Urbain Le Verrier, astronome et mathématicien.

Urbain Le Verrier, né à Saint-Lô le 11 mars 1811, mort à Paris le 23 septembre 1877, est un astronome et mathématicien français spécialisé en mécanique céleste, découvreur de la planète Neptune et fondateur de la météorologie moderne française.

Urbain Le Verrier, carte maximum, Saint-Lô, 15/02/1958.

Après des études au Collège Royal de Caen puis au Collège Louis-le-Grand à Paris, il entre à l’Ecole polytechnique en 1831. Devenu ingénieur des tabacs, il obtient en 1837 un poste de répétiteur en astronomie et géodésie.

Se spécialisant dans la mécanique céleste, il décide de tenter de résoudre un problème vieux de plus d’un demi-siècle. Depuis la découverte d’Uranus en 1781, on sait que son orbite est irrégulière, perturbée par un corps inconnu. Le Verrier recherche pendant plusieurs mois l’origine de ces perturbations et annonce en août 1846 l’existence d’une nouvelle planète, Neptune, qui sera repérée visuellement un mois plus tard. C’est la première fois qu’un astre est découvert par le calcul et non par une observation directe, et Le Verrier en retirera tous les honneurs, même si de son côté l’astronome anglais Adams était arrivé aux mêmes conclusions un an plus tôt, mais sans publier son travail.

En 1852 Le Verrier devient inspecteur général de l’enseignement supérieur, après avoir réformé les programmes de l’Ecole polytechnique. Il commence à la même époque une carrière politique de député de la Manche, puis sénateur et conseiller général. De 1854 à 1870 Le Verrier est directeur de l’Observatoire de Paris où son caractère difficile laisse de mauvais souvenirs : pas moins de 14 astronomes donneront leur démission pendant cette période. Remplacé par Delaunay qui meurt rapidement, il reprend cette fonction à partir de 1873 et poursuit la mise en place d’un réseau de surveillance météorologique, d’abord en France avec 24 stations, puis dans toute l’Europe (60 stations). Reliées par le télégraphe, ces stations adressent leurs relevés à l’Observatoire de Paris qui en fait l’analyse : c’est le début de la météorologie moderne.

Le Verrier meurt à Paris le 23 septembre 1877.

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Sources : Wikipédia, Futura sciences, Youtube.