Pivo Karamatijević était un peintre serbe né le 25 août 1902 à Belgrade. Il a grandi dans une famille d’artistes, son père étant un peintre et sa mère une musicienne. Cela a fortement influencé son développement artistique dès son plus jeune âge.
Karamatijević a étudié la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Belgrade, où il s’est spécialisé dans la peinture figurative et le portrait. Il y a été formé par d’éminents artistes serbes de l’époque, notamment Marko Murat, Sreten Stojanović, et Beta Vukanović. Après avoir obtenu son diplôme en 1926, il a poursuivi ses études à Paris, où il a étudié avec les peintres Paul Signac et Jean Metzinger.
Au cours des années 1930, Karamatijević est retourné à Belgrade et a commencé à se faire un nom dans le monde de l’art serbe. Ses peintures étaient principalement basées sur des sujets réalistes, représentant souvent des scènes de la vie quotidienne, des paysages, des natures mortes et des portraits. Ses œuvres se caractérisaient par une palette de couleurs vives et vibrantes et une utilisation habile de la lumière et de l’ombre.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Karamatijević a été mobilisé dans l’armée et a survécu à la bataille d’Allemagne. Cette période troublée a profondément influencé son art, et il a commencé à explorer des thèmes plus sombres et plus symboliques dans ses peintures. Il a utilisé des symboles et des métaphores pour exprimer les souffrances et les horreurs de la guerre.
Après la guerre, Karamatijević a continué à travailler comme peintre et professeur d’art. Il a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles en Serbie et à l’étranger, recevant des éloges critiques pour son talent artistique et sa contribution à l’art serbe.
Source : IA
Malheureusement, Karamatijević est décédé le 13 mars 1963 à Belgrade, à l’âge de 60 ans. Son héritage artistique est resté vivant, et son travail continue d’être exposé et apprécié dans des musées et des galeries d’art en Serbie et à l’étranger. Ses peintures sont caractérisées par leur profondeur émotionnelle, leur expressivité et leur engagement social, ce qui lui a valu une place importante dans l’histoire de l’art serbe.