Dragojla Jarnević, poétesse et enseignante.

Dragojla Jarnević est née le 2 juin 1812 à Zagreb, en Croatie. Elle était une écrivaine, une poétesse et une militante politique croate.

Elle est née dans une famille noble et a été élevée dans un environnement cultivé. Son père, Ivan Jarnević, était un célèbre avocat et homme politique, et sa mère, Ljubica, était une femme au foyer dévouée.

Dès son plus jeune âge, Dragojla a montré un grand intérêt pour la littérature et l’écriture. Elle a commencé à écrire des poèmes et des histoires, exprimant ainsi sa voix et ses opinions sur les injustices sociales et politiques qu’elle observait dans la société croate.

En tant que femme éduquée et indépendante d’esprit, Dragojla s’est rapidement engagée dans des mouvements politiques progressistes. Elle a rejoint des cercles littéraires et politiques, où elle a échangé des idées et des opinions avec d’autres intellectuels et artistes de l’époque.

En 1838, Dragojla a publié son premier recueil de poésie intitulé “Échos de mon cœur”. Ce recueil a été très bien accueilli par la critique et le public, et a établi Dragojla comme une écrivaine talentueuse et engagée.

Pendant les années suivantes, Dragojla a continué à écrire et à publier des œuvres littéraires. Elle a abordé différents thèmes, tels que l’amour, la liberté, la politique et l’égalité entre les sexes. Ses écrits ont été salués pour leur sensibilité, leur profondeur et leur engagement social.

Parallèlement à sa carrière littéraire, Dragojla s’est également investie dans la politique. Elle a été une voix importante dans le mouvement national croate qui luttait pour l’indépendance de la Croatie vis-à-vis de l’Empire austro-hongrois. Elle a écrit des articles politiques et a prononcé des discours en faveur de l’indépendance croate.

Malheureusement, en raison de ses activités politiques et de son apport dans la sphère publique, Dragojla a été souvent persécutée et opprimée par les autorités autrichiennes. Elle a été emprisonnée à plusieurs reprises et a subi la censure de ses écrits.

Cependant, malgré ces difficultés, Dragojla a continué à écrire et à militer pour ses convictions. Elle était une figure inspirante pour de nombreux Croates qui luttaient pour leur liberté et leurs droits.

Dragojla Jarnević est décédée le 18 juillet 1875, mais son héritage en tant qu’écrivaine, poétesse et militante politique reste vivant jusqu’à ce jour. Elle est une figure importante de la littérature croate et une icône de la lutte pour la justice sociale et la liberté.

Source : IA

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