Adolf Wölfli, peintre, dessinateur et écrivain.

Adolf Wölfli né le 29 février 1864 à Bowil (canton de Berne) et mort le 6 novembre 1930 à Berne est un peintre, dessinateur et écrivain suisse, condamné pour pédocriminalité.

Il est une de figures majeures de l’art brut.


Jakob Wölfli, le père d’Adolf Wölfli, est un tailleur de pierre de profession. Il souffre d’alcoolisme, ne remplit pas ses obligations familiales et fait des séjours en prison. La famille vit dans un état de grande pauvreté. Son père et sa mère ont eu 7 garçons ensemble, dont Adolf est le benjamin. Deux des sept fils du couple sont décédés en bas âge, avant la naissance d’Adolf.

Aux alentours de 1870, le père d’Adolf Wölfli abandonne définitivement sa famille. Sa mère travaille comme blanchisseuse mais son état de santé se détériore et en 1872, est obligée de déménager de Berne à Schangnau, sa commune d’origine, afin de pouvoir faire valoir son droit à recevoir de l’aide de l’assistance publique. L’assemblée communale est convoquée et place Adolf et sa mère chez un paysan, conseiller d’État et agriculteur à Cherlishof, commune de Bumbach. Ils seront séparés en janvier 1873. Enfant de l’assistance publique, Adolf est ensuite placé chez toute une série de familles dans la région de l’Emmental, bien que certains de ces frères soient déjà majeurs à cette époque. Les placements d’Adolf Wölfli sont majoritairement chez des paysans, qui le traitent essentiellement comme une main-d’œuvre gratuite et pour lesquelles son éducation et sa formation scolaire ou professionnelle ne sont pas la priorité. Une exception notable est une famille qui l’accueille en 1874, mais ce placement ne dure qu’un an. Cette même année 1874, la mère d’Adolf Wölfli décède, un décès dont il n’est informé que trois mois plus tard. En 1875, le père retourne dans son pays natal où il succombe d’un delirium tremens.

De 1880 à 1890, il travaille comme valet de ferme et manœuvre. Il change très fréquemment d’employeurs.

En 1890, il est condamné à deux ans de prison pour tentatives de viol sur deux mineures. Il purge sa peine à la prison Saint-Jean de Gals, dans le canton de Berne. Il récidive à sa sortie, mais est cependant déclaré irresponsable et interné en 1895 à l’asile d’aliénés de Waldau, à Berne. Il y reçoit le diagnostic de démence paranoïde (« dementia paranoides ») et y reste interné jusqu’à son décès en 1930, des suites d’un cancer de l’estomac.

Source : Wikipédia.

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