Jean Jansem, peintre, sculpteur et graveur.

Jean Jansem, pseudonyme de Ohannès Semerdjian, né le 9 mars 1920 à Seuleuze (Sölöz) près de Bursa en Turquie, et mort le 27 août 2013 à son domicile à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher), est un artiste peintre, sculpteur et graveur français d’origine arménienne.


Ohannès Semerdjian naît en Turquie de parents arméniens, son père y étant industriel dans le fil de soie, et la guerre qui éclate en 1922 entre la Turquie et la Grèce contraint sa famille à émigrer à Thessalonique où elle reprend le travail de la soie et où il passe donc son enfance, son intérêt pour la peinture le faisant alors reproduire des scènes de la mythologie antique.

La contrainte de soins hospitaliers à l’âge de dix ans, du fait de ses os du pied cassés, l’amène en France accompagné de sa mère où, après quatre années d’immobilité en hôpital (dont six mois chez les frères de l’Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu près de Dinan), il investit un vaste local à Issy-les-Moulineaux, y établit son atelier et y peint, déjà avec succès, des portraits et des paysages1. il suit néanmoins des cours du soir des ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris au 80, boulevard du Montparnasse, fréquentant simultanément une école préparatoire de la place des Vosges. Puis, assurant assez convenablement sa subsistance en peignant le soir des lettres à l’attention des courses de lévriers, ensuite en pratiquant la  retouche photographique, il est en 1936 élève de Maurice Brianchon, Raymond Legueult et Roland Oudot à l’École des arts décoratifs de Paris, y obtenant son diplôme en 1938. La guerre venue, réformé du fait de son pied, il travaille dans une usine de masques à gaz jusqu’à la Libération, tout en continuant de peindre. Il est naturalisé français en 1940, participe au Salon des indépendants en 1941 et continue de fréquenter les ateliers d’Yves Brayer, Jean Aujame, Édouard Georges Mac-Avoy et Édouard Goerg à l’Académie de la Grande Chaumière jusqu’à sa sélection pour le Salon d’automne en 1945.

Au cours de nombreux séjours en Grèce (premier retour en 1950), en Espagne, en Italie, il peint et dessine d’après nature notamment la tauromachie, les processions, les marchés, les carnavals et les scènes d’atelier. Parallèlement il exécute des lithographies et des gravures en relation avec ses thèmes.

En 1957, sa carrière devient internationale. Il expose en Italie, en Suisse, en Angleterre et surtout aux États-Unis. En 1969, la galerie Mitsukoshi  présente une rétrospective de ses œuvres à Tokyo et, depuis, son travail est régulièrement présenté au Japon.

Deux musées lui sont consacrés : à Ginza (Tokyo), en 1992, et à Azumino, en 1993.

En 2002, il se rend en Arménie pour l’inauguration officielle de son  exposition « Massacres » au Musée du génocide à Erevan.

Mort le 27 août 2013, Jean Jansem repose au cimetière intercommunal de Clamart.

Source : Wikipédia.

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