S. Corinna Bille, écrivaine.

S. Corinna Bille, née le 29 août 1912 à Lausanne et morte le 24 octobre 1979 (à 67 ans) à Sierre, est une écrivaine suisse. De son vrai nom Stéphanie, elle adopte le nom Corinna en hommage à Corin, village natal de sa mère. Elle est la sœur de René-Pierre Bille, photographe et cinéaste animalier.


Fille d’Edmond Bille et de Catherine Tapparel (1891 – 1974), Corinna passe la majeure partie de son enfance en Valais, région qui va fortement influencer son œuvre. Elle accomplit ses études dans un pensionnat de Dominicaines à Lucerne (1926 à 1927) puis en 1930, elle obtient son diplôme de commerce à Sierre. Elle poursuit des études à l’Institut supérieur des jeunes filles de Zurich ainsi qu’à l’École polytechnique fédérale de Zurich (1930-1931).

À vingt ans, elle est script-girl du film Rapt du réalisateur Dimitri Kirsanoff tiré du livre de Ramuz La séparation des races.

Elle épouse – un mariage blanc – en 1934 un acteur de la troupe de Dullin, Vital Geymond, vit à Paris (1934-1936) et voyage en Espagne et en Italie. De retour en Valais, elle rencontre Maurice Chappaz en 1942. Le couple s’installe en 1943 dans le Haut-Valais près de Rarogne4 et se marie en 1947. De ce mariage naissent trois enfants, Blaise, Achille et Marie-Noëlle. Ils emménagent à Veyras en 1957.

Bille, carte maximum, Suisse.

Après un séjour à Paris, Corinna publie son premier recueil de poèmes (Printemps, 1939) et son premier roman (Théoda, 1944), qui seront suivis par Le Sabot de Vénus (1952) et par plusieurs recueils de nouvelles. Mais c’est avec La demoiselle sauvage (1974, bourse Goncourt de la nouvelle 1975) que son talent est reconnu à l’étranger.

À partir de 1970, elle entreprend plusieurs voyages, notamment au Liban et en Côte d’Ivoire. Elle effectue un voyage officiel en URSS en 1974, pays où elle retournera à deux reprises en 1979, juste avant son décès des suites d’un cancer, le 24 octobre de la même année.

Gilberte Favre lui a consacré une biographie en 1981 aux Éditions 24 Heures. Elle a été rééditée en 1999 aux Éditions Z et en 2012 aux Éditions de L’Aire (collection L’Aire bleue).

Plusieurs des livres de Corinna Bille ont été traduits en allemand, italien, anglais et russe. D’autres sont encore en voie de traduction.

Le fonds d’archives de l’écrivaine se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.

Source : Wikipédia.

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