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Le Cyprès.

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  • Dernière modification de la publication :22 mai 2023
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Cupressus, le Cyprès est un genre d’arbres sempervirents de la famille des Cupressaceae, originaires des régions tempérées chaudes de l’hémisphère nord. Le nombre d’espèces incluses dans ce genre varie selon les auteurs de 16 à 31, voire plus. De nombreuses espèces sont cultivées comme arbres d’ornement. Le Cyprès commun est un arbre représentatif de la flore méditerranéenne, l’arbre des cimetières, symbole du deuil dans le monde méditerranéen. Les Cyprès sont des conifères.

Le nom générique Cupressus est le nom latin du Cyprès commun. Ce nom dérive de Cyparisse, personnage de la mythologie grecque, fils de Télèphe, qui fut changé en cyprès par Apollon.


Les Cyprès sont des arbres ou des arbustes buissonnants, sempervirents, pouvant atteindre une hauteur de 5 à 40 mètres.

Ses racines sont lignifiées, ce qui lui permet de rester stable malgré sa grande taille.

Les feuilles sont en forme d’écailles triangulaires de 2 à 6 mm de long, disposées par paires opposées-décussées recouvrant totalement les  rameaux. Elles persistent de 2 à 4 ans. Il existe une forme juvénile, en forme d’aiguilles de 5 à 15 mm de long, rencontrées sur les jeunes sujets de 1 à 3 ans (parfois plus). Elles peuvent être confondues avec les feuilles des genévriers de la section Sabina, mais elles ne sont jamais piquantes.

Les inflorescences mâles et femelles sont séparées mais présentes sur le même pied, sous forme de cônes globuleux soit staminés, soit pistillés. Les cônes femelles globuleux ou ovoïdes, de 8 à 40 mm de long, sont formés de 4 à 14 écailles également disposées par paires opposées-décussées. Elles atteignent leur maturité en 18 à 24 mois après la pollinisation. Les écailles vertes ou gris-bleuté peuvent sentir la citronnelle ou la résine lorsqu’on les froisse.

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La Digitale pourpre.

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  • Dernière modification de la publication :13 mai 2023
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La Digitale pourpre ou Grande Digitale (Digitalis purpurea) est une espèce de plantes de la famille des Scrophulariaceae selon la classification classique, ou des Plantaginaceae selon la classification phylogénétique. C’est une grande digitale bisannuelle ou vivace, cultivée comme plante ornementale. La plante est extrêmement toxique. Elle est appelée parfois Doigtier, Gant-de-Notre-Dame, Gant-de-bergère, Gantelée, Gantière ou Gantillier.


Digitale provient du latin digitus c’est-à-dire « doigt », et se réfère à la facilité avec laquelle on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur. Pour la même raison, les Anglais nomment la plante foxglove, « gant de renard » et les Allemands Fingerhut, « dé à coudre ».

La Digitale pourpre possède de nombreux noms en rapport ou non avec les doigts (d’une main ou d’un gant) ou la ressemblance avec un dé à coudre : digitale pourpre, digitale commune, grande digitale, gants de Notre-Dame, gantelée, gantière, queue de loup, pavée, dé de Notre-Dame, gandio, péterolle ou claquet (les enfants faisant péter ou claquer les fleurs), gobe-mouche, etc.

La lèvre inférieure est utilisée comme plateforme d’atterrissage par les bourdons et les taches foncées (concentration d’anthocyanes) sont des signaux optiques simulant des anthères ouverts et jouant le rôle de guide de nectar pour guider les insectes jusqu’au nectaire.

La digitale pourpre est une bisannuelle, donnant la première année seulement une rosette dense de feuilles. Elle érige son épi floral à partir de la deuxième année. Haute de 30 cm à 2 mètres, c’est une plante tomenteuse d’apparence blanchâtre, à la tige creuse mais solide. Ses feuilles ovale à oblongues-lancéolées, non divisées, entières ou dentées, font de 10–35 cm de longueur et 5–12 cm de largeur. Les feuilles basilaires et les feuilles moyennes sont longuement pétiolées tandis que les feuilles supérieures sont subsessiles. Elles sont crénelées-dentées, mollement pubescentes et leur face inférieure tomenteuse, conférant une couleur vert grisâtre et un toucher velouté, avec présence d’un réseau particulièrement dense de nervures très saillantes d’où leur aspect gaufré.

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Le Gui (plante).

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Le gui (aussi appelé gui blanc ou gui des feuillus, même si on le trouve parfois et localement sur des résineux), Viscum album, est une espèce de plantes parasites (hémiparasite), qui ne possède pas de racines mais se fixe sur un arbre hôte dont elle absorbe la sève à travers un ou des suçoirs.

Il s’agit d’un sous-arbrisseau de la famille des Santalaceae. C’est une plante épiphyte ; elle est dite « hémiparasite » parce qu’elle ne prélève presque que de la sève brute (eau et sels minéraux) puisque grâce à ses chloroplastes, elle est capable d’assimilation chlorophyllienne y compris en hiver. En principe, le gui n’attaque pas les cellules de l’arbre parasité, il ne décompose pas le bois même s’il en diminue la qualité pour l’utilisation par l’homme.

Viscum album est originaire des régions tempérées d’Europe. D’autres espèces existent, y compris en Australie, dont certaines parasitent les racines d’arbres. Ses fruits apparaissent en hiver quand la nourriture se fait rare. Toxiques pour l’homme, les fruits du gui sont appréciés de certains oiseaux, des grives notamment, mais aussi de la mésange bleue (Cyanistes caeruleus) et de la sittelle torchepot (Sitta europaea). Ces oiseaux participent à la dissémination du gui par leur fiente contenant des graines non digérées.

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