Betty Boop, héroïne de dessins animés.

Betty Boop est l’héroïne d’une série de dessins animés américains créée par Fleischer Studios. Le personnage apparaît pour la première fois en 1930, période durant laquelle il obtient ses heures de gloire, et connaît toujours une certaine notoriété grâce à de nombreux produits dérivés.


C’est l’animateur Grim Natwick de Fleischer Studios qui est à l’origine du personnage.

Betty Boop fait ses débuts le 9 août 1930 dans le septième dessin animé de la série Talkartoons, Dizzy Dishes, où elle joue le rôle d’une jeune danseuse de cabaret cabotine et délurée, représentée sous la forme d’une chienne anthropomorphe avec de longues oreilles et une truffe.

Elle apparaît ensuite dans une douzaine de dessins animés, comme personnage secondaire anonyme.

La voix de Betty Boop est doublée par Margie Hines et Mae Questel dans les années trente.

On note également une ressemblance du personnage avec l’actrice Clara Bow (photo de 1930).

Betty Boop en rousse aux yeux verts, le temps de son premier épisode en couleur : Poor Cinderella (Pauvre Cendrillon), 1934. Dès 1931, Betty Boop est la vedette de plusieurs aventures sous son nom, dont la silhouette est inspirée de celle de la chanteuse Helen Kane, qui avait elle-même copié le style de la chanteuse afro-américaine Baby Esther.

Alors que sa silhouette semble se fixer définitivement en 1931 et que le personnage gagne en célébrité, elle est vêtue d’une robe fuseau sans manche, laissant tous ses charmes s’exprimer à l’image des pin-up des magazines américains. Pour parachever sa panoplie de séductrice, elle porte une coiffure frisant en boucles, des cils relevés au rimmel cernant deux yeux surdimensionnés et une jarretière sur le haut de la cuisse gauche.

Personnage de bande de dessin animé, elle se transforme au gré des vicissitudes et des modes. Elle a chanté dans plusieurs films mêlant parfois prises de vues et animation dotés d’un sous-titrage avec bouncing ball, véritable ancêtre du karaoké, adaptant des chefs-d’œuvre de la chanson réaliste et du jazz dans des animations d’une grande fantaisie, comme le titre Minnie the Moocher de Cab Calloway dans le cartoon homonyme de 1932.

En 1934, est instauré aux États-Unis le code Hays encadrant les nouvelles valeurs que doit véhiculer toute production cinématographique. Ce code de censure eut des répercussions sur la série et sur l’apparence même de Betty Boop. À la suite de cette censure, Betty Boop devient une femme au foyer célibataire. Ses relations amoureuses entre elle et le chien bimbo, considérées comme acte de bestialité, sont supprimées.

Sa robe est rallongée jusqu’au genou ainsi que ses manches. Le nombre de bouclettes de ses cheveux est réduit. Sa jarretière est supprimée.

La série aborde beaucoup moins les sujets tels que la séduction ou la sexualité et l’introduction des épisodes a également été supprimée à cause du clin d’œil et du déhanché suggestif de Betty.

Durant les années suivantes, Betty Boop aura plusieurs compagnons, notamment Pudgy, son petit chien blanc, ou encore Grampy, le vieil homme inventeur.

Elle a fait connaître Popeye le marin dans les années 1930. Celui-ci avait fait une apparition dans l’un des dessins animés dont elle était la vedette et, le grand public l’ayant beaucoup apprécié, on a créé des dessins animés dont il était le personnage principal.

Première héroïne de dessin animé, représentée sous les traits d’une petite femme brune aguicheuse et sensuelle, elle devient le sex-symbol de l’âge d’or de l’animation américaine. Bien qu’Oliver Hardy, dans le film Swiss Miss de 1938, conclut sa déclaration d’amour à Della Lind par un poo-poo-pee-doo très langoureux, il revient à Betty Boop de reprendre à son compte cette suite d’onomatopées pour en faire un véritable slogan, une marque commerciale.

Plus tard, sa manière de jouer de ses charmes n’est pas sans rappeler les apparitions de Marilyn Monroe qui reprendra à son tour, quelques décennies plus tard, sous forme de clin d’œil, la fameuse et iconique suite d’onomatopées du personnage « poo-poo-pee-doo » .

Mae Questel doubla encore Betty Boop en 1988 dans Qui veut la peau de Roger Rabbit.

Quant au personnage de Betty Boop, les Studios Normaal annoncent dès le début de l’année 2016 la production d’une série télévisée d’animation en 26 épisodes de 26 minutes autour du personnage.

Source : Wikipédia.

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