Maria Pawlikowska-Jasnorzewska, poétesse et dramaturge.

Maria Pawlikowska-Jasnorzewska (24 novembre 1891 – 9 juillet 1945) est une poétesse et dramaturge polonaise.


Née à Cracovie dans une famille de peintre, Maria Kossak est élevée dans un milieu d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels. Son grand-père, Juliusz Kossak, et son père, Wojciech Kossak, étaient tous les deux des peintres professionnels connus pour leurs scènes historiques et équestres. Sa jeune sœur, Magdalena Samozwaniec a écrit des satires populaires.

Parlant le français, l’anglais et l’allemand, elle s’adonne dans sa jeunesse à la fois à la peinture et à la poésie. Ce n’est qu’au moment de son mariage avec Jan Pawlikowski, après l’annulation de son premier mariage avec Władysław Bzowski, que prévaut son intérêt pour la littérature. Mais ce second mariage fut aussi un échec.

Après son divorce, Maria Pawlikowska s’associe avec le cercle de poètes de Varsovie Skamander, dont Julian Tuwim, Jan Lechoń, Kazimierz  Wierzyński, et d’autres écrivains renommés comme Jarosław Iwaszkiewicz, Irena Krzywicka, Kazimiera Iłłakowiczówna et Tadeusz Boy-Żeleński. Dans l’entre-guerre elle publie douze volumes de poésie, et prend place parmi les poètes les plus innovants. Elle est qualifiée de Sappho et de reine de la poésie lyrique polonaise dans cette période de l’entre-guerre polonaise.

Elle commence une carrière de dramaturge en 1924, avec sa première farce, Archibald le chauffeur, produite à Varsovie. Elle écrit quinze pièces, dans lesquelles elle aborde des sujets comme l’avortement, l’infidélité, ou l’inceste, ce qui provoque des scandales. Elle est comparée par des critiques à MolièreMarivauxOscar WildeGeorge Bernard Shaw, et Witkacy.  Ses pièces montrent une approche non conventionnelle de la maternité, qu’elle comprend comme une pénible obligation qui met fin à l’amour partagé. Elle prend position pour le droit à choisir.

En 1939, au début de la Deuxième guerre mondiale, elle suit en Angleterre son troisième mari, Stefan Jasnorzewski. Après le diagnostic d’un cancer des os en 1944, elle devient hémiplégique, et, soignée par son dernier mari, elle meurt 9 juillet 1945. Elle repose avec son mari au Southern Cemetery, à Manchester.

Source : Wikipédia.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.