Vladimir Odoïevski, écrivain et philosophe.

Le prince Vladimir Fiodorovitch Odoïevski (en russe : Владимир Фёдорович Одоевский), né le 30 juillet 1804 (11 août dans le calendrier grégorien)1 et mort le 27 février 1869 (11 mars dans le calendrier grégorien) est un écrivain, philosophe, critique musical, pédagogue et philanthrope russe connu comme le « Hoffmann russe » pour ses appréciations sur la musique et ses récits fantastiques.


Dernier représentant d’une famille issue des princes rurikides, plus précisément une branche des ducs de Novossilskikh, issus des princes de Tchernigov, il est fils du prince Féodor Sergueïevitch Odoïevski (1771-6 juin 1808), conseiller d’État et directeur de la succursale moscovite de la Caisse d’Épargne, et est le cousin germain du poète décembriste Alexandre Odoïevski avec qui il est élevé, après le décès précoce de ses parents. Il est aussi un cousin lointain de Léon Tolstoï. Il fut considéré par ses contemporains comme le type même du Moscovite. En 1816, il devient étudiant au sein du collège de la noblesse de l’université de Moscou dont il sort diplômé en aout 1822 avec médaille d’or. De 1823 à 1825, il préside la société Lioubomoudrie (littéralement des amants de la Sagesse) (Общество любомудрия), sorte de club secret étudiant la philosophie, l’esthétique et la littérature qui disparaît au moment de la révolte décembriste. Il rencontre à cette époque un grand nombre de slavophiles et d’occidentalistes, mais refuse de s’identifier à l’un de ces mouvements. À partir de 1824, il devient

critique littéraire et journaliste au Messager de l’Europe, et en 1836 devient coéditeur avec Alexandre Pouchkine du Contemporain, revue littéraire, sociale et politique qui perdure jusqu’en 1866. Après une première  expérience politique de juillet à octobre 1826, il part vivre à Saint-Pétersbourg où il intègre le comité de censure du Ministère de l’intérieur. Moins d’une année plus tard, il est fait secrétaire du comité de l’Assemblée générale, et joue alors un rôle important dans la rédaction de la nouvelle loi de censure entrée en vigueur le 22 avril 1828. Il fait un rapide passage au ministère de l’Éducation avant d’être nommé en juin 1828 aux Affaires étrangères, où il est toujours chargé de la censure des ouvrages. Il intègre le ministère de l’Intérieur en février 1828, où est responsable des ouvrages scientifiques, il y reste jusqu’en 1846, année de sa nomination comme directeur adjoint de la Bibliothèque publique impériale, dont il devient directeur en 1859. En 1856, il visite la France, les principautés allemandes et la Suisse. Il dirige la bibliothèque du musée Roumiantsev en 1861 et elle ouvre ses portes le 1er juillet 1862. Démis de ses fonctions la même année, il devient sénateur à Moscou, et restera à ce poste jusqu’à son décès. Il est inhumé au cimetière du monastère Donskoï de Moscou.

Source : Wikipédia.

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