé le 21 février 1944 au fort du Mont-Valérien (Paris), est un ouvrier et poète arménien, immigré en France en 1925, et un résistant de premier plan au sein des FTP pendant la Seconde Guerre mondiale, présenté sur l’Affiche rouge de la propagande allemande comme le chef de l’« armée du crime ».

Rescapé du génocide arménien et formé au métier de menuisier, il se réfugie en 1925 en France, pays de « préférence » qu’adoptera son épouse Mélinée. Ouvrier tourneur, autodidacte, il s’engage à la suite de la crise du 6 février 1934 dans le mouvement antifasciste qu’anime le Parti communiste. En juillet 1935, il devient cadre de l’Internationale communiste en accédant à la direction du journal Zangou, publié par la Section française du Comité de secours pour l’Arménie, puis de l’Union populaire franco-arménienne, relais de l’organisation Main-d’œuvre immigrée (MOI) de la CGTU auprès des ouvriers arméniens.

Il entre dans la Résistance en 1941, lorsque Hitler rompt le pacte germano-soviétique et est versé en février 1943 dans les FTP-MOI de la région parisienne. Alors que les arrestations se multiplient, il est choisi en août 1943 pour en être le commissaire militaire et est arrêté trois mois plus tard. Figure d’une résistance armée contraire à l’attentisme prôné par certains, il meurt, comme il l’écrit, « en soldat régulier de l’Armée française de la Libération » avec vingt-deux de ses camarades, « étrangers et nos frères pourtant » (Aragon).

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Panos Terlemezian, peintre.

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Panos Terlemezian (Փանոս Թերլեմեզյան ; né dans la province de Van dans l’empire ottoman (à Aygestan) le 3 mars 1865 et mort le 30 avril 1941) est un peintre arménien ainsi qu’un militant révolutionnaire.


Né d’un père fermier, Panos Terlemezian fréquente l’école Van Central (fondée par Meguerditch Portoukalian) entre l’âge de 16 et 21 ans. Cette période sera un tournant dans sa vie politique. À la fin de ses études, il est employé comme maître dans cette même école.

En 1889, Panos Terlemzian a dû quitter son poste d’enseignant et fuir sa ville à cause de son opposition au régime du Sultan. Ce fut le premier d’une longue liste d’exils. Après avoir fui l’Arménie lors du génocide, il continue ses études à la Société impériale d’encouragement des beaux-arts de Saint-Pétersbourg entre 1895 et 1897. Durant ces années, il eut pour mécène Mkrtich Khrimian également natif de Van. Terlemezian fut influencé par les Ambulants (Peredvizhniki), dont Ilya Repin et Ivan Shishkin qui vivaient à Saint-Pétersbourg au même moment. Les Ambulants étaient des peintres réalistes engagés qui croyaient pouvoir passer des idées sociales et politiques via l’art.

Puis à Paris, à l’Académie Julian (1899-1904) où il eut pour maîtres Jean-Paul Laurens et Benjamin-Constant. Il en profite pour étudier les grands maîtres du Louvre, copiant les Anciens comme Titien (1488-1576). Il voyage à travers la France, esquisse les villes et les habitants de Bretagne. C’est ici qu’il réalisa son premier grand tableau, Près de la fontaine. La peinture représente une paysanne en costume traditionnel avec un couvre-chef blanc, qui profite d’une journée ensoleillée près d’un puits. Ce tableau a été exhibé au salon annuel de la Société des artistes français en 1901.

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