Johann Andreas von Liebenberg, maire de Vienne.
Johann Andreas von Liebenberg (* 29 novembre 1627 à Vienne ; † 10 septembre (selon certaines sources 9 septembre 1683 ibid) était maire de Vienne à partir de 1680 . À partir de 1653, il fut chef de la chancellerie municipale, 1678-1680 juge de la ville et de 1680 jusqu'à sa mort maire de Vienne. Sa famille était déjà anoblie en 1622 et portait le nom de Liebenberger von Liebenberg. En 1679, il rendit de grands services dans la lutte contre la peste. Lors du second siège turc de Vienne, il supervise les préparatifs de la défense et les travaux de retranchement et organise la milice. Il est mort deux jours avant la victoire de l'armée de secours sur Kara Mustafa sur la Ruhr. En 1865, la Liebenberggasse dans le centre-ville de Vienne (1er arrondissement) porte son nom. Le 12 septembre 1890, un monument en son honneur est inauguré devant le Mölker Bastei , en face de l' université de Vienne . Il est aussi immortalisé dans l' horloge à ancre. Source : Wikipédia.
Starhemberg s’était illustré comme officier sous les ordres du général Raimondo Montecuccoli dès les années 1660 dans les guerres contre les Français et les Ottomans. Lorsqu’il fut nommé gouverneur militaire de Vienne, il n’avait que 20 000 hommes à opposer aux quelque 300 000 Ottomans commandés par le pacha Kara Mustafa. Espérant l’intervention imminente de l’armée de secours de l’empereur Léopold Ier et confiant dans la solidité des fortifications, notablement renforcées depuis le siège de Vienne de 1529, il repoussa une proposition de capitulation le 15 juillet 1683 ; mais lorsque finalement à la mi-septembre l’armée de Jean III Sobieski fit irruption, Vienne était pratiquement sur le point de tomber : ses remparts étaient minés par les profondes sapes que les mineurs turcs creusaient depuis plusieurs semaines et chargeaient de barils de poudre. Les atermoiements dans la conclusion d’une alliance entre le Saint-Empire et la Pologne d’une part, la Bavière et la Saxe d’autre part, sont à replacer dans le contexte des séquelles de la Guerre de Trente Ans. Finalement le 12 septembre, l’armée de secours, forte de contingents vénitiens, bavarois, saxons et polonais (80 000 hommes commandés par le roi Sobieski) passa finalement à l’attaque en livrant la Bataille de Kahlenberg et parvint à battre séparément les troupes ottomanes divisées par l’ouverture d’un second front.