Le saut en hauteur.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Sports
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Temps de lecture :5 min de lecture

Le saut en hauteur est une épreuve d’athlétisme qui consiste à franchir une barre posée entre deux supports verticaux en prenant appui sur une jambe.

Le record du monde masculin actuel de la discipline est détenu par le Cubain Javier Sotomayor avec un saut à 2,45 m lors du meeting de Salamanque le 27 juillet 1993. Le record féminin est détenu par la Bulgare Stefka Kostadinova avec un saut à 2,09 m en 1987 à Rome lors des championnats du monde d’athlétisme.


L’athlète qui franchit la barre la plus haute remporte le concours.

L’appel doit obligatoirement être pris sur un seul pied. Les concurrents disposent d’un temps limité pour commencer leur course d’élan (30 secondes depuis 2018, une minute auparavant).

Le concours est régi par deux principes généraux : la barre ne peut jamais être descendue, et les concurrents sont éliminés après trois échecs successifs.

La barre est montée par palier (de 5 cm en 5 cm au début de la compétition, puis de 3 en 3 cm). Cette hauteur de palier ne peut pas augmenter pendant le concours, ni faire moins de 2 cm.

Lorsqu’un sauteur a raté son premier essai (ou ses deux premiers essais) à une hauteur déterminée, il a le droit de conserver ses deux essais (ou son dernier essai) pour tenter directement une hauteur suivante (c’est une impasse). Ce n’est qu’au troisième échec successif qu’il est éliminé, ces échecs pouvant donc avoir eu lieu a des hauteurs différentes.

C’est la dernière hauteur franchie qui est prise en compte pour le classement.

Les égalités sont départagées en premier lieu par le nombre d’essais que cette dernière hauteur a nécessité (l’avantage étant donné à celui qui a eu recours au moins de tentatives), en second lieu par le nombre total d’échecs dans le concours. Si l’égalité persiste, les concurrents sont classés ex æquo, sauf s’il s’agit de la première place, auquel cas un barrage est organisé. Les concurrents n’ont alors qu’un seul essai par barre, la première étant au niveau suivant la dernière hauteur franchie par les concurrents. Si plusieurs réussissent, on monte la barre de 2 cm. Si tous échouent, personne n’est éliminé et l’on descend la barre de 2 cm (c’est le seul cas où la barre peut descendre). On continue ainsi jusqu’à ce qu’un seul concurrent passe la barre. La plus grande hauteur franchie lors du barrage est prise en compte comme performance du concours.

L’athlète saute en élevant la première jambe et quand il est passé, il élève l’autre en retombant.

L’athlète attaque la barre de face et saute à l’horizontale, sur le côté, la jambe d’appel pliée, sous lui. Cette technique limite considérablement la marge de progression du fait qu’il n’y a pas de rotation du corps autour de la barre comme l’autorise la technique suivante ; comme dans le ciseau, le centre de gravité du sauteur passe au-dessus de la barre, ce qui n’est pas le cas dans les techniques qui suivent. Cependant elle limitait le stress lié à la chute à une époque où les fosses de réception étaient, la plupart du temps, garnies de sable.

L’athlète attaque l’obstacle latéralement en s’enroulant littéralement autour de la barre, à l’horizontale. Le problème de cette technique était le dégagement de la jambe d’appel au-dessus de la barre. Elle nécessitait des qualités de gymnaste éprouvées que seul le russe Valeriy Brumel a su porter, dans les années 1960, à leur plus haut point en établissant le record du monde à 2,28 m puis Ni Chih-Chin et Pat Matzdorf à 2,29 m. Signalons encore Vladimir Yashchenko qui, alors que le Fosbury était adopté par tous les sauteurs, s’éleva à 2,33 m le 3 juillet 1977, puis 2,34 m au cours de l’été 1978 en rouleau ventral, battant ainsi l’ancien record du monde détenu par le mythique Dwight Stones, l’homme qui franchit pour la première fois la barrière des 2,30 m. C’est avec Yashchenko que disparaîtra des tablettes des records du monde la technique du rouleau ventral.

Le Fosbury-flop est la technique la plus utilisée actuellement. Elle fut utilisée pour la première fois dans une compétition internationale aux Jeux olympiques de 1968 par Dick Fosbury. Elle consiste à arriver dos à l’obstacle et à sauter de dos, en levant les deux jambes en dernier au-dessus de la barre1. Le saut fut refusé dans un premier temps, puis accepté après vérification qu’aucun règlement n’était enfreint. Dick Fosbury passait ce jour la barre à 2,24 m, nouveau record olympique. Dick Fosbury fut médaillé d’or.

Par la suite, il a été prouvé que Fosbury n’a pas été le premier à utiliser cette technique, sans qu’il le sache. Bruce Quande a été photographié en 1963 passant la barre sur le dos.

 

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, YouTube.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.